25 août. 22h03.

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Cher journal, c'est moi, Anya.

Aujourd'hui, un massacre nous a été signalé à quelques kilomètres de notre camp de fortune, un groupe de personnes attaquerait les gens qu'ils croiseraient et auraient pour but d'éliminer tous les êtres humains de ce véritable enclos géant. Étant les seuls survivants, ils espèrent avoir une récompense de l'état. A croire que cette cage est une arène, que les gens de l'extérieur se divertissent en nous regardant nous entretuer. Le mieux caché, le plus violent ou le plus stratégique, celui qui sera le dernier vivant, gagnera.

Ce soir, autour du feu, seule source de chaleur disponible dans notre vie,  j'ai commencé à chanter pour apaiser les tensions « On est plus les mêmes, on a plus le nerf. Y'a plus de larmes en perles sur ton blouson laine. On laisse passer le temps, on reprend on sait qu'on s'aime. La nuit m'apprend la ride, m'épargne de ses conseils. À cruise encore le soir pour qu'apparaisse la flamme ».

Un journal morbideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant