Chap 2/ Leïa

27 1 0
                                    

La "douce" mélodie de la sonnerie résonne dans le grand bâtiment, le bruit des chaises qui traînent sur le sol me font mal aux oreilles. Et les rires des étudiants me font mal à la tête.

Un rassemblement se loge devant mon casier, je me faufile dans le petit troupeau d'élève, c'est un des avantages à être petite. Du haut de mon 1m58 on ne peux pas trop dire que je suis grande. Ils ont le don de m'énerver, le bâtiment est grand mais ils sont obligés de se mettre devant mon casier. Une fois que j'ai la vue sur mon casier je comprends enfin pourquoi tout le monde est devant entrain de ricaner ou de chuchoter. J'arrache l'affiche qu'on a scotché sur mon casier, je forme une boule avec puis la mets dans ma poche de jogging. J'essaie ensuite de me faufiler au plus vite hors de la foule.

Arrivé devant les toilettes, la sonnerie retentit, mais là je ne peux pas y retourner, je me trouve tellement minable de pleurer juste pour une affiche où une photo de moi avec salope est écris dessus. On me traite souvent de salope car j'ai des formes plus grosse que la moyenne. Ça m'énerve j'ai envie de me défouler sur quelques chose. J'en ai marre d'être tous les jours à côté des toilettes avec mon casque sur les oreilles. Ce n'est pas franchement mon genre de sèché les cours, mais quand je pleure je ne peux pas y retourner. Je détester voir la réaction des gens, que ce soit du dégoût ou de la pitié.

Après avoir mûrement réfléchi sur mon excuse, je me lève puis pars à la recherche de la salle. J'ai le coeur qui bat à mille à l'heure, je déteste ce genre de situation remplie de stresse. Je toque à la porte timidement, après quelque secondes mon prof de physique-chimie ouvre. Oh mon dieux, je peux pas, j'y arrive pas, aucun son ne sort. Je me déteste, pourquoi j'arrive pas à sortir la phrase que j'arrêtais pas de dire à voix haute depuis tout à l'heure.

J'ai besoin d'air, mes yeux me piquent, j'aurais dû rester dans les toilettes au lieu de faire une crise devant la classe. La honte. Je prends une grande bouffée d'air puis la relâche. Je commence à expliquer une excuse bidon, mais ça marche il y croit. Je m'asseois à ma place non loin de la porte d'entrée. Cette fois si ce prof ne nous a pas laissé nous placer où nous voulions, il nous a placé par ordre alphabétique. On m'a donc attribuer la place vers un mur pas trop loin de la porte. J'essaye de reprendre un rythme cardiaque correct, puis me concentre sur le cours pour essayer de reprendre la demi heure de cours que j'ai loupé.

Je me dirige vers mon casier, vue que je n'ai pas pu y accéder toute à l'heure, je prend donc mon carnet de note puis mon déjeuner. J'entre ensuite dans la bibliothèque, je dis bonjour à la vieille dame qui est derrière le bureau de l'accueil puis enfile mon casque qui est sur la playlist The Neighbourhood plus précisément sur Afraid. Je m'installe ensuite sur un petit banc relié à une table en bois, elle grince un peu dû à son âge. J'aime l'ambiance de cette bibliothèque, elle a un style Pinterest, les étagères en bois marron en ligne, avec les livres bien rangés grâce à la vieille dame maniaque. En réalité, ici il n'y a pas souvent beaucoup d'étudiants, tous les adolescents trouve ça ringard maintenant de lire, en réalité c'est tout sauf ringard, j'aime bien lire pour les bien fait que cela m'apporte. Elle permet de développer mon imagination, mon vocabulaire et certaine sensation. C'est l'un des seuls endroits où j'ai le droit de ressentir l'amour de quelqu'un.

¡Hola pepita!
Comment trouvez vous ce 2ème chapitre ?
L'histoire ne rend pas comme j'aurais voulut mais bon passons.

Bonne fin de journée💋

L'amour De La Société Où les histoires vivent. Découvrez maintenant