Fast [ Bellarke ]

Chapitre 12 : Il faut que je règle ça

Octavia monta dans la chambre de Bellamy et vit celui-ci au milieu de la pièce, le visage complètement fermé. Comprenant ce qui venait de se passer, elle le prit dans ses bras. Elle avait compris ce qu'il allait faire le soir où ils étaient revenus de l'accident. Lorsque Clarke était allée chercher quelque chose dans la cuisine et qu'il l'avait suivi des yeux. Il serra ses bras autour de sa sœur. 

Octavia : Tu n'étais pas obligé de faire ça... 

Bellamy d'une voix morne : Si, je le devais. 

Octavia desserra son étreinte et faillit partir mais Bellamy la rappela.

Bellamy : Tu devrais parler à Lincoln. Vous ne méritez pas d'être séparé à cause de moi, personne ne devrait l'être . 

******

Clarke poussa la porte de son appartement le visage ravagé par la peine. Mollement, elle déposa ses affaires sur la chaise près du comptoir et se dirigea vers le canapé. Une fois sur celui-ci, elle s'y laissa tomber et prit son visage entre ses mains en repliant ses genoux contre son buste. Raven intrigué par le bruit sortit de sa chambre et vit sa meilleure amie en pleure sur leur canapé. Sans même ouvrir la bouche, elle se précipita vers elle et la prit dans ses bras. Finn arriva quelques instants plus tard et les vit toutes les deux enlacées, Raven murmurant des paroles réconfortantes à Clarke. Doucement, il rebroussa chemin, ne voulant pas briser leur intimité. 

Clarke en pleurant : J'y croyais Raven... 

Raven : Ça va aller Clarke, je t'assure. 

Clarke : Comment ça pourrait aller...alors que je sais que c'est lui...et que je viens de le perdre ?

Elle pleura encore un long moment dans les bras de son amie. Puis à bout de force, Raven la coucha dans sa chambre et retourna dans la sienne, attristée par la nouvelle. 

Raven : Ton pote a brisé le cœur de Clarke. 

Finn assit sur le lit : Je le sais, je viens d'appeler O. 

Puis un silence gêné s'installa entre eux. C'était les premiers mots qu'ils échangeait depuis qu'ils avaient passé la nuit ensemble. Car Clarke était arrivée, les réveillant sans qu'ils aient pu parler. Finn regarda Raven et lui prit la main doucement. 

Raven hésitante : Je ne suis pas sûre d'être prête... 

Finn : Je comprends. 

Il allait retirer sa main mais la jeune femme la retint en exerçant une pression plus forte. 

Raven : Mais on peut toujours y aller doucement. 

Il lui sourit puis se pencha vers elle et l'embrassa doucement.

******

Octavia était assise sur un banc dans le parc lorsque Lincoln arriva derrière elle. 

Lincoln : Je croyais que tu ne voulais plus me voir après ce qui s'était passé avec ton frère.

Octavia : Je suis perdue Lincoln, j'aimerais que les choses soient simples. Quoi qu'il en soit j'ai beaucoup réfléchi au sujet du bébé, et de nous deux. 

Lincoln : Et... ? 

Octavia : Ce serait dommage qu'on rate une occasion d'être heureux. 

Lincoln n'en crut pas ses oreilles. Il regarda Octavia, éberlué par la nouvelle. 

Octavia : En plus, Bellamy ne sera plus un obstacle. Mais même sans ça j'avais décidé d'être avec toi. 

Lincoln ne bougeait toujours pas, scié par la nouvelle. 

Octavia en riant d'angoisse : Tu pourrais dire quelque chose. 

Lincoln : Je...je t'aime O. 

La jeune femme sourit franchement et embrassa son petit ami. 

Lincoln : Alors on va être tous les trois ? 

Octavia : On dirait bien. 

******

Deux jours plus tard, Finn et Raven étaient dans les bras l'un de l'autre dans le salon. Clarke arriva et fut émue en les regardant. Ils étaient tellement mignons ensemble. Toujours à se préoccuper de l'autre, à avoir des petites attentions. 

Clarke : Tu sais que tu ne nous déranges pas si tu veux rester plus longtemps. 

Finn : Je sais. Mais j'ai des obligations. 

Il se détacha de Raven et prit Clarke dans ses bras dans une étreinte amicale. Puis il retrouva Raven qui était attristée par son départ. 

Finn : On se voit dans pas longtemps. 

Raven : Il y a plutôt intérêt !

Il rigola légèrement et l'embrassa. Puis ils se détachèrent et Finn partit. Les deux filles se retrouvèrent seules et Clarke posa un bras sur les épaules de Raven. 

Clarke : Ça te dit une virée en voiture ce soir ? 

Raven : Tu préférerais pas un pot de glace ? 

******

Finn arriva chez lui et vit Octavia sur le canapé en compagnie de Lincoln. Il se pinça mentalement pour être sûr de ne pas rêver et s'approcha.

Finn : Salut.

Octavia le voyant se leva et courut dans les bras de son ami.

Octavia : Tu m'as manqué. 

Finn : Toi aussi.

Il lança une regard par dessus l'épaule d'Octavia et elle comprit. 

Octavia : Officiellement, Finn je te présente Lincoln, mon petit ami. 

Finn en lui serrant la main : Content que ce soit arrangé. 

Lincoln : Moi aussi. 

Octavia : Alors qu'est-ce que tu as à raconter de croustillant ? 

Finn : Rien. 

Octavia : Comment ça rien ? Finn tu es parti presque une semaine ! Il s'est forcément passé quelque chose ! 

Finn : Je croyais que Raven n'était pas mon genre de fille ? 

Octavia : il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. 

Finn : On est ensemble. 

Octavia : Et tu voulais passé ça sous silence ? 

Finn changeant de sujet : Comment va Bellamy ? 

Octavia : Il s'est...assombri. 

Finn : Je vois...je monte le voir.

 Il quitta les deux amoureux et quelques secondes plus tard toqua à la porte de la chambre de Bellamy. Ne recevant pas de réponse, il entra et découvrit une chambre vide. Il s'approcha en voyant une feuille posée sur le lit. « il faut que je règle ça, occupe toi de O. Bellamy. » Finn resta quelques secondes figé. Il avait compris à quoi faisait allusion son ami et savait que c'était de la folie. Comment avait-il pu faire ça ? Les laisser pour courir après ceux qui lui en voulait ? Finn était énervé, mais au fond il le comprenait. A sa place, il aurait sans doute fait la même chose. Il serait parti à la recherche de ceux qui avaient failli tuer la femme qu'il aimait. Mais les conséquences qu'il risquait d'avoir pouvaient être...désastreuse. Il redescendit au salon. 

Finn : Il est parti. 

Octavia : Pardon ? 

Finn : Bellamy, il est parti. 

Octavia : Mais où ? Pourquoi faire ?...non Finn ne me dis pas que...