2 novembre. 19h12.

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Cher journal, c'est Anya.

Ce journal va peut-être se terminer après cette page. Il y a une heure, des hommes du gouvernement sont arrivés par centaines, armés jusqu'aux dents. Ils nous ont embarqués, menottés et forcés à monter dans leurs camions avec un pochon sur la tête. Après une ou deux heures, nous étions tous dans une pièce, assis, devant un homme en costume. Il nous explique donc que notre requête était accepter, que ceci était exceptionnel. Nous serions logés et gratifiés pour cette action envers la culture mondiale. Entre nous, je pense surtout qu'ils ne veulent pas que l'on porte plainte ou raconte la cruauté dans laquelle ils nous ont laissé survivre, sous leurs regards.

C'est comme cela que moi, Luc, Lucie et John, sommes sortis de l'enfer dont nous avions été plongés dès la naissance.

Un journal morbideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant