Chapitre 10

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Unbruit me réveille en sursaut, l'infirmière arrête la machine quibiper et manipule Amy pour ne pas que ça recommence.

-Cen'est rien calmez vous, la sonde s'était boucher ce n'est pas trèsgrave.

-Merci.

-Ellevas s'en sortir c'est une battante, elle nous l'a déjà prouvé.

-Je peux vous poser desquestions ?

-Si je peux vousrépondre je le ferais.

-Est-ce qu'elle souffre ?

-Non

-Elle nous entend ?

-Il y a de forte chance

-Vous étiez là ladernière fois ?

-Oui je suisl'infirmière qui la suis, où qu'elle aille j'y vais.

-Pouvez vous me direcomment je dois me comporter pour être au pré d'elle.

-Votre présence ne doitjamais être étouffante, proposer lui votre épaule pour la soutenir mais jamais au grand jamais vous ne devez la confronter, elle a déjàun psy qui la met face a ses traumatismes. Vous devez être son bolsd'air. Si je ne me trompe pas vous devez être Antoine.

-Oui mais comment...

-Elle parlez de voustrès souvent pendant la rééducation « lui il ferrait ça »,« je veux qu'il voit met progrès », « c'est ungars super »

-Alorspourquoi je n'ai rien su ? Malgré tous mes appels, mes SMS etle reste pourquoi on ne m'as rien dit ?

-Parceque à ce moment la elle a eu un blocage, elle était en fauteuil,elle ne savait pas si elle pourrait marcher ou remonter à chevalet vous enchaîniez les compétitions et vos réussites ne faisaitque la renvoyer à sa condition. Ses progrès ont stagné et sesépreuves ont commencé à s'accumuler, à ce sujet je ne sais pasbeaucoup de chose à part que ses parents jugeaient qu'elle n'enfaisait pas assez donc adieu les affaires d'équitation, les livres à ce sujet et tout ce qui était en rapport avec.

-C'esthorrible...

-Jepense que si vous ne voulez pas la perdre essayer d'être le garçonqu'elle nous décrivait, doux, gentil, patient et présent. C'esttout ce que je peux vous dire.

Monregard sur son visage, elle a l'air si paisible maintenant. Jen'arrive pas à croire qu'elle me décrivait comme ça au pré desautres.

Jepose ma tête sur sont lit et écoute ses respirations qui me paressesi artificiel. Paradoxalement ce son m'apaise et je fini par sombrerdans un sommeil profond. Les rayons du soleil a travers les rideauxde sa chambre viennent se poser sur mon visage et me chauffent lajoue ce qui me réveille. En ouvrant les yeux je vois sa frimoussecrispé, je me relève en une seconde et appel une infirmière. Quandelle arrive enfin elle lui donne je ne sais quoi qui détend sestraits je fini par me poser dans le fauteuil et je regarde des vidéosde nous d'il y a 5 ans et je me souviens de ce sentiment de sérénitéqui m'envahissait, me voir sourire et rire comme je n'ai pu su lefaire depuis me fait mal. Je ferme le dossier que j'ai créé avectous nos souvenirs et m'enfonce dans ce siégé très inconfortabletout en regardant le plafond. Mon téléphone se met à sonner, cettemusique que je n'avais pas entendu depuis longtemps, notre musique,celle sur laquelle on s'arracher la gorge. Une larme m'échappe,qui a oser. Je fini par le prendre dans ma main mais le son s'arrêteinstantanément et je peux voir que c'est mon père, je lerappellerai plus tard. Une envie soudaine de lui faire un câlinmonte en moi, tout le manque de ma meilleure amie vient de fairedisparaître la rancune et la souffrir comme si mon corps venais decomprendre qu'elle est vraiment là. Je m'assois sur le bord de sonlit et je la regarde vraiment pour la première fois depuis qu'elleest revenu. Son corps n'étant couvert que par sa blouse d'hôpitalet par un drap que l'infirmière a oublier de remonter je peux voirqu'elle a perdu beaucoup de poids, des cicatrices sur son flancdécouvert et une cicatrice dans la base de son épaule. Je commencea avoir mes neurones qui se connectent et je prend délicatement sesmains pour mieux voir ces poignets sur lesquels les cicatrices descarifications sont plus nombreuses qu'auparavant. Ces constatationsme choque. Je n'ai pas été assez accessible pour qu'elle sache quemême si elle était plus capable de monter j'aurais été présentpour elle. Quand j'allais reposer sa main ses doigts se ferment surles miens et les images de nous nous tenant la mains sur les podiumss'immiscent dans mon cerveau, la douleur dans ma poitrine me coupequasiment le souffle. Quand j'arrive enfin a retrouver mes espritsses longs doigts sont entrelacer avec les miens. Je prend le drap dema main libre et la couvre. Je me replace a ma place sur le siègeinconfortable, je fini par m'endormir en regardant mon téléphone.

5 ans aprèsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant