Bonjour, dans cette nouvelle vous incarnez une femme, Violence. Du haut de son mètre soixante-dix, elle coiffe ses cheveux en "Hime Cut" et laisse une mèche rouge prendre place au sein du tout noir de jais. Son visage est fin, ses lèvres fines et sa peau bronzé. Un grain de beauté se trouve coté droit sous un œil fin et aux cils presque inexistants, à la pupille de chat et aux iris andrinoples. Sa poitrine est petite au même titre que ses hanches et sa corpulence est celle d'une femme fine et sportive, des jambes formés, des abdo légèrement dessinés et des bras fins.
Je vous souhaites une bonne lecture et petit conseil, écoutez de la musique durant votre lecture.
Quatre
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La neige tombait et les larmes ruisselaient. Au plus haut sommet d'une montagne, elle se tenait assise. Le dos courbé, ses vêtements de soies se soulevaient et s'abaissaient aux grès du vent. La Lune brillait, se reflétant dans ses iris andrinoples. Ses lèvres fines, habituellement tirés en un rictus condescendant n'étaient plus qu'un simple trait, rougie, tremblotant. Tombant sur le dos, la brune prit d'une main faible son sabre. Caressant ce derniers, elle se frappait mentalement.
Une ombre passa, du coin de l'œil, l'héroïne l'ignora. Joignant ses deux mains en prière, la scène était idyllique. Soudain, des iris or rencontrèrent les siennes, inclinant la tête sur le côté, le second adoucit son expression. L'une au dessous de l'autre, ils s'observaient en silence. Proches, une étoile filante passa, puis une seconde, et enfin une armée suivit. Le gardien releva les yeux, mettant fin à cet échange, mais de longs et fins doigts se perdirent dans sa chevelure de jais et la première le ramena à sa vision. Les yeux écarquillés, il mordit sa lèvre inférieur. Son regard le déstabilisait.
Un soupir passa la barrière des lèvres de l'humaine, un liquide foncé se répondait tout autour d'elle. Tachant la neige, se mêlant à son vêtement traditionnel et réchauffant la zone.
« Xiao, tu es venu... »
Ses sourcils froncés se relevèrent, découvrant une beauté mortelle. Sa peau bronzé était la toile de l'or présent sur son corps, la peignant, elle en devenait immortelle.
« Violence, je suis venu. » Il dit à son tour, posant sa main sur la joue de l'héroïne.
« J'aime la Lune, elle est comme toi. »
L'adepte plissa les yeux, sentant comme un vide au fond de lui.
« Xiao, comme ton nom est beau. J'aimerais le prononcer encore et encore, à toute heure du jour et de la nuit. Tu es comme la Lune, brillant solitairement au milieux de cadavres d'étoiles, t'épuisant petit à petit et cherchant l'énergie au près d'un soleil qui déjà t'a abandonné. Xiao, tu es la chose la plus fragile du monde. Tu ne mérites ni la haine, ni le rejet, ni la douleur. Tu vaux le monde. Tu vaux l'attention et la passion. Tu vaux l'amitié et la douleur ; La gentillesse et la magnificence ; La déchéance, le Paradis et l'Enfer. Que ce soit la vie ou la mort, tu le vaux et je refuse que le monde tourne sans toi... »
La dernière phrase, murmure qui s'échappa dans le vent fut le début, le milieu et la fin de toute chose.
« Tu es la chose la plus fragile que je connaisse. Même si connaître est un bien grand mot, je me réserve le sort qui te sierra. Xiao... Xiao regarde moi. » Ses yeux s'étaient perdus et un voile l'avait couvert. L'appel de la première le ramena au sommet de la montagne, sous la neige tombante et les astres se déversant. « Xiao, j'adore ton prénom. Le son, les lettres, l'appellation sur ton visage, sur ton caractère. J'ai envie de te faire découvrir mon monde. J'ai envie de te prendre maladroitement la main, t'emmenant dans le lieu le plus secret. Je veux te communiquer tout l'amour que j'éprouve. Toute la passion qui me détruit. Tout les pensées que j'ai pour toi. Tout le bonheur que je ressens lorsque tes yeux, tes yeux si singuliers, se posent sur moi. Je désire te partager mes peines et écouter les tiennes, te serrer dans mes bras et te garder près de moi. »
« Violence... »
« Tu es captivant, passionnant. »
Maintenant les larmes coulaient abondamment et ses iris reflétaient l'image désemparé du second. Quelques mèches rebelles s'aventuraient de part et d'autre de son visage, complétant ce charme divin. L'ébène les replaça.
« La moindre chose que tu fais, la moindre parole que tu prononces, » elle effleura ses lèvres du bout des doigts, « la moindre petite attention... » Sa voix se cassait « m'emplis d'un bonheur incommensurable. Je perds la tête, je perd le fil du temps, j'ai envie de te parler mais je suis tellement occupée à t'admirer que je n'y arrive plus. Xiao? Xiao? Dis-moi que tu ne me hais point. Dis moi que tu n'es pas indifférent à mes débauches. »
« ... »
Son cœur se fissurait.
« Je t'aime. »
Son âme se cassait.
« Ne m'en veux pas. Je me détruit mentalement du plus illogique des sentiment. »
Sa main toucha le sol, alors qu'elle se laissait aller.
« Allons-y. » Il dit. « Allons-y dans ce lieu secret. Fais moi découvrir ton monde, Violence... » Il ne parvenait plus à respirer. « Allons-y... »
Les larmes refusait de sortir mais c'était tout comme. Serrant plus fort encore le vêtement de la première, l'adepte en devenait fou. Incapable de prononcer le moindre mot.
« Violence! Moi aussi.. Moi aussi alors je t'en supplie. Je t'en supplie, reste. Reste... reste je t'en conjure... ne m'abandonne pas, reste... »
Tenant le corps de sa concubine, un cris de désespoir s'éleva. Des rivières aux cieux, des enfers aux Paradis, la terre trembla de sa douleur.
Son cadavre reposait ainsi, son œil divin disparut, révélant un fond noir. Tout était idyllique.
La serrant si fort, l'homme se leva. Prenant son sabre, il marcha vers ce ponts jonché de morts.
Son expression était tantôt haineuse, tantôt emplie de douleur. Avançant, tachant ses vêtement de sang, il pleurait.
Seule, seule s'était battu jusqu'à la fin. Une aura noir se dégageait des corps, créent en ce sommet la scène la plus affligeante qu'il fut donné de voir. Une troupe s'avança, revêtant l'uniforme Fatui, s'apprêtant à charger. Un barrage de feu se posa entre les deux.
Tranchant le pont, un dragon de feu s'éleva, fondant, détruisant toute vie en ce sommet.Chutant, l'adepte ne voyait que le ciel étoilé, au millier d'étoiles filante.
Son corps plongea dans les eaux glacés et il serra plus fort sa promise.
Ils s'enfoncèrent dans les eaux glaciales, sous le regard d'une Lune bien trop abîmée.
Après tout, ils devaient bien découvrir ce monde, n'est-ce-pas?
Quatre
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Nouvelles • Exinanire
Short Story« Oui il avait envie de survivre, de sortir d'ici mais la folie ne s'était pas seulement insinué en lui, elle avait pris le dessus. Elle palpitait dans ses veines... Il se sentait vibrer... Il se sentait vivant... » Lie « Où était son alcool? Ah oui...