Helluva Boss : Pourri jusqu'à l'âme ? [Crimson Knolastname]

Chapitre 2 : Mollie, la petite Imp solitaire

Dans une école primaire de la ville d'Imp City, situé dans le Cercle de l'Orgueil, l'heure de la récréation venait de sonnait et une bonne centaines de petits démons se précipitèrent d'un coup dehors, désireux de faire une pause après avoir passé la matinée à écouter leurs cours.

Parmi les nombreux élèves de l'établissement, une petite démone âgée de 10 ans cheminait discrètement et seule en dehors de sa salle de cours, en direction d'un banc solitaire, sous le préau de la cours. Cette petite Imp, c'était Mollie, une élève en classe de CM2 et incroyablement seule, elle n'avait aucun ami dans l'école et les autres élèves ne l'appréciaient pas, un groupe de garçons en particulier passaient son temps à la tyranniser, en lui jouant au quotidien de vilains tours (punaises sur sa chaise, peintures liquides dans son casier, lancé de chewing-gum dans ses cheveux...) et parfois, cela lui arrivait même de se faire violenter physiquement au détour des couloirs de l'établissement.

En Enfer, il n'y a aucune juridiction d'aucune sorte, c'est la loi du plus fort, de manger ou de se faire manger et par conséquent, il n'existait donc aucune sanctions pénales pour le sujet sensible du harcèlement scolaire, c'était aux parents et/ou aux enfants de régler ça par eux-mêmes. Bien évidemment, les parents de Mollie étaient déjà intervenus à de maintes reprises, dans l'espoir que tous ces sales mômes mal élevés fichent enfin la paix à leur fille, mais rien à faire, ils continuaient toujours de la tyranniser, ce qui poussaient parfois Mollie à avoir d'affreuses pensées noirs, sans compter qu'elle ne travaillait pas en cours, elle n'apprenait pas ses leçons parce qu'elle s'ennuyait à mourir à l'école, ce qui résultait de beaucoup de dispute avec ses parents et surtout son père.

Mollie ne comprenait vraiment pas pourquoi son père, lui mettait autant de pression pour qu'elle apprenne ses leçons. Rien de ce qu'elle faisait à l'école ne l'intéressait, pour elle faire quelque chose d'utile consistait simplement à passer du temps dans l'exploitation agricole de ses grands-parents maternelles, qui résidaient dans le Cercle de la Colère, à nourrir des animaux et à conduire des tracteurs avec son grand-père. Ou alors, à faire du tire aux cibles à la carabine avec son parrain extrêmement riche, qui maniait les armes à la perfection, au même titre que ses parents qui eux, s'en servaient uniquement pour raisons professionnels. Pourquoi ses parents n'étaient-ils pas capable de comprendre ses choix ?

Tout en pensant à ce que pouvait être sa vie actuellement, la petite fille s'assit sur le banc et sortit de la poche de sa veste un petit carnet à dessin et une petite boite de crayons de couleurs, à défaut d'avoir des amis avec qui s'amuser, elle laissait à chaque récréation libre court à son imagination, traçant sur ses petits bouts de papiers des lignes de couleur divers et variés, représentant des paysages ou des petits personnages imaginaires, avec qui elle s'imaginait vivre des aventures folles.

Le plus dure pour Mollie était sans doute le fait que son propre père ne voulait pas lui apprendre à se défendre, à devenir aussi violente et prédatrice que sa mère, qui était à la fois capable d'être une vraie machine à tuer, comme un ange de douceur et tout ça réunit en une seule et même personne. Son père lui disait toujours que la violence ne résolvait jamais rien, que le dialogue était préférable, ce qui était complétement stupide en sachant que ses parents étaient tous les deux assassins professionnels dans une petite entreprise de la ville, un boulot qui payait bien, malgré un patron plus qu'excentrique.

Mais la petite fille n'était pas d'accord avec son père, la violence n'avait pas que du mauvais et était souvent la meilleure solution pour résoudre un problème. Mollie rêvait tant de rencontrer un jour quelqu'un qui ne prendrait pas la violence comme quelque chose de mal et qui pourrait lui apprendre à se défendre et peut-être même à manier d'autres armes à feu, mise à part la carabine à plomb...