Chapitre 6

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Mercredi 6 Octobre, 8 heures 30...


Je suis toujours à bord de la moto de l'idiot. Il roule assez vite, j'aime bien - non- j'adore ça.. Le paysage matinal qui défile sous mes yeux, la fraîcheur, le vent, la sensation que cela procure est dingue !

Je ne sais toujours pas où il m'emmène d'ailleurs.

Il tourne, continue sur quelques kilomètres, puis s'arrête en face d'une sorte de chalet. Je descends pour qu'il puisse lui-même descendre. Il me dit de le suivre, ce que je fais. On entre dans le chalet.

Les murs sont en blanc et en bois, les meubles en noir, et les canapés en gris clair. Les feuilles traînent sur la table, également en bois, l'ordinateur ouvert sur la table basse noire, avec quelques dossiers à côté. L'escalier en verre près de la poutre. Il manque une petite touche de quelque chose..

Mathis me prend ma veste et la dépose à côté du sien qu'il a posé sur le porte-manteau blanc.

- Mathis ? Appelle une voix là haut.

- Ouais ? Répondit le concerné.

- Attends, je descends.

Il arrive, puis me détaille de la tête au pied.

- Je t'expliquerai plus tard, alors ? Dit Mathis, comprenant sans doute la réaction de Florian.

- Alors, et bah alors c'est la merde, il veut pas lâcher, je comprends pas.

- Qu'est ce qu'il veut de plus ?

- Un rendez-vous, avec toi. Il nous casse les couilles depuis plus d'un mois, il ne reste plus que 2 semaines ! Il nous les faut Mathis !

- On va les avoir, faut juste qu'il nous laisse plus de temps pour régler le problème !

- Mais il voudra jamais ! Crie Florian.

- L'entrevue se passe quand ?

- Demain, 18 h, chez les Estos.

- Qu'est ce que les Estos ont à voir avec Jewing ? Et pourquoi chez eux, alors qu'on pourrait très bien le faire chez lui ? Demande Mathis qui a l'air calme au vu de la situation qui à l'air problématique.

- À vrai dire, j'ai bien une hypothèse mais.. Dit Florian tout en me lançant une oeillade.

- Tu peux le dire, elle est perchée. Lance-t-il tout en restant devant les grandes baies vitrées.

- Bouffon. Soufflé-je

- Je t'ai entendu, Princesse. Dit-il en me lançant un clin d'oeil.

- Donc.. je pense que-

Le téléphone de Florian sonne dans le chalet.

- C'est lui.

Une voix rauque à en donner des frissons parle.

- Swrit.

Un Badboy Pas Comme Les AutresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant