Dur un bateau, en direction des Amériques

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-Arrête de tirer tu vas te faire mal ! Fit une jeune femme à sa voisine
La femme a qui elle parlait tirait comme une folle sur les chaînes à ses chevilles, tellement que ses chevilles étaient en sangs. Mais l'expression sur son visage dissuada sa voisine de continuer à parler.
-Je doit sortir d'ici ! Je doit le tuer ! Je doit... Gnnn...
Elle grimaça de douleur quand la chaîne se serra encore plus et s'enfonça dans sa cheville rouge blesser.
Sa voisine tenta de reculer, coulant s'éloigner de cette femme enrager.
- Tu n'y arriveras pas... attend d'être sur terre pour te sauver au moins...
En effet, peu d'endroit permettait l'évasion sur un bateau, mais elle devait partir, elle devait revenir en France, elle devait le tuer...
-Repose toi tu a les mains en sangs, tu reprendra plus tard...
La jeune femme lâche ses chaînes avec rage et s'assit sur une cause en bois, frottant ses mains douloureusement meurtris par les chaînes en métal.
Sa voisine déchira un bout de sa robe blanche et lui prit la mains
-Dit moi comment t'appelle tu ?
-... Marie...
-C'est beau comme nom... moi je suis Aurélie, tu as quel âge ?
-Tu pose beaucoup de question je trouve, pourquoi faire semblant t de t'intéresser à moi ?
La jeune femme cessa de bander la main de Marie et la regarda tristement,
-Je...je ne fait pas semblant... cela fait 2 semaines que nous somme sur ce bateau, et tu l'a l'air sympathique alors ...
Marie prit le bout de risque des mains de la jeune fille et finit le bandage toute seule.
-Et toi tu as quel âge Aurélie ?
Le visage de la jeune femme s'illumina en entendant la question,
-J'ai 15 ans madame... et...
-J'en ais 19, tu dit que ça fait 2 semaines que nous sommes sur ce rafiot ?
-oui madame cela...
-Arrête je madame tout de suite.
-...bien...
Marie se retourna et recommença à tirer sur ses chaînes, frustrée et surtout bouillonnant de colère, et elle n'avait pas baisser depuis les 2 semaines.
Marie avait mauvais caractère, butée et d'éternités a retrouvé cet enfoiré!
-Pourquoi es tu là Marie ?
Marie cessa de tirer sur ses chaînes et sans regarder Aurélie, dos à elle lui répondit en serrant les dents
-Je préfère ne pas en parler, tout ce que tu doit savoir c'est que je vais sortir d'ici et me venger de celui qui m'a mit dans cette merde !
Marie tira tellement fort que la chaîne sauta en un seul coup, propulsant Marie en arrière, tombant de la caisse.
Aurélie bondit sur ses deux pieds et cria de joie !
-CHUUUUT !!! T'es malade !? Fit Marie, tu veut qu'ils nous entendent ?!
Aurélie plaqua ses mains sur sa bouche, cachant sa joie.
A l'inverse de Marie qui bien que étant joyeuse, s'inquiétait de quelque chose:
L'ambiance était étrange.
C'était trop calme, comme le calme avant la tempête, mais là... aucun pas sur le pont, aucun ordres criées.
Tout les bruits de l'activité d'un navire, m'argüant d'esclaves ou pas, n'étaient pas présents.
BOUM
Un grand bruit suivit un tremblement dans tout le bateau,
-on a heurter quelque chose ! Fit Aurélie
-prépare toi !
Marie sauta sur ses deux pieds et fouilla la cale du bateau à la recherche d'armes.
-Tt sais te battre fit elle  à Aurélie.
Elle secoua la tête négativement, Marie saisit deux couteaux et en cacha deux autres dans sa robe, et un autre dans sa botte droite. Les bruits sur le pont se faisaient entendre.
Aurelie plaqua ses mains sur sa bouche, elle tremblait de peur.
Marie elle, pas du tout, prête à en découdre, 2 semaines de haine refouler sur ses foutus chaînes, pirates ou autres ennemies , elle était prête !
Les coups de feu se faisaient entendre, les coûteux s'entrechoquaient, les cries retentissant glaçait le sang de Aurélie, et attisait l'énergie de Marie, elle n'avait pas ressentit cette émotions depuis l'attaque de son village par les anglais, avant son départ pour Paris.
Marie se campa sur ses deux jambes, Aurélie baissa les yeux et remarqua un détail qui lui ait échappé
-Marie...ta jambe...
Marie ne l'écoutait pas, elle savait de quoi elle parlait, sa jambe avait été mutilé d'un côté et de l'autre...
-Marie...il te manque une jambe ?!
Marie serra les dents, de consentement sur l'extérieur ou les cries avaient diminué.
Des bottes lourdes retentissaient sur le pond, un homme sûrement s'avançait vers la trappe, il ouvrit et commença à descendre.
Marie certifia encore une fois que la caisse de couteaux était à sa porter, et dès que l'homme montra sa tête elle lança un premier couteau. Touchant l'homme en pleine poitrine.
Aurélie commença à reculer de peur, Marie lui tendis un couteau en disant rapidement sans quitter l'homme des yeux
-crochète ta chaîne dépêche toi !
Elle prit le couteau et se mit à l'ouvrage en pleurant.
Et occupe toi des autres !
-des autres ?! Fit aurélie ne comprenait rien
Elle tourna la tête et vit enfin, dans les sacs en toile, des enfants étaient là... depuis deux semaines, nourrit quand les soldats remplissaient les sacs tout les deux jours...
-Dépêche toi merde !!!
Aurélie tremblait, mais obéis courageusement.
Marie elle, ne quittait pas des yeux l'homme qu'elle avait blesser, il était tomber sur les marches et gémissait de douleur. Il leva les yeux vers Marie et fronça les yeux, retira le couteau de sa poitrine et remonta.
Marie fronça les sourcils, il n'étiras pas un pirate, à part si les pirates avait une passion pour les tatouages, les haches, les peaux de bêtes et parlaient le nordique.
Elle le savait, et alerta Aurélie et les enfants
-Ce sont des vikings, ils ont dut penser que ce bateau avait des marchandises précieuse.
Elle se retourne pour voir les enfants, aurélie ouvrait au couteau le dernier sac, laissant sortir les derniers enfants
-Ils sont plus de 30 enfants ! Dit aurélie
-tant mieux on va se battre !
Les enfants avaient entre 6 et 15 ans environ, elle poussa du pieds la caisse et parla fort à leurs intentions
-Bien les enfants vous m'entendez tous ?! La haut ! Il y a des vikings, on va se battes ! Ils ne faut pas mourir c'est clair !
Le silence accueillit la déclaration de Marie, elle s'adoucît et s'accroupît auprès d'un petit garçon.
Elle eut un pincement de cœur quand il se frotta les yeux, fatigué et sûrement apeurer... elle lui prit la main et lui dit
-Ne te frotte pas les yeux tu as les mains sales... tu t'appelle comment ?
-...j'ai peur...
-Je sais...c'est normal... fit elle doucement,
Marie lui ouvrit les bras pour lui fiere un câlin, il s'y jeta et commença à pleurer bruyamment, d'autres enfants voulurent un câlin, ils passèrent au moins 10 minutes à rassurer les enfants, privé de familles et d'affection... vendues pour la plupart, venant des quatre coins du mondes, depuis plus ou moins longtemps présent sur le bateau...
Marie se leva et prit le petit garçon dans ses bras, dépassant les autres en tailles, elle recommença.
-Les enfants, je sais que c'est très dur... mais je vais vous demander un gros effort...
Marie marqua un silence, puis releva la tête et dit de manière assurer
-je vais vous demander de rester en vie ! Quand les méchants entreront, je veut que vous restiez derrière moi ! Si vous voyez une occasion de sortir... faire très attention, soyez toujours par deux, vous devrez atteindre les barques dehors et monter dedans !
-c'est quoi les barques ? Fit le petit garçon
-ce sont de petit bateau...
Marie posa le garçon et grava un dessin sur une planche de bois, afin que même les enfants ne parlant pas français comprenne.
Marie et Aurélie ainsi que les plus grand expliquèrent tout le plan, et les enfants acquiescèrent, ils prirent chacun un couteau, apeurer pour la plupart.
Marie serra les dents, équeurée par la vision.
Elle se tourna et ordonna de se cacher tandis qu'elle reprit un autre couteau, la trappe s'ouvrît tandis que le jeune garçon lui prit la main. Elle le repoussa mais il prit son couteau et se plaça à côté d'elle
-Moi aussi je veut me battre...maman...
Marie n'eut pas le temps de réagir que un homme descendit, elle prit le garçon par la main et le poussa derrière une caisse.
-Je suis désolé mais il est hors de question que tu meurt !
L'homme descendit, un père à la main, il baissa la tête pour entrer dans la cale, il fronçais les sourcils et se préparait à affronter celui qui avait oser blesser son camarades. Mais fut étonné de voir une jeune femme, cheveux en bataille, avec une seule jambe, armée de plusieurs couteaux simple, déterminée à protéger des enfants cachés derrière différentes caisses.
Sa gorge se serra quand il vit le regard de Marie, déterminé et menaçant, un regard de vengeance pour quelque chose, pour quelqu'un...
Sa poigne se desserra autour de son épée et il soupira
-Ce n'est pas ce que j'avais prévue...
Marie se prépare à une attaque, mais ne voyant aucune agressivité de sa part, elle s'élance en première, sans cries d'attaque, elle brandit son arme, se remémorant les conseils du soldâtes qui lui avait appris à se battre dans son village, le seul qui ne le prenait pas pour une folle.
Elle planta deux couteaux, l'un dans le bras a l'épée et l'autre entre le coup et l'épaule gauche. Elle recula et pivota son bassin, leva la jambe et frappa l'homme à la tempe l'envoyant valser dans des caisses.
-dépêchez vous !!! Fit elle aux enfants
Ils sortirent tous et se ruèrent à la sortie, attendant le signe de Marie qui vérifiait si les ennemis étaient encore présent.

Tu paiera pour tes crimesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant