"Are You Fine Or Not" Saison 2

Chapitre 3 "Une personne avec le cœœur brisé mais croyant toujours en l'amour."

Je possède enfin un indice entre mes mains, écrit sur ce petit bout de papier. Je connais la ville ainsi que l’endroit exact où le sms a été envoyé. Je replie le papier et je me mets à courir. J’ai l’impression de faire un marathon tellement mes jambes bougent pour arriver le plus vite possible à l’appart. Je m’arrête devant la porte, cherche mes clés dans mon sac. Bordel ! Elles sont où ces clés ? Je farfouille énergiquement pour les trouver. Une fois le butin en main, j’insère la bonne clé dans la serrure et j’ouvre brusquement la porte. Je laisse tomber mon sac dans l’entrée et je cours jusqu’à ma chambre. Je rentre et récupère ma valise sous mon lit. Je l’ouvre et je me dirige vers mon armoire. Je jette les premiers vêtements qui me tombent sous la main dans cette valise puis je me déplace jusqu’à ma commode, j’attrape les tiroirs un par un et les vide dans la valise. Je les remets à leurs places et ferme ma valise. Je ramasse mon chargeur de portable, celui de mon Ipod, ma tirelire, mon porte monnaie et mon porte carte. Je retourne vers mon sac et les range à l’intérieur. Je me dirige vers la salle de bain et prépare ma trousse de toilette rapidement. Je pars chercher ma valise, la rouvre et range ma trousse dedans puis la referme et la ramène dans l’entrée. Je ressors de l’appartement et referme la porte à clé derrière moi. Je me précipite dans la rue et m’empresse de rejoindre la gare la plus proche de l’université avec ma voiture. Une superbe… Mini. Quand tu n’es pas Crésus, tu achètes la voiture la plus belle qui est dans tes moyens. J’ouvre ma voiture et dépose ma valise dans le coffre puis je referme le coffre et m’installe au volant. Je mets le contacte et démarre.

J’arrive enfin près de la gare du Nord sans avoir causé d’accidents vu ma conduite. Je gare ma voiture dans le parking gratuit le plus proche de la gare. Je coupe le contact, descends de la voiture, récupère mon sac sur le siège passager, ma valise dans le coffre et verrouille la voiture avant de me diriger vers la gare tout en bousculant quelques personnes au passage. Mais pourquoi y a-t-il autant de monde un mardi à 11h ? J’entre dans la gare et m’approche de l’accueil. Je demande au guichetier un billet pour le premier train qui se rend à Londres. Il m’indique qu’il partira dans 20 minutes. Je paye avec ma carte, prends le billet et le remercie. Je traverse la gare en courant, monte les escaliers avec un peu de mal vu que j’ai une valise qui pèse au moins trois tonnes et attends le train sur le quai. Je cherche mes cigarettes dans mon sac et en allume une. Un peu de repos après cet effort presque surhumain pour moi.

Après 2 heures 30 dans ce train aussi ennuyeux qu’une course d’escargot, me voilà enfin arrivée à Londres. Je remercie amplement mes cours particuliers d’anglais car grâce à eux, je suis totalement bilingue enfin je l’espère. Je descends du wagon tel un hippopotame qui fait de la danse classique et commence à courir à travers la gare. Après m’être perdue pendant 10 minutes dans ces couloirs tous à peu près identiques, je m’élance dans cette rue, qui mets complètement inconnue et cherche un hôtel où dormir cette nuit et prévoir un moyen de locomotion pour arriver au lieu indiqué sur le papier. Je déambule un peu perdue dans la rue quand, une voiture s’arrête près de moi. La vitre se baisse et une femme me demande si j’ai besoin d’aide. Je lui avoue que je cherche un hôtel où dormir cette nuit et un moyen pour aller à une adresse précise se trouvant loin de Londres. Elle me demande l’adresse et je lui montre mon papier. Elle me dit qu’elle va à Manchester pour un match de foot qui se déroulera dans 1 semaine et qu’elle passe dans la ville où je dois me rendre. Elle me demande si je veux qu’elle m’y emmène. J’accepte immédiatement. Elle se gare rapidement et sort de sa voiture pour m’aider à placer ma valise dans son coffre puis je monte dans sa voiture du côté passager. Elle se rassoit à sa place et roule jusqu’à l’adresse que je lui ai indiqué.

Pendant le trajet, j’observe le paysage. 5 heures à voir des maisons anglaises dans les tons beiges, taupes, avec quelques couleurs comme du rose, du vert, du bleu, etc. Des briques, des briques et encore des briques. Au bout de 2 heures, les briques me sortent par la tête. Heureusement, les champs et la verdure de l’Angleterre me font oublier les briques et me permettent de discuter un peu avec la conductrice.