Chapitre 9

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Après plus de deux heures de sieste, un refus de manger à midi et beaucoup de larmes je décidais de retirer le mode avion de mon téléphone, et là toutes les notifications apparaissaient, des notifications de Jeanne, de Fabio (que j'ignorais)

Je décidais de répondre à Jeanne, de lui écrire un long message pour tout lui expliquer la situation, je savais qu'elle allait s'énerver. Dès l'instant où elle lut ma réponse, elle m'appela

Jeanne : Qu'est-ce qu'il se passe ? comment ça va ? je le déteste, je te l'avais dit de te méfier, mais écoute, quand tu rentres on va sortir, on va s'occuper et je vais te remonter le moral, ne soit pas triste ma caille, je suis là ne t'inquiète pas, avec Mathieu on va te remonter le moral, tu viens à la maison quand tu veux tu le sais, ne reste pas seule.

Mathilde : Je devais m'y attendre, je suis beaucoup trop bête, il a tiré son coup et voilà, je me sens sale

Jeanne : Ne dit pas ça, tu ne pouvais pas le savoir, tu n'es ni conne si sale, tu es exceptionnelle et en plus tu es très belle même après avoir pleuré

Mathilde : Qu'est-ce que je ferais sans toi ?

Jeanne : Pas grand-chose

Elle rigolait, Mathieu son copain passait la tête et me disait

Mathieu : et moi ? je ne sers à rien ?

J'éclatais de rire

Mathilde : mais non toi aussi

Mathieu : ah je me disais bien aussi, sans moi vous êtes nulles tous les deux

Jeanne lui mettait un coup

Jeanne : tais-toi va

Jeanne et Mathieu étaient ensemble depuis 7 ans, c'était le couple dont tout le monde était jaloux, ils étaient beaux, ils possédaient une belle maison, c'étaient mes deuxièmes parents, j'avais même ma chambre chez eux, on se voyait toutes les semaines, je les adorais.

Mathilde : Vous êtes les meilleurs

Jeanne : on sait on sait

Elle rigolait encore

Jeanne : On sera toujours là pour toi, tu rentres quand ? Viens manger à la maison

Mathilde : on rentre demain normalement

Jeanne : On t'attend demain soir à la maison, je te ferais un gratin de pâtes je sais que tu adores ça

Mathilde : ouaiiiiis

Mon petit frère entrait dans la chambre et montait sur mon lit, il voyait jeanne et lui envoyait des bisous

Jeanne :  oh mon amour ! comment vas-tu Charles ? que tu es beau

Elle était amoureuse de mon petit frère, il est âgé d'un an et demi, c'est une pile électrique

Mathieu : eh c'est ma femme pas la tienne ne lui envoie pas des bisous

Tout le monde rigolait

Mathilde : je vais vous laisser, je vais essayer de me reposer encore un peu, on se tiens au courant, bisous je vous aimes

Mathieu et Jeanne : nous aussi !

Je prenais mon petit frère dans les bras

Mathilde : Toi au moins tu ne seras pas méchant avec moi, je t'aime

Je me levais et allait jouer avec lui, je laissais mon téléphone, je ne comptais même pas regarder les notifications de Fabio

Mon père qui n'était jamais loin, venait m'embêter, il était insupportable, je l'aimais tant

Ne m'oublie pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant