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PROLOGUE - Lui

PROLOGUE

Arch

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Dimanche 27 août 2023

Toc. Toc. Toc.

Oh merde ! Je suis sûr que c'est eux. Ce sont toujours eux !

— Archiiie !

Mais putain, je le savais ! Ils me font chier ! C'est comme un don chez eux. Un putain de don qui me rend dingue !

— Archie ! On t'attend ! j'entends la voix d'Aubrey depuis le couloir.

— Allez ! Magne-toi mec ! continue Evan.

— Je suis occupé ! je lâche alors que j'assène un nouveau coup de reins.

— Laisse ta nana ! Et ramène ton petit cul de beau gosse ! se marre Grayson.

Bordel ! Ils vont me couper tous mes moyens ces cons !

— Sérieux ! Cassez-vous ! j'ordonne.

— Non, non, non, chantonne Aubrey. On ne te fera pas ce plaisir.

Mais ils sont relous là, ces trois-là !

— Max nous demande ! En urgence !

Max ? Pourquoi ? Et merde ! Qu'est-ce qu'il me veut ?

— J'arrive dans cinq minutes ! je bougonne.

Bordel, je ne vais pas y parvenir !

— On t'en laisse deux. C'est plus que tu en as besoin pour finir tes affaires, rit Evan.

— Putain ! Ils sont pénibles, tes potes ! râle la brune positionnée devant moi.

D'un geste brusque, elle se dégage de mon emprise et descend déjà du matelas où elle était à quatre pattes. Elle me plante comme un con et je ne peux retenir un grognement désapprobateur. Mais elle aussi, elle me fait chier !

— Ils sont forts pour casser l'ambiance, franchement ! gronde-t-elle en attrapant ses fringues que nous avons abandonnées sur l'épaisse moquette, il y a plusieurs minutes auparavant.

Énervé, je retire mon préservatif que je lance dans la poubelle quand je comprends qu'il ne me sera plus d'aucune utilité. Je l'imite en ramassant mon boxer que j'enfile en vitesse.

— Je suis désolé, je souffle pour m'excuser, bien que ce ne soit pas à moi de le faire. Ils abusent.

Lana est déjà en train de passer croc-top noir, le regard mauvais.

— Je ne te le fais pas dire !

Elle ouvre la porte, seulement vêtue de sa petite culotte en dentelle et son débardeur, son jean et ses talons à la main. Mes amis la fixent, un large sourire aux lèvres et Grayson ose même la lorgner alors qu'elle se rhabille à la hâte.

— Vous êtes vraiment trop cons ! les insulte-t-elle, agacée.

Bien sûr, ils ne s'en formalisent pas et rigolent d'avoir énervé Lana, comme si c'était un jeu.

— Oh ! Ma belle, ne le prends pas comme ça ! lâche Evan. C'était pour rire !

— Allez vous faire foutre tous les quatre !

Oh là ! Elle est bien remontée et je dois avouer qu'elle a raison. Je l'entends descendre en furie les marches jusqu'au rez-de-chaussée, puis claquer la porte d'entrée alors que mes potes pénètrent dans ma chambre.