Epilogue

78 4 13
                                    

POINT DE VUE DE NIALL


Nous sommes tous en train de nous préparer pour son enterrement. Les gars et moi descendons en premier. Nous sommes tous en costume noir avec une chemise blanche en dessous. Nous attendons patiemment les filles. Patiemment, peut être pas, nous sommes tous dans nos pensées.

Soudain, les filles arrivent. Elles ont toutes de magnifiques robes noires. Elles se sont légèrement maquillées et ont toutes des coiffures différentes mais très belles.

Nous partons tous vers l'entrée pour mettre nos chaussures et prendre nos manteaux. Les filles récupèrent leurs sacs et nous partons tous pour le cimetière. Nous avons décidé d'y aller à pied car il ne fait pas trop mauvais temps pour un mois de janvier et l'air frais nous fera du bien même si l'enterrement est en extérieur. Nous ne voulions pas faire l'enterrement dans une salle.

Sur le chemin, personne ne parle car personne ne réalise vraiment ce qu'il se passe. Nous marchons tous côte à côte vers le cimetière.

- Pourquoi ? Pourquoi tu nous l'as repris ? Comment as-tu osé nous faire ça ? Hurle Eleanor en larmes et en regardant le ciel.

Elle s'écroule à genoux et Louis se précipite pour la rattraper. Il la sert fortement dans ses bras. Elle continue de pleurer sur l'épaule de Louis.

Si je n'avais pas peur de craquer moi aussi, j'aurais hurlé également. Nous nous approchons tous d'eux deux et nous commençons à les enlacer. Nous restons comme ça plusieurs minutes, à pleurer.

Puis nous nous séparons. Je comprends pourquoi les filles ne se sont pas beaucoup maquillées. Si elles s'étaient maquillées comme elles l'avaient prévu, elles ressembleraient à des pandas à ce moment précis.

Elles sortent chacune un mouchoir de leurs sacs et essuient leurs larmes avec.

Nous arrivons enfin au cimetière. Je remarque que tout le monde est en train de se diriger vers l'endroit où l'enterrement se passe. Je regarde mon portable et comprends que notre câlin de réconfortement a duré un petit moment et que sans cela nous serions arrivés en avance pour saluer tout les gens présent pour l'enterrement. Nous suivons donc la foule pour finir par nous asseoir au premier rang sur les chaises installées expressément pour l'enterrement.

Durant l'enterrement, chaque personne présente prononce un mot derrière un pupitre. Il y a vraiment beaucoup de monde. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde vu ce tout ce qu'il s'est passé ces derniers mois. Puis arrive le tour d'Hanna. Elle se lève de sa chaise qui est à côté de la mienne et s'installe derrière le pupitre. Elle pleure tellement que j'ai du mal à comprendre tout ce qu'elle dit. À moins que ce soit mes pleurs qui m'empêchent de tout entendre.

Une fois son discours terminé, c'est au tour des filles et ensuite celui des gars et enfin, ce fut mon tour. Je me lève lentement de ma chaise pour me placer derrière ce pupitre qui me fait peur. Je fouille l'intérieur de ma veste pour en sortir une feuille pliée. Je déplie la feuille et la pose sur le pupitre. Je me concentre sur ce que j'ai écris pour éviter de regarder l'assemblée en face de moi et ne pas craquer avant de commencer.

- Chère Leeloo, je n'arrive toujours pas accepter que tu nous ais quitté. Je maudirais toujours ce 14 janvier pour t'avoir enlevé à nous tous. Je me maudirais toujours pour ne pas avoir vu que tu allais mal.

De retour en France, tu allais vraiment mal et aucun d'entre nous ne savaient comment t'aider pourtant nous restions toujours avec toi chacun notre tour. Tu restais à l'appart, à trainer en pyjama. Tu ne mangeais pas, tu te lavais seulement quand je te menaçais de te laver moi-même et si j'avais su, je l'aurais fais sans te menacer avant. J'aurais peut être vu toutes les tortures que tu t'infligeais sur tout le corps. J'aurais découvert toutes les marques que tu te faisais avec le premier objet coupant qui te tombait sous la main vu que je t'avais confisqué toutes tes lames. J'aurais également vu tout tes bleus. Enfin, je ne sais pas si on peut appeler ça des bleus vu que certains étaient également marrons, violets et même verts. Je t'aurais forcé à manger et t'aurais menacé de t'envoyer à l'hôpital si tu ne faisais pas ce que je te demandais. En faite, j'aurais mieux fais de t'emmener directement à l'hôpital.

"Are You Fine Or Not" Saison 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant