Départ direction l'enfer

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Je marche droit devant sans réellement savoir où aller. Ce que je sais par contre c'est qu'il faut que je m'éloigne car Louis et Jérôme ne vont pas tarder à arriver avec leur troupe. Et sachant que je ne vais pas me laisser faire eh bien mieux vaudrait être éloigné de la population pour éviter que des vies innocentes ne s'envolent.

J'accélère car il ne me reste pas beaucoup de temps. J'arrive aux abords d'un champ sans habitation autour. Je sens que des gardes me suivent en se dissimulant mais je suis trop forte pour eux. Je rigole et m'arrête puis je me retourne dans leur direction et lance les hostilités. Je les tue tous sans exception et je continue de m'avancer dans ce champs qui bientôt sera coloré de rouge, de sang.

Ils vont arriver. Je vais morfler mais j'aurai protéger les gars.

J'entend des armes se recharger. Beaucoup d'armes.

Je fais de même et me retourne de nouveau pour découvrir une quarantaine d'hommes, armés, en face de moi. Pour l'instant les fils de putes ne sont pas là et ils ne le seront pas. Je ne les verrai qu'une fois là-bas. Qu'une fois en enfer.

Je souris aux gardes et commence à tirer sur eux. Beaucoup tombent au sol, je ne rate aucun tir. Aucun ne riposte et je comprend pourquoi quand je sens les balles des snippers me rentrer dedans. Je reste bien droite et souris sadiquement pendant que leur balles me perforent les bras et les jambes. Ils ne visent jamais d'endroit vital. Dommage. Mon corps me lâche et je tombe au sol mais qu'au bout d'une dizaine de balles. J'entend des pas derrière moi et avant que la main ne me plante, avec une aiguille, je le bloque, le tue et me plante le somnifère moi-même sous le regard ahuri des petits nouveaux. Rapidement la noirceur m'ouvre les bras et je la laisse volontiers m'emporter.

****

Adrian.

On est actuellement en voiture et je suis extrêmement tendu. Putain cette pute a osé nous insulter et nous humilier de la sorte ! Si j'avais pu la tuer je l'aurai fait sans hésiter mais au lieu de ça je suis resté paralysé face à ses mots aussi tranchant qu'une lame. Elle nous a craché à la gueule malgré tout ce que l'on a fait pour elle. Même son frère n'a pas été épargné. D'ailleurs en parlant de lui, il est à l'arrière avec Estéban et Milo. Il semble bouleversé et dans ses pensées. Comme nous tous. Puis d'un coup il interrompt le silence pesant qui c'était formé en se levant et en me disant, non en me criant :

- Accélère ! Dépêche-toi Adrian !

On le questionne tous du regard mais j'exécute quand même son ordre pendant qu'il commence ses explications.

- Ashley ! Elle nous a eu !

On ne comprend absolument pas ce qu'il nous raconte mais je sens la rage monter face au prénom de cette pute.

- Explique-toi, ordonne froidement Evan.

- Je connais quand même un minimum ma soeur et quand elle fait ou dit quelque chose d'horrible c'est toujours dans un but bien précis. Elle ne fait jamais rien au hasard. Jamais. Alors là j' ai retourné la situation dans tout les sens possibles et j'en viens au fait que la réponse est à la maison alors Adrian accélère. Si elle a fai une connerie et qu'on arrive pas à temps je m'en voudrais toute ma vie.

Je fais ce qu'il me dit et au bout de deux minutes je me garde devant l'entrée. On descend tous en trombe et on rentre dans sa chambre. On l'a fouille de partout jusqu'au moment où Estéban s'exclame :

- Non ! Non elle n'a pas pu faire ça !

On s'approche de lui et il nous montre une lettre où l'écriture d'Ashley y réside. Il commence à la lire et je sens que ça ne va pas nous plaire mais alors pas du tout !

Terrible vérité tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant