One piece : Pirate de Wano (ace X Oc)

Chapitre 58 : Sphynx

« Monkey D Luffy ayant démontré sa cruauté et sa volonté à se révolter face au gouvernement mondiale un bon nombre de fois, a encore frappé. Alors que tout le monde le croyait mort pour de bon, ce cauchemars ambulant est revenu d'entre les morts. Cela voudrait dire que même la mort ne semble pas avoir le courage nécessaire pour trancher la vie d'un effroyable pirate ? Encore une terreur sur les mer qui rend notre monde moins sûr. Mais en plus de défier la mort elle-même, il revient sur le lieu de son ancien méfait, MarineFord. Devant les forces de la marine toujours en convalescence, escorté par l'ancien grand corsaire : Jimbé. Et plus impressionnant encore, le seigneur des ténèbres, l'ancien second du roi des pirates Gold Roger : Silver Rayleigh. Le jeune Monkey D Luffy a osé profaner l'ox bell, la faisant seize fois d'affilé avant de se recueillir, rendant hommage à Barbe Blanche. Une fois son intervention bien remarqué, il s'est enfuit aussi vite qu'il était apparu avec son escorte.

Contre toute attente, l'enfant du diable, Gold Ace ne se trouvait pas à ses côtés lors de cette brusque apparition. Doit on comprendre, que ce monstre n'est plus de ce monde ? Ou bien ce lâche se terre t'il dans un trou dont il aurait mieux fait de ne jamais sortir ? Pour l'instant son corps n'a toujours pas été retrouvé, tout comme celui de sa compagne Masami Emiko, la catin de Wano. »

Le journal se consuma, laissant les cendres s'envoler, prisent par les brises du vent. Le navire, voguait jusqu'à une île que son navigateur pouvait apercevoir. Les courants marins, très clément avec lui, assuraient une avancée rapide, faisant grossir le havre à ses yeux. Impatient, mais surtout très inquiet, Ace se dirigeait tout droit vers l'île de Sphynx. Depuis la fin de la guerre, il ne pouvait communiquer avec son équipage. Les journaux n'aidaient pas non plus, puant la propagande du gouvernement mondial. Après des mois d'absence, Ace allait enfin et définitivement retrouver son équipage, sa famille.

Au même moment sur l'île de sphynx, Marco aidait John à apprendre la langue des signes. Hélène fut catégorique sur son état de santé, il ne pourra plus reparler. Mais il ne sembla pas si défaitiste, bien déterminé à se faire comprendre, la langue des signes sonna comme une évidence. Ses progrès fut plus que flagrant, il parvenait déjà à tenir une conversation. Mais alors qu'il continuait à s'exercer, un cri se fit entendre de la plage, d'autres suivirent très vite. Un pirate arriva devant le commandant de la premier flotte, un sourire ravi sur les lèvres.

- Hé commandant ! Ace est de retour ! Il est de retour !

Bon nombre de pirates se précipitèrent vers la plage, un petit navire arrivait, avec à son bord, un seul homme, Ace. Une fois accosté, tout ses frères et sœurs allèrent le saluer, la joie emplit enfin l'atmosphère morose de l'île, toujours endeuillé par les lourdes pertes de la guerre. Savoir leur commandant de la seconde flotte en vie, les ravirent tous, ils n'avaient pas fait tous ça pour rien.

- Te voilà enfin parmi nous, lança Marco, on y croyait plus.

- Ouais, désolé pour le retard.

Les deux commandants se prirent dans les bras, l'ainé connu un grand soulagement en voyant son petit frère arriver. Quand à Ace, il avait presque oublié ce que ça faisait, d'être aimé. Malgré la révélation de ses origines, personnes de semblaient avoir de problème avec l'identité de son père. Sa famille de cœur, celle qui l'avait choisi, l'accueillait, les bras grand ouvert.

- Je pense qu'on va fêter ton retour comme il le faut ! s'exclama Marco.

Des exclamations de joie se firent vite entendre, bon nombre d'entre eux allèrent annoncer la nouvelle, leur frère, leur ami, leur commandant était enfin de retour parmi eux. Ace vit John lui sourire, son ainé le prit alors dans les bras également. Mais il se rendit vite compte d'un problème quand il asséna son cadet de questions, ce dernier ne lui répondit pas. Il se contenta de lui adresser d'étrange geste qu'Ace ne saisit pas leur utilité. C'est alors que John lui écrit dans le sable : « Je ne peux plus parler ». Une lame invisible vint lui perforer le cœur, son jeune frère continuait de lui sourire, mais lui, ne pouvait plus.