Tout un crique.

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Tout le monde s'assoie donc avec moi à table.

Arin et Minnie s'assoie côte à côte et essaye la nouvelle panoplie de gloss et rouge à lèvre que la blonde veut "absoooolument" faire essayer à Minnie. Non pas que Minnie n'est pas jolie avec ce rose sur les lèvres, mais je choisis d'écouter Iseul et Hana discuter de leur dernier comics Batman. Apparemment Iseul a beaucoup aimé que le Joker devienne le "gentil" et même un grand politicien, mais pas Hana, elle trouve qu'ils ne sont pas allez asses loin, et on mal exploité les méchants. Je suis très concentré sur ce qu'elles disent, quand Sia me pique mon dessert en riant. Je fronce le regard et lui demande en souriant jaune :

"Rend le moi Sia, j'adore la compote moi. "

Elle glousse encore et se lève en disant :

"Mais enfin elle est à la mangue, c'est la pire !"

Mais. Je suis pas du tout d'accord ! Hana, super investie lui lance un beau :

"Ta gueule Sia ! C'est hyper important là !"

La plus grande lui tire la langue et lui répond en me regardant de nouveau :

"Qui aime bien châtie bien !"

Comme Iseul et Hana parlent plus fort en faisant des grands geste au dessus de leurs comics, on commence à se faire beaucoup remarqué. Je laisse Sia gagner et tente de me faire petit. Mais une voix familière se fait entre du côté des deux jolies geeks :

"Oh putain vous l'avez fini ou pas ?? C'est nul pas vrai ??"

La plus pulpeuse ravie, s'exclame :

"On est d'accord ! Enfin !"

En plein traquenard, Iseul s'indigne encore plus fort :

"Mais putain, arrêtez de faire chier les puristes là !"

C'est Jin, l'ami de NamJoon qui a parlé et qui prend une chaise pour se mettre à coté d'elles et les rejoindre dans leur grand débat. Mon sourire s'agrandit encore quand je vois débarquer toute la troupe de NamJoon. 

JiMin s'assoie avec Minnie et Arin, il veut "absoooolument" sa marque de rouge à lèvre. Les deux plus petits préfère entourer Sia et la draguer lourdement. Elle ne se laisse pas faire et ils repartent bredouille. Mais au moins ça a occupé la grande brune, le temps que je puisse m'éclipser pour rejoindre NamJoon qui me faisait signe de l'autre côté de la baie vitrée.

En ouvrant la porte, une bouffée d'air fraie me caresse les joues. Il fait vraiment bon dehors. Je trottine sur les feuilles craquantes et oranges et me retrouve devant un NamJoon toujours aussi souriant. 

Je le remercie en m'appuyant comme lui à la baie vitrée :

"-Aaah merci...il com-

-...commençait a y avoir trop de monde ? J'avais cru comprendre !"

Tout content de le voir je lui demande :

"-Toi ça ne t'étouffe pas trop tout ce remu ménage ?

-Oh non, je les ai choisis pour ça tu sais.

-Ah oui ?"

Soudain il devient très sérieux, mais aussi nostalgique :

"J'ai l'impression des les connaitre depuis ma naissance. Ils sont la famille cool et dégantée que je n'ai jamais eu."

Je lui demande un peu plus bas :

"-Tu as des soucis avec ta famille ?

-Oui. Mais ça pourrait être pire, j'ai pas à me plaindre."

Cette fois, son rire était plein de gêne. Je reprends, pour essayer de le remettre à l'aise :

"-Mon père n'a jamais été là pour nous tu sais. Il est parti, en laissant ma mère sans boulot, avec deux enfants à nourrir. Aujourd'hui encore je ne suis pas sûr de savoir comment elle s'en ai sorti, mais tout ce que je sais, c'est que mon père a mis des mois a signer les papiers du divorce, des années à venir chercher ses affaires, mais 5 minutes pour nous remplacer. 

-Désolé, je ne savais pas...

-Il a une autre famille maintenant. 

-Et...tu t'entends bien avec ta mère ?

-Oui, ma mère et ma petite sœur sont ce que j'ai de plus précieux au monde. 

-C'est merveilleux...je suis content que tu ai des personnes comme ça dans ta vie, Yoon-Gi."

Nous échangeons un regard doux, il se s'en mieux je crois. Mais je n'en ai pas beaucoup appris sur lui. Peut être que cela viendra plus tard. Moi j'ai eu le temps de faire le deuil d'une famille parfaite. Lui non. 

Prend ton temps NamJoon, je peux attendre. 

NamJoon fronce les sourcils et sors son téléphone. Il bug un instant et marmonne :

"Ah. Je connais pas ce numéro."

Il laisse sonner et me dit en touchant mon épaule avec la sienne :

"On y retourne ?"

Je hoche la tête et le suis. 

Et je reprend enfin mon souffleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant