Amour prisonnier...?

Où est-elle ???

Pendant ce temps, les parents de Sarah étaient avec le reste de leur famille. Son père était avec les coudes sur la table, le regard perdu, et surtout très énervé et apeuré. Sa femme arriva, puis lui dit:

-Calme-toi, s'il te plaît !

-Elle me pète les reins, pour rester poli !!! lui répondit-il. Cela se passait comme ça depuis qu'elle était avec Yanis. Nous étions partis à sa recherche, mais personne ne se doutait d'où est-ce qu'elle pouvait être. Le chef avait un visage rouge et haineux. Leur famille arriva. Le frère de son père dit:

-Rien du tout... aucune trace d'elle...

Le chef se leva brutalement, puis dit à son tour:

-Mais c'est pas possible ?!! Elle doit bien être quelque part !!?

Il ordonna à ses employés:

-Revenez pas tant que vous ne l'avez pas retrouvée !!!

Par obligation, ils lui obéirent. Avant qu'ils ne partent, sa femme leur dit, très discrètement afin qu'il n'entende rien:

-Pensez d'abord à chercher Rayan. Elle était sûrement avec lui il n'y a pas très longtemps...

-Comment en être sûrs, madame ? lui demanda un d'entre eux. Elle leur répondit, encore plus discrètement:

-Ils étaient en date. Je vous envoie son adresse, allez-y. S'il ne vous dit rien, menacez-le en disant que Sarah ne reverra plus jamais la lumière du jour après s'être prise ce qu'elle mérite le plus depuis son plus jeune âge...!
(...)
Du côté de ses amis, lorsqu'ils apprirent qu'elle avait disparu, ils n'étaient pas plus heureux que sa famille. Ils en avaient tous marre de son comportement aussi imprudent et immature. Seulement, elle, n'avait jamais été aussi heureuse, tout comme Yanis. Eux, étaient déjà endormis. Le lendemain matin, lorsqu'elle se réveilla, Sarah ne vit pas Yanis comme elle l'espérait. Elle se leva, se rhabilla, puis alla dans le salon. Elle le vit, sur son balcon et son téléphone. Elle le rejoignit, puis avant qu'il ne la voit, elle mit délicatement ses mains sur ses épaules, puis lui demanda:

-Ça va ???

-Ça va et toi ? lui demanda-t-il à son tour. Elle confirma. Il lui demanda ensuite:

-Tu commences à quelle heure ?

En mettant sa tête sur son épaule, elle lui répondit, le regard perdu:

-À dix-neuf heures...

Il ne réagit. Un certain temps plus tard, il lui ordonna:

-Vas-y !

Elle lui dit non de la tête, puis lui dit:

-J'ai disparu, pour eux, du jour au lendemain... je ne vais pas aller en cours comme si de rien n'était...

-Ne te prive pas de ta vie juste pour moi !

-Tu es ma vie désormais, Yanis...

Il la regarda, puis lui dit, en souriant:

-La vie ne veut pas dire rester chez soi comme des chômeurs... regarde-moi, tu es presque comme ça désormais. Je me suis enfui de prison, pourtant, j'arrive à aller dans des endroits publics...

-Mais au lycée, tout le monde me connaît. J'y suis inscrite, mon nom sera prononcé toutes les trente-six minutes !

Il remarqua vite qu'elle avait raison, donc il lui dit:

-Je refuse de te partager ma vie si hors la loi à une jeune femme si délicate, si belle, intelligente, imprudente...

Elle leva les yeux au ciel avant qu'il ne poursuive:

-... intello...

-C'est bon ! J'ai compris l'idée... mais je t'en supplie arrête, je vais rougir ! lui répondit-elle en riant. Il la regarda, puis rigola avec elle. D'un coup, il réalisa quelque chose:

-Eh mais t'es en train d'en profiter en te foutant de moi là ?

-Dis donc, je ne te pensais pas aussi intelligent !

Elle lui dit ensuite, en se mettant devant lui afin de le supplier:

-S'il te plaît, Yanis ?

-Tu me saoules... mais je te dois absolument tout...

-Oui !

Alors il lui dit finalement:

-Ok, c'est bon, mais grouille-toi de te préparer !

-Okay j'y vais... lui répondit-elle en partant rapidement, excitée. Lorsqu'il fut seul, il rit.
Pendant ce temps, comme prévu, nous arrivâmes chez Rayan. Au début, il ne comprenait rien, jusqu'à ce qu'il ne remarque que c'était des policiers. Il leva les yeux au ciel, puis leur dit:

-Bonjour...

Ils lui placèrent des menottes, puis un d'entre eux lui dit, alors qu'il n'avait pas changé de tête:

-Suivez-nous !
(...)