Chapitre 7

1 0 0
                                    


PDV d'Amy :

Nous sommes lundi est lajournée s'annonce comme toutes les autres. Je suis le cours de M.Camps, je vais manger en vitesse pour pouvoir prendre mon temps avecCerise.

Je descends à l'écurie,j'ouvre la porte, personne n'est là. J'ai pris l'habitude maintenantde travailler en autonomie. Je chantonne, j'ai remarqué que ça mepermettais de garder mon calme et donc de calmer les peurs de Cerise.J'arrive de plus en plus facilement à l'attraper, je suis fière denos progrès à elle comme à moi, elle m'apprend autant que je luiapprends. Le licol mis je l'amène au manège et cette fois elle mesuis très facilement. Je ferme la porte du manège plutôtrapidement, de peur que ce moment de complicité ne disparaisse. Maisquelques instant plus tard j'entends la porte de l'écurie s'ouvrirj'espère que ce n'est qu'un ouvrier agricole qui vienne mettre dufoin mais au moment où je lève la tête je le vois, lui, Antoine setenant au niveau des tables du jury. Ma surprise fut suivi d'un élande dégoût en le voyant, son regard est rempli de malice et derancœur. Je souffle agacé de sa présence.

-C'est maintenant que tu te décideà me donner cours.

-Mademoiselle, je vous pris desurveiller votre langage, a partir de maintenant je suis votreprofesseur et vous mon élève et rien d'autre. Nous allons commencerle cours.

Ah d'accord il veux mettre de ladistance très bien. Je vais la mettre mais je vais aussi bien enjouer. Il pense me faire du mal, pas de soucis avec ce que j'aienduré ces dernières années ce n'est pas un garçon immature quiveux mettre de la distance parce qu'il est frustré qui vas me fairedu mal.

-Je ne souhaite pas VOUS avoircomme professeur, Je me débrouille depuis plusieurs semaines sansVOUS. Pourquoi VOUS présenter maintenant ?

J'insiste bien surles « vous » pour qu'il comprenne que j'en ai rien àfaire de ça petite crise existentiel.

-Je prends mes responsabilités etje ne vais faire que vous donner cours.

-Vous je ferrais rien car à la finde cette heure j'irais voir la directrice pour changer d'enseignant.

-Je suis si nul que tu veuille mechanger. Tu le sais, tu as était formé par mon père tout commemoi, si tu en prend un autre, il changera totalement ta méthode.

-VOUS n'êtes pas nul maisincapable de mettre vos sentiments et votre ressentiment de cote donc je préfère encore avoir à subir l'autre que de subir VOTREmauvais caractère MONSIEUR. Je VOUS rappelle que VOUS avez souhaitéle vouvoiement MESSIRE.

-Tu me fait chier, Amy, je suisvenu te donné cours comme à n'importe quel élève, donc au moinspour cette heure comporte toi comme tel.

Je décidetravailler la jument, à un moment mademoiselle charge mais je laconnais cette fripouille, elle le fait à chaque fois qu'elle n'estpas contente que je ne la laisse pas faire ce qu'elle veut donc jeclaque mon stick dans le dos et elle reprends l'exercice. Je continueet vois que la fin de l'heure arrive, Monsieur n'a pas dit un motdepuis que j'ai commencé et il me dit qu'il veut débriefer cecours, bon et bien nous allons débriefé.

-VOUS voulez débriefer quoi ?

-Premier point arrête tonagressivité, je te met au même pied d'égalité que tes camaradeset deuxième j'ai deux questions pour toi je veux que tu y répondefranchement.

Aux même piedd'égalité, il me fait bien rire, je l'ai vu travailler avec unautre élève dans le rond de longe extérieur et il n'était pasplanté à l'extérieur en ne lui donnant aucune consigne. Et c'estquoi ses questions.

-Quoi quelles questions ?

-Pourquoi tu es parti sans rien medire ? Et est-ce que tu comptais me recontacter un jour ?

Je ne veux pas enparler qu'est ce qu'il ne comprend pas, et je ne voulait plusrepensait à cette incident donc j'avais décidé de ne plus revoirpersonne.

-Pour être franche, je ne souhaitepas parler des raisons de mon départ et pour l'autre questions, nonje comptais avoir mon diplôme et partir. C'est bon vous allez vouscomporter comme quelqu'un d'adulte ? Respecter mes choix ouvous allez continuer à jouer l'enfant parce que ça m'agace.

-J'essaye de comprendre pourquoi mameilleure amie est parti du jour au lendemain en pleine nuit. On estsimplement venu me voir en me disant que tu étais parti dans la nuitet que tu ne reviendrai pas.

Je comprend mieux on ne lui aabsolument rien dit de ce qu'il s'est déroulé dans les internats,ça aurait nuit à la réputation de l'établissement. Je décide departir car sinon j'aurais déversé ma haine sur lui et c'est un desseuls élèves qui ne me frappais pas quand je me douchais en sortantdu cours d'équitation, ne me faisait pas tomber dans les couloirs oule pire n'ouvrait pas la porte de la salle de bain dans ma chambrepour me tabassé au point où les surveillantes devaient venir lesarrêter et me prendre dans leur chambre pour me soignait.

Ces souvenirs me font partir en crised'angoisse dans la monté. Mon vieux réflexe revient je me cachederrière la chaufferie du bâtiment de mécanique pour essayer dereprendre mes esprits. Quand ma crise d'angoisse est fini je sors etpart au parking, la c'est sûr je rentre chez moi. En arrivant je mejette sur mes médicaments pour m'aider à me calmer totalement carles souvenirs essayent de refaire surface, heureusement que mapsychologue m'avait préparer à ça.

Je me met dans ma chambre sous macouette en boule. J'entends la porte d'entrer s'ouvrir mais je n'yprête même pas attention. J'entends Édouard m'appeler d'en-bas,je n'ai pas la force de répondre, il monte et toque à ma porte,l'ouvre doucement et quand il voit ma tête et ma position il fonceprès de moi et me calme comme il peut. Il descends faire le repas etme monte une assiette et reste jusqu'à ce que je m'endorme. Je meréveil à 13h car Édouard à éteint mes réveils, je décide de nepas aller en cours aujourd'hui ni demain on verra par la suite. Jepasse ma journée blotti dans mon lit. Édouard a demandé à Duncande passer à midi pour vérifier mon état, pour essayer de me fairerire il a sauté tel un crapaud sur mon lit, j'avoue que ça remonteun peu le moral de voir que certains sont conciliant et attende queje sois prête à en parler et en attendant reste près de moi.Quelques minutes après le départ de Duncan, je reçoit un appel,c'est le lycée, ça doit être un professeur qui s'inquiète. Jerépond avec ma petite voix cassé par les pleurs de la veuille.

-Amy, c'est Lucas, tu vas bien ?

-Comment tu as eu mon numéro ?

-Il est dans ton dossier scolaire.

-Tu n'as pas aller fouiller mondossier scolaire pour avoir des informations personnelles et àpasser des appels personnels du lycée, si je ne viens pas c'est queje ne suis pas en état. Tu n'as en aucun cas le droit d'utiliser taposition de moniteur pour prendre des informations personnelles. Aurevoir et on se reverra quand je reviendrais.

Je raccroche etappelle le numéro du directeur directement, il répond rapidement.

-Bonjour, c'est Amy Parker, Jesouhaite que mon dossier scolaire soit placé en sécurité et censuré, pour ma sécurité je l'avais bien précisé et vous avezl'injonction du juge. Appliquer la s'il vous plaît.

-Amy, que s'est-il passé pour quetu réagisses comme ça ?

-Une personne vient de m'appelersur ma ligne réservé au lycée. Rien de grave une personne quivoulait prendre de mes nouvelles mais ça aurait pu être plus gravesi c'est une personne mal intentionné qui récupère cesinformation, dans ce dossier il y a mon adresse je vous rappelle.

-Je vais mettre ton dossier dans lecoffre numérique et en laisser une copie ou toutes tes informationspersonnelles sont supprimé à la vie scolaire pour ne pas éveillerles soupçons.

-Faites donc ça. Bonne après-midiMonsieur.

-Bonne après-midi Amy.

Bon je n'en veuxpas à Lucas mais il n'a pas le droit de faire ça. Maintenant jesuis inquiète de qui a mon adresse, je descend en courant fermé laporte d'entrée qui est blindé et les trois verrou que j'ai faitrajouter et remonte me mettre dans mon lit.


5 ans aprèsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant