Et ce fut ainsi ...

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« Je reconnais être coupable du meurtre de Monsieur M. mon professeur de lettres. De l'avoir tué avec préméditation, et je reconnais tous les fait pour lesquels je suis accusé. » quelques mots d'un des accusés lors du procès du 20 juin.

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Vendredi 27 Septembre (la soirée)
La dernière sonnerie venais de retentir. 18h30. On ne mit pas de temps à ranger nos affaires, encore moins à sortir de la salle et encore moins à sortir de la faculté.
Une de nos voitures était garée non-loin de la faculté, on y avait déposé nos affaires. Une seconde voiture était garée de l'autre côté de l'université. Deux d'entre nous étaient restés cachés à l'intérieur de l'université se faisant passer pour des internes, les autres attendaient patiemment l'heure fatidique. 19h04. L'heure approchait, l'adrénaline montait. Nos deux membres internes nous fient rentrer au alentour de 19h52, une fois qu'il ne restait que Monsieur M. et Madame Falbine dans l'université. Les femmes de ménage avaient fini à 19h30 et étaient donc partis.
Trois d'entre nous s'étaient dirigés vers l'accueil pour occuper madame Falbine, en lui expliquant que il y avait un soucie avec le casier numéro F189  de l'escalier gauche de l'aile droite (casier qu'on avait préalablement cassé). Le reste du groupe se dirigeait vers la salle de classe de Monsieur M. qui était la 4e porte sur gauche en entrant quand on prenait le couloir B2 de l'escalier de l'aile gauche. La porte ouverte, nous sommes entré. Il était là. Comme à son habitude, il corrigeait un tas de copie. On s'était faufilé derrière lui. Submergé par ce tas de copies, il ne nous vit pas. On l'assommât. On lui couvrait la tête avec un sac de patates et on le ligotât comme une bête de chasse. On pris ses affaires, on éteignit la salle de classe et on l'emmenât dans notre voiture. 4 étaient partis dans la voiture de Monsieur M. , 2 étaient restés pour attendre les 3 autres, pour enfin nous rejoindre dans le sous-sol de l'un d'entre nous à quelques kilomètres de la faculté. Quand on fût arrivé on déposa Monsieur M. sur une chaise, toujours ligoté. Puis on lui retira son sac. Quand il reprit ses esprits, il devait être 22h30. On était tous regroupés autour de lui, chacun notre tour on lui balança à la figure ce que nous lui reprochions. Pour certains on lui a même craché au visage. Et l'un d'entre nous donna le premier coup, ce qui entraîna des coups de plus en plus violent. Que ce soit au visage, au ventre ou au tibia, on était tous de la partie. Le sang de Monsieur M. coulait à flot par tous les orifices. Il n'était pas mort d'où mois suffisamment vivant pour lui arracher les cheveux, le tailler avec un cutter, ou encore lui décoller les ongles. Il est vrai que cette torture dura plusieurs heure. L'un d'entre nous sortit un revolver et le tendit à un autre pour tirer sur la détente.

Boom.

Le coup de feu était parti. Monsieur M. est mort.

En vérité, la réalité n'était pas si différente du plan.
Le premier groupe de trois se débarrassa du cadavre de ce pauvre Monsieur M. , ils le jetèrent dans la rivière sur une partie très profonde ce qui nous assurait que le corps ne viendrait pas s'échouer sur la berge.
Le second groupe de trois parti en forêt pour aller y enterrer le revolver ainsi que les balles. Après plusieurs minutes de marche quand ils furent bien enfoncés dans la forêt le trio creusa un trou à plusieurs mètres en dehors du sentier pour y enterrer l'arme.
Le troisième et dernier groupe de trois allait quand à eux nettoyer le sous-sol ce qui n'était pas la tache la plus facile. Alors une fois leur tâche accomplie les 2 autres groupes avaient rejoint le troisième pour l'aider. La nuit fut courte et le jour arriva bien vite. On fit un serment pour ne rien dire et garder ce secret jusqu'à la mort.

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