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C'est encore ce visage ou plutôt SON visage qui apparaissait chaque nuit dans mes rêves me suivant jusqu'à même mes cauchemars..

« Adrian.. »
ma voix souffla instinctivement son nom, comme si je ne me sentais exister qu'au travers de celui-ci..

il tourna alors ses yeux vert vers les miens,
me jaugeant de haut en bas, puis il souffla mon nom , comme si nous nous connaissions depuis toujours.

« Eléa. »

« comment connais-tu mon nom ?»
ne puis-je m'empêcher de poser.

« tant de questions, et pas vraiment de réponse»
a t'il dit, son visage affichant son éternel sourire malicieux, comme chaque nuit où il apparaissait dans mes cauchemars.

« tu n'es que le fruit de mon imagination, et tu n'existe uniquement qu'au travers de mes rêves.. tu n'es pas réel, n'est ce pas ?»
soufflais-je , comme pour me convaincre a moi même.

il s'approcha de moi, et releva mon menton, me forçant à le regarder droit dans les yeux, son regard transperçant le mien.

« tu n'es même pas capable de croire en tes propres paroles. »
ses yeux posés sur moi, il me scrutait , il s'apprêta alors à dire quelque chose.

« Élea. »

Ce n'est pas lui.

« Élea ! »

j'ouvris les yeux , ça n'étais pas sa voix.

« bordel Élea , ça fais une heure que je te secoue pour que tu te réveilles , j'ai crue que t'étais entrain de crever ! »
dis-elle inquiète, elle soupira puis vint passer une main dans ses cheveux.

j'enfouie ma tête dans un coussin et râla.

« va te faire foutre putain..»
ralais-je à ma coloc de chambre.

« moi aussi je t'aime, mais toi parcontre tu m'aimeras moins quand je vais te botter le cul pour que tu te lèves, alors bouge toi! »

Je m'assieds alors que le lit en soufflant, et passa une main lasse sur mon visage.

« Tu as encore rêvé de lui , n'est ce pas ? »
s'assoit-elle à côté de moi.

je laissa donc tomber ma main à côté de moi , surprise par ses mots.
« Comment tu sais ? »

« tu soufflais son nom dans ton sommeil. »

Je soupire alors , me laissant tomber sur le lit derrière moi.

« Honnêtement Élea, soit c'est un signe, soit t'es putain de timbrés..
t'en dors plus la nuit, regarde les cernes sous tes yeux ! »
dit-elle tout en me regardant d'un air sérieux , comme pour me faire comprendre de bouger les choses.

sueno oscuroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant