Prologue

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P R O L O G U E











                                                                             
BARCELONE




16:42






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Certaines personnes disent que le malheur des autres est en rapport avec leur passé, d'autres disent que c'est juste notre histoire, notre destin. Sans oublier ceux qui pensent que c'est à cause d'une personne, généralement un proche ou même plusieurs, qui donnent le malheur. Je suis plutôt d'accord avec cette version.


"Oh ! Je te parle, tu es sourde ou quoi ?" s'exclama-t-il en contournant son bureau pour venir plus près de moi.

"Oui, quand c'est toi qui me parles, je deviens sourde," dis-je avec un air hautain.

Sans que je le prévoie, il me donna une gifle et il n'est vraiment pas allé doucement, mais j'essaie de faire comme si de rien n'était .

"Ferme vraiment ta gueule, hmara, prochaine fois sa sera vraiment pire continue faire ta maline avec moi !"

Je le regarde toujours avec haine et froideur, mais je me tais bien évidemment . Que pouvais-je faire d'autre face à un grand trafiquant de drogue?

Vous vous dites que je me fais battre, je ne vais pas dire le contraire, mais je peux aussi dire que je ne me laisse pas faire, même pas du tout. Mais voilà, nous ne pouvons guère choisir la famille dans laquelle on atterrit...

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Petit break


Je me présente, je m'appelle Amanie Hafid. J'ai 22 ans et je suis d'origine maroco-égyptienne. Physiquement, je suis une personne dont on retient les traits fins. J'ai les yeux brun très clairs en amande légèrement tirés. J'ai aussi un petit nez égyptien en trompette. Je mesure environ 1m74 et j'ai les cheveux longs, lisses et très noirs.

Je suis la fille de Sabah Hafid, l'un des dirigeants et organisateurs de la Mocro Mafia en Espagne.

Fin du break


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Pour revenir au présent, je suis actuellement dans le bureau de "mon père" qui est en face de moi.

Il m'a convoquée pour une nouvelle mission qui est, à ce qu'il paraît, très importante.

Je passe ma vie à faire des missions pour cette organisation. Toutes les missions que j'ai faites depuis mon plus jeune âge, je les ai toutes réussies sans aucune exception.

Et même en les ayant toutes réussies, je n'ai jamais reçu le moindre grain d'amour paternel ou de reconnaissance venant de mon père depuis l'âge de mes 11 ans mais je m'y suis faite

11 ans que je vis ce calvaire.

11 ans que je suis en enfer.

11 ans qu'elle est morte.

Car oui, je n'ai pas toujours vécu dans le monde criminel.

«Pas d'attachement sans souffrance »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant