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Isagi :
Tu étais l'enfant de la fleuriste la plus connue de la ville et avais pour habitude d'aider ta mère dans son travail. Toutes les deux semaines, environ, tu voyais un père et son fils entrer dans la boutique, venant acheter un bouquet pour leur mère et épouse.
– Le même que d'habitude ? demandas-tu, souriant(e), lorsqu'ils passèrent la porte, faisant tinter le carillon.
– Oui, s'il vous plaît ! te répondit le fils en sortant son porte-monnaie.
Tu te dirigeas alors vers l'arrière-boutique et attrapas l'immense bouquet de roses blanches et de gloxinias que tu avais préparé durant l'après-midi.
– Je savais que vous viendriez ! J'avais déjà tout préparé ! leur racontas-tu en pouffant légèrement.
Ils rirent avec toi tandis que tu attrapais la carte bancaire du fils. Il paya et ramassa son achat puis te remercia chaleureusement avant de rejoindre son père et de sortir.
Bachira :
Tu devais avoir 6 ans quand tu rencontras Bachira pour la première fois. Tu rentrais de l'école, ton cartable vide sur le dos, ta main serrée dans celle de ta maman, quand vous passâtes à côté d'un terrain de football. Un jeune garçon était dessus, tout seul. Ta mère s'arrêta et le regarda les sourcils froncés, son instinct de maman lui rappelant qu'un enfant laissé sans surveillance est absolument anormal.
– Coucou mon chat, comment tu t'appelles ? lui demanda-t-elle en s'approchant doucement.
L'enfant n'arrêta pas sa partie, occupé à marquer des buts. Cependant, lors d'un tir, la balle rencontra le poteau et arriva à tes pieds. Il courut alors vers toi et sembla enfin accorder de l'attention à ta mère et toi.
– Meguru Bachira... murmura-t-il doucement en récupérant son ballon.
Ta mère écarquilla les yeux et sourit. Cet enfant était le fils de sa collègue de travail qui habitait dans leur voisinage. Elle voulut alors l'aider à rentrer chez lui, précisant qu'il était un peu tard pour qu'un jeune enfant de son âge soit tout seul dehors. Lorsque vous le ramenâtes chez lui, sa mère vous remercia vivement, serrant ta maman dans ses bras avant d'inviter toute ta famille pour le dîner.
(coeur sur la maman de Bachira, elle est trop choupinette !!)
Kunigami :
Tu rencontras Kunigami en rentrant en 4e(enfin en l'équivalent japonais) puisque vous tombâtes dans la même classe. Votre professeur de Japonais décida de vous mettre à côté à la rentrée.
– J'ai horreur de cette matière. te dit-il dans un soupir en s'asseyant. Et en plus j'y arrive pas.
– Heureusement que je suis à côté de toi, alors. répondis-tu, avec un sourire. Je t'aiderai à avoir de bonnes notes.
