𝐏𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭, 𝐭𝐮 𝐦𝐞 𝐥'𝐚𝐬 𝐝𝐢𝐭

375 36 21
                                    

𝐇𝐀𝐏𝐏𝐘 𝐍𝐄𝐖 𝐘𝐄𝐀𝐑𝗌𝖺𝗍𝗈𝗋𝗎 𝗀𝗈𝗃𝗈 𝗑 𝗒𝗎𝗆𝖾 𝗌𝖺𝗄𝗎𝗋𝖺

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

𝐇𝐀𝐏𝐏𝐘 𝐍𝐄𝐖 𝐘𝐄𝐀𝐑
𝗌𝖺𝗍𝗈𝗋𝗎 𝗀𝗈𝗃𝗈 𝗑 𝗒𝗎𝗆𝖾 𝗌𝖺𝗄𝗎𝗋𝖺

CHAPITRE VII

31 décembre 2005, 
vingt trois heures quarante neuf.

C'EST SUR CES MOTS QUE YUME SAKURA 

terminait de conter la pire expérience de sa vie. Satoru ne disait pas un mot. Le blanc écoutait attentivement, il a d'ailleurs remarqué qu'il est d'une excellente oreille. Il ne l'a pas jugé, interrompu, contredis comme il l'aurait fait pour n'importe qui. Le japonais savait que c'était quelque chose d'important pour elle, à tel point qu'il a bien failli oublier de respirer à plusieurs reprises. Hime fixait plusieurs points différents, sa voix tremblait, son corps tout entier finit par trembler. Chacune des pièces du puzzle complexe que la jeune fille formait commençait à se briser. Elle avait délaissé son armure. La noiraude n'avait jamais raconté cette histoire dans tout ses détails à qui que ce soit d'autre que son avocat ou ses parents. Et, sur un coup de tête, cette dernière a tout déballé à un inconnu.

Non, son nouvel ami.

« Tu n'étais pas censé savoir tout ça. » rit-elle en ayant calmé ses tremblements. 

« Pourtant tu me l'as dit. » dit-il en pouffant de rire, l'atmosphère s'étant allégé. « Je suis désolé que ça t'ai arrivé. »

« T'inquiète. Je vais mieux, comme je te l'ai dis. J'ai la chance de ne pas avoir été seule durant ces moments. »

« Hmm, hmm, mais quand même, se dire que ce genre d'ordure existe est inhumain. »

« Bah, retourne à la seconde guerre mondiale, t'as plein d'exemples d'ordures inhumaines. »

Silence. 

Les deux adolescents s'observèrent avant d'éclater de rire. Gojo n'avait pas la moindre idée que Sakura raffolait d'humour noir. S'est alors rapidement installée une bataille de blagues toutes plus obscènes et horribles les unes que les autres, mais leurs rires étaient déployés dans tout l'ascenseur. La tension qu'il y avait il y a une minute s'est transformée en une véritable cacophonie d'étouffements et fous rires jusqu'à en avoir mal à l'estomac. Les lycéens enchaînaient les plaisanteries sur les guerres, les sujets graves et les choses tabous, sans aucune  gêne et en se révélant à chacun une facette d'eux qu'ils maintenaient cachée.

En une seule soirée, chacun s'est révélé comme s'ils étaient amis depuis toujours. Ils se sont rendus compte qu'ils se sont déjà rencontrés indirectement, que leurs chemins étaient peut-être liés. Ils ont déterrés leurs souvenirs les plus enfouis, leurs anecdotes les plus drôles, leurs faiblesses, leurs peurs, et tout ça en moins d'une heure. Ils ont découvert une amitié improbable. Quelqu'un à qui ils n'auraient sûrement jamais parlé en temps normal. Un fil s'est installé entre eux. Une corde indestructible qui les lierait à tout jamais. Dans un temps limité, chacun habitait désormais une part du coeur de l'autre. Sans mensonges. Sans cachoteries. Simplement l'euphorie douce d'un confident, d'une confidente.

Ils avaient fini par calmer leurs rires, leurs dos toujours maintenus contre la porte de l'ascenseur. Chacun avait tourné son visage vers l'autre.

« Je ne me suis jamais intéressé aux filles de façon platonique, à par Shoko et Amanai. C'est une grande première qu'une femme ne sois toujours pas tombée dans mes bras. » dit-il en faisant dancer ses sourcils. « Mais je comprends mieux le pourquoi du comment. Par contre, t'as l'air vachement à l'aise maintenant. Qu'est ce que t'attends pour m'embrasser? »

« Espèce d'idiot ! » pouffe-t-elle en lui donnant un coup de coude à l'épaule. « T'es pas mon genre, t'façon. »

« Aïe ! Ça fait mal, tu sais? » rit-il en se frottant l'épaule, faisant la moue dramatiquement. « Et c'est quoi ton genre? »

« Certainement pas toi. » lance-t-elle sincèrement. « Plus sérieusement, je suis contente d'être tombée sur toi. J'ai failli faire une crise de panique en apprenant que j'allais être coincée avec un garçon dans un ascenseur, mais je suis bien heureuse que tu sois le plus grand des idiots. »

« Je te déteste. »

« Je sais, moi aussi. » Yume attrape alors son téléphone à clapet et déglutit. « On sera le premier janvier dans cinq minutes. »

»»----- ★ -----««

»»----- ★ -----««

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝗛𝗔𝗣𝗣𝗬 𝗡𝗘𝗪 𝗬𝗘𝗔𝗥 | 𝖦𝖮𝖩𝖮 𝖲𝖠𝖳𝖮𝖱𝖴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant