𝐋𝐚 𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥 𝐚𝐧

974 57 70
                                    

𝐇𝐀𝐏𝐏𝐘 𝐍𝐄𝐖 𝐘𝐄𝐀𝐑𝗌𝖺𝗍𝗈𝗋𝗎 𝗀𝗈𝗃𝗈 𝗑 𝗒𝗎𝗆𝖾 𝗌𝖺𝗄𝗎𝗋𝖺

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


𝐇𝐀𝐏𝐏𝐘 𝐍𝐄𝐖 𝐘𝐄𝐀𝐑
𝗌𝖺𝗍𝗈𝗋𝗎 𝗀𝗈𝗃𝗈 𝗑 𝗒𝗎𝗆𝖾 𝗌𝖺𝗄𝗎𝗋𝖺
















CHAPITRE PREMIER


31 décembre 2005, 
vingt deux heures trente.


⸺ PUISQUE J'TE DIS QUE J'ARRIVE !

Le froid de décembre remplit la ville de Tokyo et tout le pays Nippon, la neige enveloppant chaque parcelle de la capitale. Chaque habitant se voit forcé de mettre un maximum de vêtement, cette période là de l'année étant la plus froide, les températures chutent et ne dépassent pas les dix degrés. Dans un quartier résidentiel à vingt minutes du centre ville, il y règne une quiétude apaisante. En effet : tout le monde est parti dans le quartier légendaire de Roppongi ou aux temples fêter la nouvelle année, ou alors, certaines personnes avaient regroupé tout leurs amis dans leurs petits appartements afin de faire une énorme fête.

C'est ainsi que Satoru Gojo sort de son bus à la hâte, courant et manquant à plusieurs reprises de faire tomber le contenu de ses sacs. Portant des vêtements assez basiques, un jean noir large, un sweat blanc et une veste en jean noire, le lycéen est en communication téléphonique avec le maître du lieu où il accourt : Suguru Geto. Son meilleur ami fait partie de ces gens qui font une fête dans leur appartement. Les parents de celui-ci étant absent, le noiraud en a profité pour inviter tout ses amis. 

Sa respiration dilacérée par le froid, il tente de former une phrase.

« T'énerves pas, je suis devant le Konbini, là. »

« La fête a commencé depuis une heure et demie. » rouspète le noiraud depuis son cellulaire, sa voix à peine audible à cause de la musique. « T'es irrécupérable. »

« Bah ! Mieux vaut tard que jamais ! » ricane-t-il.

Suguru lui raccroche au nez ce qui vaut à Satoru d'être éprit d'un très léger rire. Mais plutôt un rire d'inquiétude : il allait le tuer, au mieux, lui mettre une gifle. Arrivant aux portes du petit bâtiment de son ami, et dans un dernier effort, le jeune homme aux cheveux laiteux court pour entrer à temps avant qu'une vieille dame ne lui ferme la porte au nez. Depuis l'autre côté, la plus vieille fronce les sourcils et se tient sur sa cane.

« Aller, ouvrez-moi, s'il vous plaît ! » soupire Gojo en lui montrant ses mains. « Vous voyez bien que j'ai les bras chargés ! »

« Le code ! » gronde-t-elle de sa voix éraillée par l'âge. 

« Mais je le connais, le code, puisque j'vous dis que je peux pas le taper ! » 

Sur ces mots, la grand mère fait volte-face et repart dans le hall. Satoru pousse un râle et pose ses nombreux sacs par terre, ceux-ci contenant des quantités astronomiques de nourritures et de boissons, assez pour nourrir tout un village en Afrique. Il sort son cellulaire et voit que son ami lui a renvoyé le code, savant très bien à quel point Gojo pouvait être un gros débile. Il l'a donc composé et rentra ses sacs un par un.

« Elle en a rien à foutre. » remarque Satoru en soupirant de haine. « Bonne année, hein ! J'espère que ce sera ta dernière, vieille folle ! » crie le plus jeune assez fort pour qu'elle puisse l'entendre. « Et vous voyez, j'ai le code hein ! »

Il marmonne dans sa barbe et soupire d'aise en attendant l'arrivée de l'ascenseur. Il en profite pour se regarder dans le miroir et réajuster son bonnet noir ainsi que ses cheveux, puis de remettre sur son nez ses lunettes de soleil qu'il continue de porter malgré l'absence de lumière. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, et il y déplace ses sacs avant de souffler un bon coup. Juste au moment où les portes s'apprêtaient à se fermer, des baskets noires viennent les bloquer. Le lycéen lève la tête et remarque une autre fille de son âge, au téléphone. Celle-ci raccrocha et s'adossa contre le mur après avoir appuyé sur le bouton de l'étage où elle voulait se rendre, s'en s'être rendue compte que c'était le même étage que Satoru.

Elle adressa un simple bonsoir à Gojo qui la salua en retour poliment. Tandis que l'ascenseur se mets en marche, la jeune fille passe une main dans ses courts cheveux de jais, coupés carré court et remit ses mains dans les poches de son bombers noir. C'était des secondes assez gênantes, celles où on fixe un point sans rien dire parce que vous ne connaissez pas la personne avec qui vous partagez l'ascenseur. Satoru soupire et regarde le chiffre des étages défiler sur le petit écran. Puis, tout à coup, il s'arrête. L'ascenseur avait cessé de fonctionner. Les deux lycéens se regardent puis sursautent lorsque le bruit d'un court circuit se fait entendre. La jeune fille déglutit et clique silencieusement sur le bouton d'urgence, une goutte de sueur apparaissant sur son front.

« C'est rien. » remarque Satoru en la regardant, n'ayant pas bougé du coin de l'ascenseur. « Y'a juste eu un court circuit, on va attendre et il va se remettre en marche. Pas la peine d'agresser le bouton comme ça... »

« Vous êtes en CAP réparateur d'ascenseur? » crache la fille sans même daigner de le regarder, continuant d'appuyer sur le bouton à maintes reprises.

Le garçon déglutit. « Non... »

« Voilà, merci. » 

Une voix automatique se fait entendre depuis le haut parleur. Elle répète la même chose en boucle. Veuillez patientez, vous allez être mis en relation avec un de nos techniciens. La lycéenne soupire et croise les bras tandis que le blanc s'avance et se place derrière elle, croisant les bras à son tour. Il était largement plus grand qu'elle, et la jeune fille pouvait ressentir sa présence imposante. Elle était un peu anxieuse à l'idée de se retrouver coincée dans un ascenseur avec un inconnu et celui ci, qui plus est, semblait affreusement chiant. Il ne pouvait pas s'empêcher de faire des commentaires, de soupirer et de marmonner dans sa barbe durant les cinq minutes qui venaient de s'écouler dans le petit ascenseur. Lorsqu'un technicien répond enfin après cette éternité, Satoru s'avance à côté d'elle pour parler à son tour.

Une voix masculine sort du haut parleur et demande des renseignements tels que leur emplacement, le numéro d'immatriculation de l'ascenseur, s'il y a des enfants ou une femme enceinte, quelqu'un avec des problèmes cardiaques... la fille répondait avec autorité et agacement à ses questions. La japonaise s'impatientait au fil des questions qui, à ses yeux, étaient plus inutiles les unes que les autres. Satoru se contentait de commenter et de la contredire à la seconde où elle se tromperait dans une de ses réponses.

« Très bien. N'essayez surtout pas d'ouvrir les portes. Nous allons vous envoyer un technicien... »

Les deux adolescents soupirent de soulagement. « Enfin ! » dirent-ils en chœur.

« ...demain matin à huit heures. Bonne année à vous. »

»»----- ★ -----«« 

»»----- ★ -----«« 

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝗛𝗔𝗣𝗣𝗬 𝗡𝗘𝗪 𝗬𝗘𝗔𝗥 | 𝖦𝖮𝖩𝖮 𝖲𝖠𝖳𝖮𝖱𝖴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant