Chapitre 24

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* 10 août 2022 *

Hier était une journée tellement éprouvante. J'ai enfin mis des mots sur mes émotions. Et Charles a entrevu mon malaise.

Comment se projeter quand l'homme que l'on aime veut des enfants alors que pour vous il est impensable d'en avoir.

Dans un autre monde, dans d'autres circonstances. J'aurai eu des enfants aux yeux verts, avec des beaux cheveux bruns et de magnifiques fossettes.

Rien que cette idée me réjouit en réalité. Des petits Charles. Un rêve... Mon rêve...

Mais ce n'est pas possible. Pas après tout ce que j'ai vécu. Pas après la solitude que j'ai vécu. Pas après ça.

Nous sommes rentrés à la maison dans un immense silence. Je pleurais, sans m'arrêter. Charles gardait sa main sur ma cuisse et l'enlevait uniquement pour passer les vitesses.

Il était là, il était présent. Malgré tout il était là. Et c'était à ce moment là plus belle chose qu'il pouvait faire.

Il devait certainement penser que si je pleurais c'était à cause du deuil de mes parents. Que j'avais mal, de cet endroit, de ces souvenirs. La vérité c'est que j'avais mal du deuil de ma maternité et peut être aussi de notre couple.

Petite j'ai toujours voulu des enfants. Je rêvais d'un prince avec qui j'aurai pu tout combattre. Et je l'ai. J'ai mon prince. Mais je ne pourrais pas combattre ma peur.

C'est terriblement égoïste de rester avec Charles sachant que je ne pourrais pas lui donner d'enfants alors qu'il en souhaite. Et je sais qu'il serait un merveilleux père.

Nous avons regarder Avatar car c'est mon film préféré. Et Charles ne l'avait jamais vu.


Il faut absolument refaire la culture cinématographique de ce jeune homme.


Je finis alors par m'endormir dans ces bras, bercée par les doux battements de son cœur et les caresses que j'ai eu dans le dos et dans les cheveux.


Ce matin je me réveille avant le monégasque qui lui dort à point fermer. Il est tellement beau. Il mérite tout le bonheur du monde me dis-je.

Je décide de prendre un café ainsi qu'une clémentine, pour commencer tranquillement la journée. J'ai rendez vous à 10h00 au salon de Pascale, je suis contente ça fait longtemps que je n'ai pas toucher à mes cheveux.

Il est 9h45 quand je sors de l'appartement pour me rendre au salon. Je porte un short en jean taille haute qui est plutôt large sur les cuisses avec un crop top cache coeur noir et une paire de converse noires également.

Simple, efficace. Une tenue simple pour une journée simple, me dis-je en commençant à marcher.

J'arrive alors devant le salon et j'entre dès que je vois Pascale me faire de grands signes pour m'inciter à rentrer dans la petite boutique.

- Salut ma chérie ! Comment vas-tu ? dit-elle en me prenant avec douceur et tendresse dans ses bras, comme une mère l'aurait fait

- Ça va bien et toi ? dis-je calmement

- Ça va ma chérie merci beaucoup. Alors on fait quoi de ces magnifiques ondulations brunes ? me demande alors la mère de mon copain

- Je crois que je vais essayer quelque chose d'un peu fou ! dis-je finalement, Je crois que j'ai besoins de changement, comme j'ai envie d'avancer maintenant que je ne suis plus seule. dis-je en pensant immédiatement au beau brun qui partage ma vie

Avec Toi Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant