𝗧𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

25.

PDV de Sarah

Je suis restée au FBI toute la journée, plongée dans des dossiers et des conversations avec des collègues. L'agitation du bureau était familière, mais mon esprit était ailleurs. Chaque minute qui passait me rapprochait de mon objectif, de ma vengeance.

Enfin, la journée de travail a touché à sa fin. J'ai rassemblé mes affaires et suis sortie du bâtiment. Ma voiture était garée à proximité, prête à me conduire vers la prochaine étape de mon plan. Alors que je m'apprêtais à monter dans ma voiture, j'ai aperçu Victor qui s'approchait.

"Sarah," m'a-t-il appelée, essoufflé.

Je me suis tournée vers lui, un sourcil levé. "Qu'est-ce que tu veux, Victor ?"

Il avait l'air anxieux, comme s'il avait quelque chose d'important à me dire. "C'est Jonathan, il n'est pas bien. Il a besoin de toi."

J'ai éclaté de rire, un rire sans joie. "Il est bien naïf de penser que je vais accourir à son secours."

Victor m'a regardée, visiblement surpris par ma réaction. "Sarah, je comprends que tu aies des problèmes avec lui, mais il est en train de sombrer. Il a besoin d'aide, et il a besoin de toi."

J'ai secoué la tête avec mépris. "Il n'a qu'à se débrouiller tout seul. Je porte son enfant, Victor, il m'a renié pour cela en me laissant seule, et je vais faire ce que j'avais prévu depuis le début."

Victor avait du mal à cacher sa frustration. "Sarah, je sais que tu es en colère, mais tu ne peux pas laisser ton enfant grandir sans son père."

Je l'ai regardé droit dans les yeux. "Je préfère que mon enfant grandisse sans son père plutôt qu'avec un criminel pour modèle."

Sans attendre sa réponse, j'ai ouvert la portière de ma voiture et suis montée à l'intérieur. Je savais que ma décision était sans appel. Jonathan avait fait son choix, et j'avais fait le mien. Mon plan de vengeance était en marche, et rien ne m'arrêterait.

Victor a semblé hésiter un instant, puis a finalement sorti son téléphone portable. Il l'a composé rapidement et, après quelques sonneries, Jonathan a décroché.

"Sarah," a-t-il dit d'une voix rauque. "Le pouvoir a toujours un prix."

J'ai serré les dents en entendant sa voix. "Qu'est-ce que tu veux dire par là, Jonathan ?"

Il a ri, un rire cynique qui m'a fait frissonner. "Tu le découvriras bientôt, Sarah. Tout le monde paie un prix pour ce qu'il désire, même toi."

Ma curiosité a été piquée. "Et cette couverture de professeur que tu avais, à quoi servait-elle ?"

Jonathan a marqué une pause, puis a répondu d'un ton détaché. "Elle servait à une chose que tu découvrira"

Je me suis mordu la lèvre, contrariée par sa réponse évasive. "Jonathan, je ne comprends pas tout ce qui se passe, mais je te préviens, je vais découvrir la vérité. Et quand je le ferai, tu paieras pour tout ce que tu as fait."

Il a ri à nouveau, mais cette fois, son rire était empreint de tristesse. "Bonne chance, Sarah. Tu vas en avoir besoin."

Puis il a raccrocha.