Chapitre 34 : Une révélation

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Il s'asseya sur le canapé du salon mais je lui proposa de monter dans ma chambre au cas où Vincent descendrait et commencerait à me gueuler dessus.

On s'asseya sur mon lit.
Moi : Alors, je t'écoute!
Julien : Déjà je voudrais savoir pourquoi tu ne réponds plus à mes messages, pourquoi tu m'évites, pourquoi tu me parles méchamment et surtout pourquoi tu t'es enfuis?
Moi : Je n'ai pas envie de te donner les raisons de ces actes!
Julien : Tu as intérêt à me dire, sinon je vais rester encore longtemps!
Moi : Mais pourquoi tu viens me faire chier chez moi, je suis rien pour toi! Pourquoi tu peux pas te détacher de moi!
Julien : Léa, justement tu n'es pas rien pour moi. Et je ne peux pas me détacher de toi..
Moi : Comment ça?
Julien : J'ai essayé de t'oublier depuis que l'on s'est rencontrés mais je n'y arrive pas.
Moi : Mais on se connaît qu'à peine!
Julien : Et bien moi j'ai l'impression de te connaître depuis des années.
Moi : Je ne comprend pas où tu veux en venir Julien..
Julien : Léa?
Moi : Oui?
Il y eu un non silence et il reprit.
Julien : Non rien..
Moi : Mais dit moi!
Julien : Je ne peux pas!

Et là, il se leva soudainement et sortit de ma chambre. Je décida de le suivre et je le rattrapa par le bras avant qu'il ne parte de la maison.

Moi : Qu'est-ce qu'il se passe bordel? J'y comprend plus rien!
Julien : Je..
Moi : "Je" quoi? Julien!

D'un seul coup je fus prise d'un élan d'adrénaline et je déposa mes lèvres sur les siennes. Il fût très supris et moi de même. Je me décolla de lui pour qu'on reprenne nos souffles.
Il regardait mes lèvres puis mes yeux et il commença à me caresser la joue. Je ne comprenais pas ce qui se passait..
Julien : Léa, je suis fou de toi.. Depuis le jour où je t'ai vu sur le banc dans le parc... Je te trouvais magnifique...

Je lui sauta au cou et l'embrassa à nouveau. Il me serra fort dans ses bras, je m'y sentais tellement en sécurité. Son parfum était divin.
Mais est-ce de l'amour que j'épprouve à son égard? Je le découvrirai très bientôt.
Je ne pouvais plus rien dire, ce qu'il venait de me dire m'avait chamboulé.
Julien : Mais je veux te découvrir encore plus pour pouvoir te dire que je t'aime.
Moi : Je..suis d'accord..
Il me fit un bisou sur la joue
Moi : Faut que je t'avoue quelque chose..
Julien : Oui?
Moi : Si j'ai réagis assez méchamment avec toi c'est parce qu'à la rentrée tu m'avais à peine calculer et tu t'es lié d'amitié avec Margot et je vous voyais très proche, très complice et ça m'avait contrarié..
Julien : Tu étais jalouse?

Je commença à rougir.
Moi : C'est possible..
Julien : Ah j'adore les filles jalouses.
Puis il m'embrassa tendrement.

Il était 23h30 et il devait partir..
Je lui fis un chaste baiser et il partit.

Il était 8h15, je me leva.
Je m'habilla d'un jean slim bleu clair, un débardeur noir et un perfecto. Je coiffa mes cheveux en une haute queue de cheval. Je pris un biscuit puis mon sac et me dirigea vers mon arrêt de bus. J'avais les yeux rivés sur mon téléphone quand je rentra dans quelqu'un. Je leva immédiatement la tête et vois un mec me dévisager.

Moi : T'as finis de me dévisager!?
.... : Déjà dit pardon non!!
Moi : Désolée, je m'excuse pas pour des chieurs comme toi!
.... : Répète ce que tu viens de dire là!
Il m'attrapa mon poignet et le serra très fort.
Moi : Bon ok, excuse moi.
Il me lâcha.
.... : Petite pute va!
Moi : J'te permet pas petit con!
Il se retourna à vive allure vers moi mais je courrai et bien sûr il me poursuiva. Et avec beaucoup de chance, le bus venait d'arriver et je rentra immédiatement dedans et le conducteur ferma les portes au nez du mec qui voulait m'agresser.

J'arriva devant le lycée et je vis Julien mais je n'osa pas aller le voir parce qu'il était avec Margot et un de ses amis. Donc je me dirigea vers mes amies, je leur fis la bise et on entra.
J'alla à mon casier, prit mes affaires et au moment où j'allai fermer mon casier quelqu'un le claqua. Je me tourna et c'était l'inconnu de tout à l'heure.
.... : T'as bien réussi à t'échapper hein petite garce!
Il me plaqua à mon casier et mis son avant bras en dessous mon cou.
Moi : Tu peux me lâcher s'il te plaît! Tu me fais mal!
Tout à coup je sentis mon agresseur progeté loin de moi, j'ouvris les yeux et vis ...

Un Drame InattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant