UUMMBBRREELLLLAA

Chapitre II : La maison

Nous étions en train de manger lorsque le téléphone sonna. M. Bodlays partit répondre.

-Oui... Je comprends... Mais...Très bien... Murmura-t-il au téléphone visiblement peu enjoué de la nouvelle que l'on venait de lui annoncer.

-Qui-es-ce ? Demanda Mme Bodlays.

-Les enfants allez ranger vos affaires. Il regarda sa femme et ajouta. Il faut que nous parlions.

-Umbrella, fait comme les enfants et range tes affaires et fait ta valise. Nous partons.

Je ne comprenais pas grand-chose à la situation mais je m'exécutai quand même.

Une fois toutes nos valises prêtent nous sortons de la maison.

-Ecoute Umbrella, il ne faut jamais que tu répète ce que tu t'apprête à voir. D'accord ? De toute façon personne ne te croirai.

Comprenant de moins en moins la situation je décidai de rester muette. Qu'allaient-ils faire ? Un meurtre ? Cela serait intéressant. Je ne peux pas être la victime pussent qu'ils ne veulent pas que je le répète après et les morts ne parlent pas.

-Vas-y ! Dit M. Bodlays à sa femme.

Mme Bodlays hurla une sorte d'incantation ou de prière dans une langue qui mettait étrangère.

Soudain je vis les formes biscornues de la maison bouger. Devenais-je folle ? Les murs de la maison se serraient les uns contre les autres comme si ils étaient tous attirés au centre tel des éments. La maison rapetissait au fur et à mesure jusqu'à loger dans une valise qui se referma comme si c'était normal. Ce que je venais d'observer contredisait tous les lois de la physique que j'avais put apprendre auparavant.

-C'est parti ! dit M. Bodlays en prenant la valise

-Incroyable mais vrai ! Ajoutèrent les jumeaux en me regardant

-Voyons laissez là c'est ça première fois ! Les réprimanda Mme Bodlays.

Je ne savais pas trop quoi penser là tout de suite. Je venais de voir une maison se ranger toute seule dans une valise. On ne voit pas ça tout les jours. Malgré tout cela ne semblait pas perturber les Bodlays. J'avais raison de trouver cette famille étrange. Elle l'était.

-Trêve de bavardages ! En route ! S'exclama M. Bodlays en prenant la valise de sa maison dans sa main.

Nous partons. Je décidai de les suivre même si tout cela état fort suspect. Je ne mis pas longtemps avant de comprendre où ils se dirigeaient. La frontière du deuxième monde.