Une révolte révolu...

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« Après délibération, la cours déclare les accusés coupables d'homicide volontaire avec préméditation envers un simple professeur de faculté. » Déclaration du juge après délibération lors du procès du 20 juin.

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Mercredi 18 Septembre
Si seulement les événements comme ceux des cours du 9, 11, 12 Septembre s'étaient arrêtés là. Peut-être qu'on aurait pu moi et mes camarades, connaître une jeunesse plus amusante. Mais Monsieur M. a continué ses atrocités. Nous étions les seuls, la seule classe de la faculté à être dans ce cas de figure. C'était comme un mauvais rêve. La direction ne nous écoutait, et le peu d'étudiants restant comme moi étaient rares. Ce fut le début d'une révolte. Même si on l'avait tous plus ou moins commencé de notre côté. Mais à présent, c'était un début à la fin de notre enfer.

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Jeudi 19 Septembre
On avait eu 4h de lettres ce matin là, je me souviens bien de ce jour, puisque cette après-midi là avec un petit groupe composé de 4 filles et 5 garçons, on avait réfléchi au solution qui nous était offerte pour mettre fin à cet enfer.
Poser dans un parc non-loin de la faculté, on échangeait sur nos idées. L'un avait proposé de le faire accuser de ses crimes au rectorat, d'autre voulait le détruire et l'humilier comme il avait fait pour nous. Mais l'un de nous a proposé de le tuer.
Ce qui entraîna un blanc, suivit d'un « non » puis d'un « enfaite c'est pas une si mauvaise idée » .

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Vendredi 20 et Samedi 21 Septembre
On s'était tous rejoint à la fin des cours avant le début du week-end pour mettre en place un plan. Mais par manque de temps on s'était encore retrouvé le samedi 21 au matin. On avait aucune expérience mais notre plan était construit.
Tout d'abord le vendredi, Monsieur M. ne quittait la fac pas avant 20h30, hors en dehors de Madame Falbine l'agent de service responsable de la fermeture des portes de la faculté, personne ne serait présent. La première étape était de faire deux groupes. Le premier se chargerait de distraire et d'occuper Madame Falbine, et le second s'occuperait de Monsieur M. puis les groupes se retrouveraient dans un sous-sol à quelques kilomètres de la faculté chez un des membres du groupe. La seconde étape n'était pas encore tout à fait claire étant donné que chacun avait son idée. On arrive donc à la troisième étape, où le groupe de 9 étudiants serait divisé en 3 groupes de 3. Le premier devait se charger du cadavre de ce misérable Monsieur M., le second groupe devait se débarrasser de l'arme du crime et enfin le troisième groupe devait nettoyer la scène de crime. Tout était prévu à la seconde près. Alors dans la continuité, j'ai fais les courses avec l'aide d'un des membres. On avait besoin de deux pelles puisqu'on en possédait déjà une, et on avait besoin également de corde pour le ligoter et de sac poubelle.

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Semaine du Lundi 23 au vendredi 27 Septembre
Une semaine banale. Banale selon qui ? Nous. Nous l'avions classé comme habituelle. Monsieur M. et le cours de lettres. On attendait avec impatience ce soir là. On savait ce qui se passerait le vendredi soir après les cours. J'étais hésitant mais il était déjà trop tard. La révolte avait déjà été commencée, je dirai même révolu.

Ceci est un aveu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant