Tu m'avais promis. (Neymar fiction)

Chapitre 23.

Musique: Début: Bruno Mars, Grenade
Avion: The fray, How to save a life
Discussion Davi: Luan Santana, Te esperando.

~ Point de vue Neymar ~

Bon ben première défaite de la saison, seul point positif: mon but, qui était plutôt pas mal. Je sors du vestiaire, casque sur les oreilles. J'avance dans leur grand couloir et aperçois ma Camilla sur une chaise haute. Elle a le regard vide, perdu; elle balance ses pieds en rythme, comme si elle était en grande réflexion; elle n'a pas l'air comme d'habitude, plus triste. Je m'approche d'elle lentement et embrasse ses cheveux, ce qui la fait sursauter. J'amène sa tête contre mon torse et la câline tendrement. Elle m'embrasse en souriant et se replace comme auparavant.

- Ca va ma puce? Où sont les autres?
- Dans l'avion. Je voulais te voir vu que tout à l'heure on n'a pas put. Tu m'as manqué.
- Oh toi aussi mon amour... Tout s'est bien passé?
- Non les madrilènes nous ont insulté et ça nous a blessé, surtout Rafa..
- Qu'es qu'il on dit?!
- Rien d'important, calmes toi Neydou.
- Que des branleurs ici. Viens on part d'ici, j'aime pas cette ville.

Elle se relève et sers ma main. Ensemble, nous avançons jusqu'à arriver dehors. Là où les "fans" sont.

- Tiens le couple maudit!
- Oh une salope, il t'a mit en cloque t'as tout gagné: le fric et le gosse!
- Alors DaSilva t'as perdu, oh bizarre vu ton talent...
- T'avais même amené ton "FILS".

Nous accélérons le pas, pour enfin parvenir à l'avion. Ils ont une de ces violences dans leurs paroles, je ne sais pas si ils sont cons, ouais ça doit être ça. Personnellement ces attaques me touchent beaucoup, surtout lorsqu'il s'agit de ma famille, et de mon fils. Remettre en doute ma paternité c'est répugnant, dégueulasse; ils m'insultent moi directement mais Carolina et Davi aussi! Comme si c'était une simple traînée qui me donne un enfant pour toucher une pension. C'est lâche, juste lâche.
Ma puce s'installe sur le siège près du hulot et replace ses lunettes de soleil. Je fais brièvement signe aux joueurs, à ma soeur, à Antonella et à Leo. Je caresse les longs cheveux de Davi en le contemplant, il est tellement beau quand il dort; ses traits sont semblables à un poupon de porcelaine. Je laisse un doux baiser sur son nez et son front, remets en place son plaid et son Roger, puis pars me placer avec ma petite amie. Petit à petit je me calme. Camilla semble endormie, je caresse amoureusement ses joues mais elles sont humides. Comme si elle avait...pleuré? Je la regarde plus méticuleusement et oui, des larmes perlent sur son visage angélique. La prendre dans mes bras semble lui faire du bien, mes mains se balladent doucement dans son dos, pendant que mes lèvres touchent régulièrement ses cheveux bruns. Mais elle pleure, encore. Je déteste la voir pleurer, j'ai toujours l'impression de ne pas être là pour elle, de ne pas avoir pu lui faire oublier sa tristesse, de ne pas l'avoir protéger, de ne pas prendre soin d'elle.

- Je t'aime mon amour.
- Je t'aime aussi mon tout.

~ Point de vue extérieur ~

La majorité de l'avion est endormie, peu font de beaux rêves, vraiment très peu. Les joueurs revassent encore et encore des actions de ce match, les enfants rêvent d'un monde magique: un monde où tous les hommes seraient égaux et s'aimeraient, un monde où la magie serait réelle, un monde où tous les animaux du monde seraient ensemble, un monde parfait. Seuls deux personnes ne dorment pas. Pourtant ils ont la tête dans les nuages, pourtant ils volent, ils planent. La jeune DaSilva n'y arrive pas, tout simplement pas. Elle repasse en boucle et en boucle les mots blessants. Fils de pute. Non, non, non sa mère n'est pas une pute, c'est une battante! Petit connard provocant. Non, non, non son frère n'est pas un con, combien de fois il s'est battu pour son pays, pour les pauvres, pour les enfants? Sale gosse adopté. Non, non, non Davi n'a pas été adopté, oui il est blond, oui il n'est pas spécialement mate, mais cela fait t'il de lui un batard, un "objet" que l'on a pour l'argent? Femme par intérêt. Non, non, non la cadette n'est pas là à chaque match de son frère pour se faire voir, elle est juste présente parce qu'elle l'aime, parce qu'elle l'aime à en crever et qu'elle ferait tout pour lui, tout. Mais ça, ces abrutis ne le savaient pas. Ils ne savaient même pas comment font 2+2, alors comment sauraient-ils ce qu'est la compassion, l'amour? Ils n'en savaient rien, rien et rien. La jolie brune laissait couler ses larmes, tout en écoutant le silence qui régnait dans cet avion. Il fallait qu'elle s'endorme, à quoi bon rester éveillée alors que tout le monde dormait à présent?
A l'autre bout de l'avion, un autre brésilien était éveillé. Il ne rêvait pas, non mais il regardait la femme de ses rêves rêvait. Le calme semblait être de retour, du côté de la jeune française. Le brésilien scrutait chaque trait du visage angélique posé sur ses genoux. Il "beugait" devant elle, depuis le premier jour qu'il l'avait vu, il était tombé amoureux. Amoureux de ses formes, amoureux de son visage, amoureux de son sourire, amoureux de son caractère, amoureux d'elle. La première fois, il se souvient en souriant, il avait perdu un pari stupide et suite à cela il s'était déguisé en grenouille, quelle honte... Qui était là quand sa mère allait mal? Qui était là quand son fils et sa soeur arrivaient au pays? Qui était là quand il s'est blessé? Qui était là depuis tous ces longs mois? C'était elle. Une pointe de nostalgie lui fit lâcher plusieurs larmes, pourtant il n'était pas triste bien au contraire. Il se souvenait juste de tous ces moments et puis voilà, il a une putain de chance de l'avoir. C'est un diamant brut cette fille. Il sourit encore une fois à cette idée. Pour elle il déplacerait la lune, il donnerait sa vie, il ferait tout. Il la regarde encore et encore, c'est fou comme il l'aime. Et dire qu'il ne la connait que depuis quelques mois, quelques mois intenses. Dans 3 semaines ils retournent ensemble au pays, pour les fêtes de fin d'année. Logiquement, mini Da Silva serait là fin juin, voire début juillet. Un an après leur rencontre, ce serait magique un an après...

~ Point de vue Camilla ~

Deux jours après, 13h30, salle de jeux.

- Alors mon ange comment va ta maman?

Il relève son regard brun vers moi, et esquisse un léger sourire. Il se remet en place, prends Roger dans ses mains, et se mets à jouer.

- Ca va..
- Tu es sûr bébé? Tu sais que tu peux tout me dire.
- Je sais... Tu me promets de ne rien dire à papa deuxième maman?
- Promis. Mais qu'es qu'il ne va pas, tu m'inquiètes mon amour...

Il se mit à baisser sa tête, je ne bouge pas, pensant qu'il réfléchit; mais une goutte d'eau salée tombe sur le parquet.

- Bébé viens dans mes bras, mon coeur..

Il se réfugie dans mes bras et ne cesse de pleurer. Voir son chagrin me blesse énormément, je ne comprends pas comment un petit garçon de 4ans peut arriver à ça. Quel est son problème? Je caresse ses cheveux d'ange et pose délicatement sa tête contre ma poitrine. Je l'entends renifler régulièrement. J'embrasse son doux visage et lui repose la question.

- En fait.. ma maman elle a des problèmes, des gros problèmes je crois. En fait des fois, tard la nuit, je me réveille, soit parce que je dors mal, soit parce que j'ai faim... Et puis je vois qu'elle est pas toute seule...
- Continues trésor.
- Ya souvent un homme qui passe la voir et qui... qui lui tape dessus encore et encore. Je veux plus qu'elle aille mal ma maman, j'en peux plus de la voir avec du sang partout et qu'elle ne me réponde pas. Aides moi s'il te plaît deuxième maman... J'ai besoin de toi...
- Mon amour calmes toi, on va aider ta maman avec ton père. Mais il faut que je lui en parle, tu es d'accord?

Il hoche la tête doucement et j'essuie ses dernières larmes avec ma main. Jamais je n'aurais pu pensé qu'il arrivait quelque chose à Carolina... Elle est quand même très courageuse. Je prends Davi dans mes bras, et l'amène jusque dans sa chambre pour qu'il se prépare. Je ressors de sa chambre et tombe sur Neymar, toujours aussi beau au passage.

- Hey babe t'es prête, on part au Tibidabo?
- Euh oui oui, je peux juste te parler avant?
- Bien sûr mon coeur, viens.

Bim bam boum, nouvelle affaire. Donnez moi vos idées, vos impressions, vos envies. Commentez s'il vous plaît, ça me touchera vraiment et ça m'aidera. Merci pour tout, tout, tout. Kiss kiss :D ♥♥♥