Trop penser...

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Lorsque se fut le soir, Sarah était seule dans sa chambre, en train de réfléchir:

-Je m'attache trop vite... si son but était déloyal... que ferais-je ? Que deviendrais-je ? A-t-il l'air si terrible pour avoir été enfermé... qui est-il réellement ??? Je suis sûre, Yanis, que ta personnalité est seulement celle qui convient le plus à la mienne, car nous sommes si différents... je te promets que si tu me la confies et me la fais vivre, tout se passera mieux que tout ce qu'il se passe entre les autres et nous...

Pendant ce temps, lui, était dans un mystérieux endroit... enfin, mystérieux pour tout le monde sauf pour lui et les personnes s'y trouvant. Lorsqu'il arriva, à partir de cet instant, son sourire était... complet ? Je dirais que oui...
Se fut la nuit. Elle dormait profondément, mais pas assez pour rester endormie après avoir rêvé...
Dans celui-ci, c'était un court et précis résumé sur sa journée... elle se réveilla en sursaut. Elle s'assit, puis mit sa tête dans ses bras, posés sur ses genoux, avec ses jambes pliées, en pleurant. Le lendemain, vers sept heures, elle était réveillée, perdue dans ses pensées. Un certain temps plus tard, lorsque son regard fut retrouvé, elle réagit instantanément, se rappelant qu'elle devait courir en cours. Alors qu'elle venait de fermer la porte, elle regarda si elle n'avait rien oublié. Par surprise, Yannis se tenait assez loin, derrière elle, en la regardant assez étrangement. Il sourit, puis vint à elle, toujours derrière celle-ci. Il lui dit, ce qui la surprit:

-Tu vas où ???

Elle le regarda, puis lui répondit:

-Je n'ai pas le temps de parler...

Il dit à son tour, d'un air tout à fait naturel:

-Par contre tu vas devoir avoir au moins trente secondes pour mettre tes chaussures...

Elle le regarda, avec des sourcils froncés, lui fit comprendre qu'elle ne comprenait rien, puis regarda ses pieds. Celle-ci avait gardé ses chaussons. Elle soupira, retourna en arrière, alors qu'il était toujours contre le mur, en train de se moquer d'elle. Lorsque Sarah revint, elle vit qu'il n'arrêtait pas de le faire, donc elle lui dit, en souriant, avec des sourcils droits:

-J'peux y aller maintenant ?

Ils se regardèrent, pendant un certain temps, puis le garçon dit à la fille:

-J'te conseille de courir à partir de maintenant...

Elle réagit, puis s'en alla. La tête retournée vers son chemin, Sarah rit. Lorsqu'ils furent bien séparés, le garçon, lui, n'arrêtait toujours pas de rire et de sourire, il ne bougeait pas, et continuait de la regarder.

Amour prisonnier...?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant