chapitre 8

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-Il est trop stressé. Il a fait une crise de panique. Je ne sais pas, a-t-il changé de programme ? D'école ?

-Je me suis remarier. Donc il a changé de maison, et d'école.

-D'accord. Et lui, il était en accord avec tout ça ?

-Je, heu.., je dois vous avouer que je ne lui ai jamais posé la question.

C'est peut-être la première fois qu'il s'en rend compte.

J'ai les yeux fermés et j'écoute. Ca fait deux heures au moins que je me suis rendu compte que j'étais à l'hopital et que je me suis réveillé.

-Il serait peut-être temps, monsieur.

J'entend la porte qui se ferme et une chaise qui grince à côté de moi.

Puis un long silence s'en suit. Je dirais une dizaine de minutes.

-Je suis désolé Will, tellement désolé. J'ai essayé de remonter la pente à ma façon, sans jamais te demander comment toi tu faisais. Quel con, mais quel con.

Je l'entend pleurnicher et renifler. Je garde les yeux fermés et serre les dents. Pas que je pleure moi aussi. Il se mouche et quelques secondes après, j'entend la porte claquer.

***

Un baiser dans mon cou me fait frissonner. J'ouvre les yeux et les plisse. C'est la nuit. Je cherche l'interrupteur et entend un cri.

-Wiiill !!!

Zoé me saute au cou et je manque de m'étouffer.

-Zoé. Zoohoeé arhg.

Elle se recule et s'assied sur moi.

-Mec t'as foutu quoi ?

Je me redresse et me masse les yeux.

-Je sais pas. Je me rappelle plus. Tu fous quoi ici à cette heure là ?

Elle pose un doigt sur ses lèvres et me caresse le nombril avec l'autre main.

-Je viens tout les soirs depuis que t'es là. Enfin les deux soirs depuis que t'es là. Je te regarde dormir. Inspirer et expirer. Et je te regardais tout simplement. Quand je viens la journée avec les parents, je peux pas t'observer de la même manière.

-Ca fait deux jours que je suis là ??

-Ouais. T'as dormis tout le long. Vraiment dormis. Pas être dans le coma ni rien. Le doc a dit que t'avais un manque de sommeil énorme.

Elle me caresse la joue et sourit.

-Tu vas mieux ?

Je m'assied complétement et plonge mes yeux dans les siens.

-Je crois que ça va.

Je regarde ensuite derrière et perds mes yeux dans le lointain. Je n'ai bizzarement pas envie de lui dire ce que m'a dit mon père. Je sais pas pourquoi, j'ai l'impression que ça n'appartient qu'a moi. Qu'elle comprendrait pas.

-Tu m'a manqué.

Je reprend mes esprits et elle me mordille l'oreille.

-T'es serieuse Zoé ? A l'hopital ?

-Ya une infirmière qui passe toute les heures. La, logiquement, elle est au troisième étage.

Je la dévisage, surpris.

-Bah quoi. Comment tu veux que je rentre dans ta chambre si y a quelqu'un planté devant ?

Je rigole et l'embrasse.

-Tu m'as manquée aussi !

Elle caresse mon ventre et retire son t-shirt.

-Je suis quand même pas tranquille Zoé.

-Chut, tais toi.

Elle enlève sa culotte de sous sa jupe et se glisse sous mon draps. Elle me mord le cou et m'embrasse à côté de ma pomme d'adam. Je grogne et balade mes mains sur ses fesses.

-Nos petites soirées, justes toi et moi.

Elle dit ça en posant ses mains sur ma verge et elle lèche le bord de mes lèvres.

-Fais moi revivre ça, Will !

Et je m'execute.

Le fait que n'importe qui peut entrer dans la chambre m'excite au plus haut point. La lumière toujours éteinte, je chercher l'ouverture de son soutient gorge et le défais à la vitesse de la lumière. Je revois sa poitrine nue et ressens le désir monter en moi. Elle passe sa mains dans les cheveux et respire rapidement.

-Vas-y, ouuui!!

***

Zoé est cachée son mon draps entrain de me faire une pipe. Je ferme les yeux et déguste. Elle est parfaite. Ses mains caressent mon ventre et je sens des frissons dans tout le corps.

D'un coup, la lumière dans le couloir s'allume. Je descend ma main vers Zoé pour lui faire signe d'arrêter, puis elle s'execute. Nous nous taisons pendant plusieurs secondes et Zoé s'étouffe.

-Merde ! C'est cinq heure ! Faut que je sorte d'ici !!!

Elle sort de mon lit, nue, et cherche ses affaires.

-Merde, merde, merde.

Je ne bouge pas, attendant que mon sexe se détende. Elle s'habille et je dois avouer que ça ne m'aide pas.

Une fois prête, elle regarde par la fenêtre et grimace.

-Je vais jamais y arriver.


Sister in LawOù les histoires vivent. Découvrez maintenant