Chapitre sans titre 6

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Voici un petit « chapitre » (si l'on peut appeler cela comme ça), qui représentera une de mes notes, celle qui se trouve au fin fond des notes écrites depuis fort longtemps dans mon téléphone, et ben elle sera ici, sous vos yeux juste en dessous de ce texte. 

Non j'ai feinte, Elle sera juste après. C'est juste pour vous dire que vous pouvez me juger malgré toutes ces émotions, toutes ces choses qui me font peur, et que je ne contrôle pas, mais ceux qui vivent la même chose, eux comprendront.

Texte :

Je pense que tout le monde sait ce qu'est un boulet, une grosse masse que l'on traîne avec nous, qui nous empêche d'avancer, qui nous ralentit. On a une terrible envie de s'en détacher, mais on y parvient jamais. C'est la vie des prisonniers,  malgré le faites que je n'en suis pas une. Je me trimbale quand même ce boulet chaque jour, et il m'empêche d'avancer. 

C'est un poids énorme, autant attaché à mes chevilles, que présent dans ma poitrine. C'est une douleur qui m'envahit chaque jour un peu plus, qui me pénètre au plus profond de mon âme, mais que personne ne parvient à saisir, ni même à comprendre l'existence de ce boulet. Ce n'est ni une maladie, ni une douleur normale. C'est une charge mentale du au stress, à la haine, à la douleur. J'imagine que c'est pour un tas de raisons, mais plus principalement des effets secondaires de la dépression. 

Avec la dépression vient les idées noires, reviennent les pleurs et les coups de panique. Le stress en permanence et la haine qui vient sans qu'on s'y attende, et repars aussi vite, que la tristesse constante tout comme la colère. C'est une haine occasionnel mais récurrente, un bonheur presque inexistant. Tout va mal, enfin c'est ce que l'on te fait croire. Mais tu n'arrives plus à être rationnel, à positiver. 

Les autres te trouve distante, étrange. Devenu un être insociable. Et toi tu la regarde avec admiration, avec envie. Tu rêves d'être à leur place d'être aussi insouciant qu'eux. Tu sais que ça va mal malgré le faite que tu n'as pas été diagnostiquée. Car ton corps et ton cœur sont en coordination sur tes émotions, tes pensées, ton mal-être. Cela t'empêche d'avancer, d'en parler, car là où ça va mal personne ne peut réellement le comprendre. 

Alors tu t'isoles, tu lis de plus en plus de livres, qui ressemble de plus en plus à toi. Tu te sens enfin compris, et tu pleures. Pour eux, pour toi. C'est une peine inexplicable, inavouables. C'est simplement une douleur est une libération. Et malgré que tout va mal et que personne ne le sait, le seul fait de savoir toi que ça va mal te fous en vrac. 

Alors, à cette chanson qui me comprend mieux que personne, « Au bord de la mer - Chiloo ». 

Sachez, à tous ceux qui vivent la même chose que moi et qui lisent se Wattpad. Vous n'êtes pas seul, malgré le faite que c'est ce que vous pensez ce que vous ressentez, détrompez-vous il y aura toujours quelqu'un pour vous. Même si vous ne le voyez pas tout de suite, je suis toujours comme vous, seul, et ce n'est pas forcément toujours la bonne solution.

Cette Histoire c'est la mienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant