Amour prisonnier...?

Inquiètude...

Lorsque la sonnerie retentit et que Sarah était sortie, nous nous étions précipités vers elle.

-Est-ce que tu sais quelque chose ???

Beaucoup de questions comme ça lui furent posées, en tant que fille du chef policier de cette immense ville. Elle ne répondit à rien, et continuait à avancer, avec des larmes, des sourcils froncés, un visage trempé et rouge. Elle alla dans les toilettes handicapées, s'enferma, se laissa tomber le long du mur...
Elle n'alla pas à ses prochains cours. À la fin de ceux-ci, elle courut à sa plus grande vitesse chez elle. Lorsqu'elle arriva, elle était tellement stressée qu'elle ne bougeait plus pendant un certain temps. Yanis arriva, car il était resté chez lui, puis lui demanda:

-Sarah ???

Elle tourna sa tête vers lui. Deux secondes après, elle la tourna à nouveau, puis mit ses mains sur ses yeux. Il lui demanda:

-Qu'est-ce qu'il se passe ???

Il l'enlaça, alors qu'elle était en larmes. Yanis ne comprenait rien, mais mit la tête de la fille sur son torse. Il essaya de la détendre en lui parlant, en l'embrassant et en l'enlaçant délicatement. Elle respirait très rapidement. Lorsqu'elle leva sa tête, ils se regardèrent, puis rien d'autre ne se passa. Alors qu'elle était au lit, Yanis la rejoignit, un certain temps plus tard. Elle lui prit la main, la mit sur elle, puis ils se regardèrent. Le garçon demanda à la fille, ne comprenant rien:

-Tu veux toujours pas me dire ???

-J'ai juste eu des problèmes au lycée... c'est tout... ne t'inquiète pas pour moi... lui répondit-elle. Elle l'embrassa, puis se coucha. Il se posait toujours des questions. Seulement, de son côté, elle retrouva son visage couvert d'inquiétude et de stress. Au bout d'un moment, Yanis remarqua qu'elle tremblait, donc la prit par derrière et les épaules, ce qui la fit se retourner vers lui. Il vit son visage... enfin, son triste visage, en panique...
Il lui demanda, alors qu'ils se fixaient, elle, sans rien dire:

-Tu te fais harceler ou quoi ???

Elle ne lui répondit tout de suite, mais ils ne bougèrent. Sarah ferma ses yeux. Quant à Yanis, voyant qu'elle ne changeait d'humeur, il mit ses mains sur son visage afin d'essuyer ses larmes avec son doigt. Il lui dit, délicatement et calmement:

-Si tu continues à réagir comme ça, tu seras obligée de tout me dire...

-Tu ne peux pas m'en obliger... commença-t-elle à lui répondre. Elle poursuivit, en fermant ses yeux et en pleurant encore plus:

-Mais je ne m'inquiète pas seulement pour moi...

Elle ne lui donna pas plus d'informations, puis ils ne se parlèrent plus.