POV À LA TROISIÈME PERSONNE
La tempête avait semblé être une rumeur toute la journée, mais maintenant, le ciel était au rendez-vous. Pendant une seconde, comme un couteau attrapant un reflet de lumière et le réfractant en multitude, tout brillait en blanc. Les éclairs divisèrent tout le ciel en deux, et à ce moment-là, ils étaient plus brillants que la lumière du jour. Les sommets des pierres tombales semblaient vibrer comme des lumières stroboscopiques dans une boîte de nuit avant que l'obscurité ne les installe à nouveau.
Elle était agenouillée devant la tombe de sa petite amie. Elle venait souvent ici – après tout, c'est ce que faisait une petite amie en deuil – mais elle se sentait mieux en venant le soir. Enveloppée dans l'obscurité, elle pouvait être elle-même et ressentir ce qu'elle voulait – ce qui, parfois, n'était rien. Un espace de vide caverneux et résonant. Peut-être y avait-il un peu de fierté si elle était honnête. Avec un véritable sentiment de connexion, même si sa petite amie n'était rien de plus qu'un squelette six pieds sous terre. C'est drôle, comme il a fallu la mort pour raviver un lien qui n'existait plus depuis l'utérus. Quoi qu'il en soit, les émotions n'étaient pas appropriées pour un deuil diurne.
L'éclair semblait approprié pour ce soir. Cela fait presque un mois que sa petite amie décède. Et cela a également éclairé quelque chose en elle, une partie sombre d'elle-même qu'elle ne se sentait pas toujours à l'aise de toucher. Au moment dynamique où tout devint lumineux, elle se pencha en avant et posa ses lèvres sur la pierre froide. Elle était certaine que quel que soit le plan d'existence dans lequel sa petite amie vivait, sa tête explosait à cette expression artificielle de tendresse.
Elle avait marché et s'était suicidée sur l'autoroute. La fille que j'aimais plus que tout avait tenté de se suicider pour la troisième fois et y était parvenue. - La fille thaïlandaise a dit dans ses propres pensées
Avez-vous bien entendu, ses copines essayaient de se suicider avant alors qu'elle était encore en vie, mais la fille thaïlandaise la toussait toujours.
"Mon amour, comment vas-tu, cela fait un mois que tu m'as quitté et jusqu'à maintenant je n'arrive toujours pas à croire que tu es parti. Au moins maintenant tu ne ressentiras plus les douleurs que tu ressentais quand tu étais en vie, Je suis désolée mon amour, je ne t'ai pas tenu mes promesses, je suis tellement désolée" dit-elle en pleurant puis soudain un vent froid la serra dans ses bras. C'est comme un indice qu'elle est sur le point de lui dire au revoir.
"Je dois y aller bébé, papa attend à l'hôpital" Elle sourit de douleur, elle a mis une fleur puis elle a soupiré avant de partir.
Je courrais sept miles et retournais jusqu'à sa tombe juste pour lui promettre que je réussirais en tant que combattante comme elle le savait et m'avait dit qu'elle le savait et qu'elle était fière de moi.
Pova de Jennie
g
Il est 5h37 du matin. Je ne peux pas dormir. Encore une nuit agitée. Ce n'est pas un bon début de journée.
+
Cela fait 37 jours depuis la dernière fois que je l'ai entendue
voix. 49 jours depuis que j'ai vu son visage, que je lui ai tenu la main
et l'embrassa sur les joues. D'après elle
calculs, j'aurais dû bien faire maintenant.
Les calculs peuvent être erronés, surtout lorsqu'ils sont effectués par
une fille.
5
Elle va plutôt bien, je suppose. Pourquoi pas moi? Pourquoi je dis ça ? Des questions auxquelles je n'ai pas de réponse.
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