Gojo Satoru x oc "Devil Eyes"

Chapitre 13

Pendant que Satoru, Toge et Yuta sont en mission, de mon côté, je suis en train de former Maki et Panda sur un tout autre sujet.

- Madame Meiyo, vous êtes sur que la manipulation mentale et physique et dans le programme d'exorcisme ? Demande la jeune femme.

- Ça ne l'est pas, mais la manipulation est l'une des règles fondamentales de survie. Tu veux mourir jeune Zenin ? Dis-je de façon hautaine.

- Non.

- Dans ce cas laisse faire la pro. Dis toi que si tu sais manipuler les personnes, tu ne pourras donc pas te faire manipuler. C'est aussi simple que ça. De plus, Zenin, nous sommes des femmes. Ce qui signifie que nous sommes plus intelligentes que les hommes.

- Que voulez-vous dire par là ? Me demande Panda.

- Il n'y a pas plus simple qu'un homme a manipuler. Il suffit de jouer de nos atouts, de lui faire croire que l'on s'intéresse à lui ou que nous sommes un minimum bête, il va penser qu'il nous plaît et il nous reste plus qu'à entrer dans sa tête. Un homme ne sachant penser qu'avec sa bite, l'histoire est vite réglée.

- C'est mesquin d'avoir ce type de comportement madame. Soupire Maki.

- Être plus intelligent que les autres n'a rien de mesquin. C'est simplement une nouvelle fois un autre signe de supériorité de ma part. Nous vivons dans un monde où nous sommes obligés de nous montrer meilleur que tous.

- C'est égoïste de penser comme ça madame Meiyo. Soupire Panda.

- J'ai toujours pensé à moi et je penserai toujours à moi. Si vous êtes intelligent, vous ferez la même chose.

Satoru rentre dans la classe accompagné de Toge et Yuta, et c'est à ce moment là que je décide de mettre en pratique ce que j'expliquais précédemment.

- Regardez le maître à l'œuvre et prenez des notes les gosses.

- On vous regarde.

Je vais avoir du fil à retordre car Satoru ne m'a pas adressé un mot, chose qui n'arrive jamais d'habitude, ni même un regard. Ok donc là, il me fait carrément la gueule.

- Dit Satoru.

- Quoi.

- Tu veux bien payer le restaurant de ce soir ?

- L'ambiance aurait été comme d'habitude, j'aurais dit oui, mais vu le sujet qui va peser à table, je ne paierai rien pour toi.

Je me lève de ma chaise et m'approche de lui tout en frôlant ses lèvres avec les miennes avant de rejoindre son oreille pour lui susurrer quelques mots qui fonctionnent toujours sur lui.

- Je porte les sous-vêtements que tu adores et je suis prête à ce que tu me traites de la façon qui te chante après le repas.

- Vu le salaire qui t'es proposé en Russie, je ne pense pas que tu sois en difficulté financière, et que par conséquent, je ne débourserais plus une seule thunes pour toi hormis si tu reste ici Athéna.

- On en parlera ce soir, mais quand je vois ta réaction, crois moi que je serai mieux là-bas qu'ici avec toi.

Je le bouscule et commence à sortir de la classe pendant qu'il m'interpelle.

- Tu vas où ? Me demande-t-il à moitié intéressé.

- Voir Yaga pour confirmer la proposition de poste.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, que je suis déjà en route vers mon objectif.

Comme d'habitude, j'entre sans frapper, et je ne prends même pas la peine de m'installer. Il est en pleine réunion, mais je m'en bat la race.