Chapitre 2

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   Le son de la clime résonne dans mes oreilles. Je me réveille doucement sans trop comprendre ce qu'il se passe et ce qu'il s'est passé. Un grand vide m'envahit et la peur forme une boule dans mon ventre que je n'arrive pas à faire disparaitre.

   Je ne sens plus rien, mes membres sont angourdis et il m'est encore impossible de bouger. C'est comme si on m'avait pétrifié en une seule seconde, sans que je comprenne réellement ce qu'il se passait.

   J'essaie de me souvenir, de me remémorer ce qui a bien pu se passer avant que je m'endorme. Mes souvenirs sont troublent mais j'arrive à visualiser le parc dans lequel je me trouvais.

      Je comprends très vite que je suis simplement parti en trombe après une dispute avec une femme, qui soit dit en passant, ne faisait absolument pas attention à son mome.

   L'image me revient très vite en tête. La voiture qui fonce sur moi, la deuxième voiture que j'ai très bien senti me percuter après la première. Puis le noir complet.. Je ne comprends même pas comment je suis encore en vie. Un miracle?

   J'aurai voulu être morte. Comment vais-je faire maintenant? Combien de temps je vais rester dans cet état? Est-ce que je vais rester coincé comme ça longtemps? Non ce n'est pas possible, ça ne peut pas se passer comme ça.

   Les médecins vont trouver une moyen de me ramener, de faire en sorte que je me lève, et que je puisse vivre comme si de rien n'était.

   Et ma maman? Je ne pourrais plus la voir pendant combien de temps? Je veux la revoir, je veux revoir ma maman..

   Pourquoi il faut toujours que ce genre de choses m'arrive à moi? Qu'est ce que j'ai fait pour mériter tout ça? Tout ce que j'ai toujours voulu c'est une vie normale, sans problème, juste le calme.

   Maintenant je suis condamné à rester allongé dans ce lit d'hôpital jusqu'à que mon corps accepte enfin de me laisser vivre ma vie. Tout ça parce que je ne suis même pas capable de faire attention à moi, il faut toujours que j'en fasse qu'à ma tête.

   Ma mère m'a toujours répété sans cesse de regarder avant de traverser, mais évidemment je n'écoute jamais, comme d'habitude.

   Mon cœur se met à accélérer de plus en plus, l'angoisse naît peu à peur à l'intérieur de moi. Un poid se met sur ma poitrine ce qui accentue mon impossibilité à respirer convenablement.

   Je me rends compte de mes blessures maintenant qui me font souffrir le martyre...

   J'entends le bip de la machine qui surveille si mon cœur fonctionne bien accélérer avec celui-ci, ce qui ne me rassure absolument pas et me stresse même d'avantage.

__________

   Après seulement 1heure à ne rien faire, à me lamenter sur moi même comme la personne bête que je suis, j'entends quelqu'un entrer dans la chambre et se déplacer vers moi.

   Le bruit des pas de cet individu résonne dans la pièce, tellement que j'ai presque l'impression qu'il frappe ses pieds contre le sol quand il marche. Pas très délicat.

   Je l'entends se positionner à côté de moi, mon stresse reprend de l'ampleur à l'idée que cette personne, qui m'est sûrement tout à fait inconnu, soit une personne dangereuse.

   Puis je me souviens que nous sommes dans un hôpital, que c'est sécurisé et qu'il y a des infirmiers, ce qui paraît totalement logique.

   Je suppose qu'il check les machines quand je l'entends taper sur des sortes de touches.

   J'écoute les boutons sur lesquels il appuie, ce qui est très reposant. Ce bruit m'a toujours beaucoup apaisée. Lorsque ma mère travaillait sur son ordinateur, je restais toujours avec elle et le bruit de son clavier m'endormais.

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