Esquive-Carlando

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Ce n'était pas dans ses habitudes mais cette fois il décida de fuir. Lando n'en pouvait plus il ne parvenait pas à comprendre comment tout a pu tourner aussi mal, comment tout son bonheur a volé en éclat en quelques semaines.

Le britannique a toujours été trop sensible, trop émotif mais surtout trop amoureux, bien trop pour que son petit coeur puisse le supporter. Combien de fois lui a-t on répété de d'y faire attention, combien de fois lui a-t on dis de se protéger de l'amour pour ne pas se retrouver dans cette situation. Seul, à devoir fuir l'homme qu'il aime par tout les moyens possibles. L'homme en rouge qui l'a laissé.

Bien sur qu'il n'en veut pas à Carlos, le jeune s'en veut à lui de l'aimer autant, d'y etre aussi attaché, bien plus qu'il ne le devrait. Son amour lui fait peur tant il est fort alors il parcourt les vallées de son mal etre à s'en rendre malade, attendant que le temps le soigne. Malgré tout il a conscience que ce temps n'arrivera peut etre jamais, le voir tout les week-ends si proche et à la fois si loin le détruit, seule la course le fait se sentir bien. Carlos ne se rend pas compte et ses sentiments ne sont pas réciproques... évidemment, le plus jeune le sait très bien son comportement n'a pas changer envers lui et si avant cela lui convenait désormais il est à bout de force.

Lando a donc pris une décision radicale. Eviter l'homme qu'il aime, éviter de lui parler, éviter de le toucher mais surtout éviter son regard car alors il sera perdu. Les profonds yeux noisettes de l'espagnol ont le pouvoir de le faire chavirer en un instant si bien que toutes ses résolutions seront perdus. Bien sur, cette décision n'est pas sans conséquence, elle lui fait du mal et fait du mal à son amour mais son désespoir est tel qu'il ne sait pas quoi faire d'autre.

La course du grand prix de Singapour arrive avec l'espoir d'un podium après les practices désastreuses de Redbull et une bonne qualif, 4ème et le numéro 55 premier, il n'a pu s'empecher de regarder son résultat.

Se baladant dans les paddocks pour rejoindre le sien il ne s'attend pas à croiser l'espagnol et encore moins que celui-ci, énervé, l'entraine par le bras vers un coin isolé de tout. Le plus jeune légèrement effrayé n'a d'autre choix que de le suivre. De peur qu'il ne s'enfuit Carlos emprisonna son corps en étaux entre ses bras contre un mur. Lando luttait pour ne pas croiser son regard ce qui énerva et blessa profondément le plus vieux.

"Lando...cariño" Il tente de contenir sa colère pour ne pas effrayer l'homme en face de lui. "Il faut que tu m'expliques, je t'en supplie.. j'ai besoin de comprendre ce qu'il se passe. Pourquoi tu t'éloignes de moi, pourquoi tu m'esquives, ça me rend dingue..." Malgré tout sa voix est emplie de tristesse ce qui étonne le britannique, il n'a pas mesuré l'ampleur de ses actes et voulait seulement se préserver. Terriblement honteux les larmes se mettent à rouler sur ses yeux, inondant sa vue alors qu'une main les essuient lentement avant de remonter son menton pour que ses yeux croisent les siens. Il est foutu. Complètement foutu, alors il se lance.

"Carlos je..." sa voix tremble mais il poursuit et les mots se mettent à se déverser, il a besoin de se décharger de ce poids trop lourd à porter quelques en soit les conséquences. "Je n'y arrive plus c'est devenu trop dur, bien trop dur de te voir chaque jour si loin de moi. Tu..tu es parti ! Tu m'as laissé pour Ferrari et c'est normal mais tu me manques tellement." L'espagnol semble vouloir le couper mais il continu. "Je t'aime. Oh mon dieu, c'est juste sorti tout seul, comme euh, désolé de... je, je, je t'aime. J'ai juste... Seigneur je l'ai refait. Je t'aime. Oui, juste, je t'aime et j'ai essayé de ne pas te le dire, j'ai essayé si dur de juste l'écraser, de l'ignorer et de ne rien dire de croire que tout est faux. Et ma copine est une gentille fille oui elle l'est, et elle est mignonne et plus est plus jeune que toi. Et elle m'aimait bien, tu sais, elle m'aimait vraiment. Mais ça n'aurait jamais pu marcher, parce que je t'aime, je suis tellement amoureux de toi, et tu es en moi, c'est comme si tu étais une maladie, c'est comme si j'étais infectée par le virus Carlos Sainz. Et je ne peux juste pas, je ne peux penser à rien d'autre, ni personne et je ne peux pas dormir, je ne peux pas respirer, je ne peux pas manger. Et je t'aime, je t'aime depuis tout ce temps, c'est chaque minute de chaque jour. Je t'aime. Mon dieu ça fait du bien de juste l'avoir dit, je me sens tellement mieux." Les mots de Lando se sont déversés sans plus aucun contrôle et au vu du regard de l'homme en face de lui il aurait surement du se taire mais c'est fait. Encore une fois il a agit égoïstement, cette déclaration ne soulage que lui maintenant il risque de le détester et tout va être pire et..

Sensation exquise. Il ne réalise pas ce qui se produit ni pourquoi mais le résultat est là. L'homme qu'il aime l'embrasse et c'est divinement bon. Tout ces tracas s'envolent comme les papillons de son ventre, ses mains viennent se placer dans les cheveux du plus vieux qui le serre contre lui le plus fort possible, comme s'il avait peur qu'il s'enfuit à nouveau. Le baiser se termine à leur plus grand regret mais il sait que Carlos doit parler. "Amor... tu aurais du me parler de ça bien plus tot.. Ne souffre pas tout seul je suis là. Je suis là pour toi, toujours. Comment pourrais-je ne pas t'aimer. Je t'aime cariño."

Il s'embrassent une nouvelle fois, décidés à laisser cette histoire derrière eux pour avancer ensemble comme ce podium partagé illustrant leurs retrouvailles.







J'suis fier j'ai réussi à caler du Bigflo et Oli et toute une inspiration de Grey's Anatomy, la seconde partie de la déclaration de Lando est à la base la déclaration de Lexie pour Mark que j'adore version modifiée parce que j'arrivais pas à la trouver mot pour mot.

OS Formule 1 (bxb)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant