One piece : Pirate de Wano (ace X Oc)

Chapitre 19 : Seule

La petite fille était seule sur la plage, personne qui ne l'attendait à la maison. Les habitants de l'île lui avaient proposés plusieurs fois de venir chez eux. Vivre seule à 13 ans seulement c'étaient dure, même pour Claire. L'argent que lui envoyait sa sœur était largement suffisant pour subvenir à ses besoins, alors tout ce qui lui restait en trop servait à agrandir sa bibliothèque pleine a craqué de livre et d'obtenir du nouveaux matériels de dessin. C'était après avoir déposé les fleurs fraichement cueillit sur la tombe de ses parents que Claire s'était installée sur la plage, dessinant les traits du visage de sa grande sœur. Dans sa dernière lettre, Kyme avait promis de venir, disant qu'elle voulait lui faire rencontrer quelqu'un.

- Hé Claire, tu devrais rentrer chez toi, elle viendra jamais ta grande sœur ! hurla un enfant de son âge.

- Si elle viendra, elle... commença la jeune fille.

- Arrête de mentir ta sœur elle reviendra jamais et elle t'a jamais envoyé de l'argent c'est toi qui nous vole !

- Karl ! hurla sa mère en lui tirant l'oreille. Tu n'as pas honte de ce que tu dis ! Je t'ai pas appris à parler comme ça ces sales gamins ont vraiment une mauvaise influence sur toi ! Va plutôt aider ton père et excuse toi !

Le gamin grogna avant de s'excuser de manière très formelle comme s'il récitait un texte. La mère s'en contenta et s'excusa auprès de Claire avant de tirer sur le bras du vilain garnement.

Claire retourna dans la contemplation de la grande étendu d'eau imaginant comme pouvait être sa sœur à présent. La période ou Kyme prenait toujours sa défense envers ses idiots du village était révolu. A une époque, la grande sœur grondait sévèrement les enfants pour leurs impolitesse mais aussi les parents pour leurs manque cruelle d'emprise sur leurs progénitures. Les deux filles orphelines de deux parents pêcheurs s'en sortaient pourtant très bien. Un jour, des pirates arrivèrent, et après leurs avoir demandé, la grande sœur parti avec eux promettant d'envoyer de l'argent à sa sœur mais aussi un jours de venir la chercher.

En redressant la tête, Claire remarqua un navire au loin. Ni l'une ni deux, elle courra jusqu'au port de la petite île espérant que c'était celui qu'elle avait vu des années auparavant, et ce fut bien lui. Mais très vite la petite fille fut bousculée involontairement par les pêcheurs et autres marins venu aider le navire à accoster. Le Moby Dick était un navire très grand, et un coup de main pour l'amarrer n'était jamais de trop.

- Hé ça fait un long moment que vous n'étiez pas venu ! s'exclama un des pêcheurs. Qu'est-ce que vous devenez ?

- Oh tu sais la routine d'un pirate...

- Et Kyme elle est où cette gamine ?

- Pardon ?! Pouvez-vous encore m'appeler gamine !? s'indigna une voix avant d'éclater de rire.

Cette voix, Claire l'a reconnaissait entre mille. Sa sœur était de retour à la maison, enfin. La jeune fille tenta de se frayer un chemin mais il y avait beaucoup trop de monde. Elle essaya encore et encore, malheureusement, ces petits bras ne faisaient pas l'en feux face à ceux des marins du port. Elle tenta alors d'appeler sa sœur mais sa voix ne porta pas loin et s'évanouit dans l'air, remplacée alors par les rires et les voix fortes des hommes de la mère.

- Bon elle est où ma sœur ? demanda Kyme. J'aimerai la voir ça fait tellement longtemps.

- Je l'ai pas vu, elle disparait tous les jours et c'est assez rare de la voir. Dit un des habitant de l'île.

- Non, c'est parce que je suis petite par rapport à vous, vous ne faites jamais attention à moi... dit-elle.

Malheureusement personne ne l'entendit, sa taille microscopique était tellement inégale avec les ceux du port qu'elle n'avait pas vu la moindre tête d'un pirate. Elle retenta de se frayer un chemin mais encore une fois cela échoua. Les pirate furent dirigés vers le bar le plus proche : La tête du serpent de mer. Claire aurait voulu les rejoindre mais le garde à l'entrée du bar était immense. Tels un ours, couverts de cicatrises et surtout, détestant les enfants. Certains avaient déjà eu à faire à son coup de pied dans leurs derrières lorsqu'ils essayaient de rentrer. Claire regarda alors ce bar, entendant les rires à l'intérieur, comment voulait-elle voir sa grande sœur si elle était l'attraction de l'île. Elle baissa la tête se retenant de pleurer mais elle n'y arriva pas longtemps. Si son surnom était pleurnicharde, cela n'était pas pour rien. A la moindre réflexion ou moquerie, les larmes montaient.