Je regarda les boîtes en formes de cylindres où l'on pouvait apercevoir écrit "Somnifères". Mais pourquoi mon frère avait pris des somnifères ?
J'essaya de le réveiller sans succès.
Il fallait tout simplement que j'attende qu'il se réveille.
J'alla dans ma chambre, déposa mon sac, sortis mes affaires de mon sac et fis mes devoirs.
J'étais sur mon téléphone : je discutai avec mes amies. Il était 19h00 et mon frère n'était toujours pas réveiller et bien sûr mes parents étaient en voyage d'affaires. J'étais toute seule avec le corps de mon frère sur son lit. Je décida de préparer à manger.
Il était 20h30 et j'entendu quelqu'un descendre des escaliers.
Vincent : Ça sent bon!
Moi : Vincent, faut que je te parle!
Vincent : Déjà bonjour non?
Moi : Non, viens ici!
Vincent : Ok ok!
Il s'approcha de la cuisine et s'assis sur un tabouret en face de moi.
Vincent : Je t'écoute!
Moi : Pourquoi tu dormais?
Vincent : Quelle question!
Il commença à rigoler mais il s'arrêta immédiatement quand il vu que je ne rigolais pas du tout.
Vincent : Bah j'étais fatigué!
Moi : Pourquoi y'avait- il des somnifères sur ta table de chevet?
Vincent : Ça ne te regarde pas!
Moi : Bah si justement!
Je commençais à élever la voix.
Vincent : Déjà tu vas baisser d'un ton avec moi, je suis ton frère, pas ton pote et je suis majeur alors je sais ce que je dois faire! C'est pas toi qui va me dire ce que je dois faire tout de même!
Il remonta les escaliers sans que je ne puisse ajouter quelque chose.
Cette conversation ne m'a pas donnée de réponses à ce que je voulais savoir alors je décida d'appeler Clarisse.
Conversation téléphonique :
Clarisse : Allô!?
Moi : Salut Clarisse!
Clarisse : Hey ça va?
Moi : Mouais et toi?
Clarisse : Ouais ça va. Mais toi ça va pas?
Moi : Personnellement ça va mais c'est Vincent..
Clarisse : Qu'est-ce qu'il a?
Moi : Il a prit des somnifères et il a dormi plus de 5h..
Clarisse : Pourquoi ?
Moi : Bah justement je n'en ai aucune idée..
Clarisse : Ah! Je pense savoir..
Moi : Oui ?
Clarisse : J'ai rompu avec lui..
Moi : QUOI?! Tu es sérieuse? Pourquoi je ne suis pas au courant ? Et pourquoi avoir rompu?
Clarisse : Oui.. Parce qu'il ne voulait sans doute pas que tu t'inquiètes pour lui.. Et j'ai rompu car tout simplement il est excessivement jaloux et qu'à un moment d'accord mais à force c'est lourd Léa..
Moi : Je comprend mais si j'ai bien compris il ne le supporte pas.. Et il se fait dormir toute la journée pour pas y penser..
Clarisse : Je suis désolée Léa mais tu sais très bien que j'ai beaucoup d'amis garçons, que je vois assez souvent et que s'il ne me fait pas confiance, je n'y peux rien..
Moi : Et s'il changeait?
Clarisse : Je n'attend que ça!
Moi: Bon d'accord je te tiens au courant!
Clarisse : Ça marche, bisous!
Fin de la conversation téléphonique
J'alla dans ma chambre et élabora un petit plan dans ma tête.
Mon plan :
-Prendre les somnifères dans la chambre de Vincent dès qu'il aura quitté sa chambre et les cacher.
-Demander à ses amis de venir le voir souvent pour qu'il puisse penser à autres choses sans dormir.
-Lui organiser un rendez-vous avec Clarisse pour qu'ils puissent mettre les choses au clair et peut être se remettre ensemble.
Pendant que je pensais, mon téléphone n'arrêtait pas de vibrer.
Je me demandais bien qui pouvait me soliciter à ce point : Julien!
6 messages ;
-"Léa, pourquoi tu m'as répondu et es partis de cette manière?"
-"J'aimerai avoir des expliquations demain."
-"À moins que tu m'expliques maintenant?"
-"Léa, bordel!"
-"Je ne peux pas rester comme ça, sachant que tu ne me réponds pas."
-"Je suis là."
Au même moment où je lis le dernier messages, un bruit retentit du rez de chaussé. Non! Ce n'est pas lui!
Je descendis les escaliers à une vitesse incroyable. Mon dieu! Il est 22h et il est devant ma porte d'entrée. Moi : Qui est-ce?
... : Bonjour Madame, pourrai-je parler à Léa s'il vous plaît? Je suis un ami.
Il croit que c'est ma mère, c'est marrant.
Moi : Elle n'est pas là elle est sortit.
... : Pourrai-je l'attendre dans sa chambre s'il vous plaît, c'est assez urgent!
Moi : Euh ..
J'ouvris la porte d'entrée et j'eus le droit au regard énervé de Julien devant moi.
Julien : Va si fait moi tourner en bourrique aussi! Je peux entrer?
Moi : Je suis désolée, je n'ai rien à te dire.
Julien : Bah moi j'en ai!
Je le laissa entrer avant qu'il n'explose.
