𝐒𝐞 𝐑𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 - 𝐁𝐞𝐧𝐣𝐚𝐦𝐢𝐧 𝐏𝐚𝐯𝐚𝐫𝐝

ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ 28

🗓️ mercredi 22 juin

- 𝐁𝐞𝐧𝐣𝐚𝐦𝐢𝐧 -

Après un match pareil, et deux victoires consécutives, je peux rentrer à la maison sereinement. En effet, notre second match du rassemblement, qui s'est terminé il y a une heure à peine, a été remporté haut la main, avec un score de 5 contre 1. Et le mieux dans cette rencontre ? j'ai marqué un but incroyable, dont on va se souvenir longtemps.

Pour l'heure, les célébrations et la fête dans les vestiaires sont terminées et nous sommes conviés à quitter le stade. Certains joueurs partent dès ce soir puisqu'ils ont des grands matchs dans les prochains jours, mais je partirai avec Alice demain soir. On dormira à l'hôtel ce soir et je rejoindrai Marcus à Milan demain.

C'est d'ailleurs avec lui que je quitte le stade. Alice et Juliette sont encore ensemble et je suis franchement content qu'elles s'entendent aussi bien. Alice doit se sentir un peu seule depuis le départ de Nolan, et une rencontre comme la copine de Marcus est sûrement la meilleure chose qu'il lui soit arrivé.

- On dirait pas deux fan girl ? demande Marcus en rigolant.

- Elles nous aiment trop, qu'est ce que tu veux.

On rigolait puis lorsque l'on arrivait à leur niveau, on était de suite interrogés sur la raison de notre rire. Comme si il ny avait pas des choses plus importantes, comme mon but par exemple.

- Sinon vous avez kiffé le but de Benji ? demande Marcus.

- Le but ? quel but ? demande Alice.

- Ah ouai ? t'as marqué Ben ? on a pas vu... rit Juliette.

- C'est pas deux fan girl enfaite mais deux casses couilles... dis-je en rigolant.

- Ah parce qu'on a des têtes de fan ? se plaint Juliette.

- Un peu ouai.

Les filles savent nous faire rire juste avec leur têtes mais quand le sérieux revient, Juliette me félicite avant d'entraîner Marcus plus loin, sûrement pour me laisser seul avec Alice.

- Franchement c'était un but pas trop mal... se moque-t-elle. 

- Juste « pas trop mal » ?

- Bon ok, je l'avoue, c'était le plus beau but des deux rencontres.

- Merci de l'avouer.

- Et puis... la dédicace était tout aussi belle...

- Elle n'était pas pour toi...

- Connard !

Alice s'en allait, tout en riant parce qu'elle savait que c'était pour elle. En même temps, pour qui d'autre j'aurai dédicacé un « A » ?

- Eh ! pars pas sans moi !

Je la rattrapais en courant et enroulais son corps de mes bras. Avec la vitesse, j'en avais oublié son genou et c'est lorsqu'elle a lâché un petit souffle douloureux que je m'en suis souvenu.

- Merde... désolé... dis-je en lui faisant un bisou sur la joue.

- C'est rien, je suis presque guérie.

- Sans vouloir t'offenser, t'es un peu loin d'être guérie Alice...

- Qui est le kiné entre toi et moi ?

- En ce moment c'est clairement moi.

- Ah parce que t'as pas eu droit à ton massage hier soir ?