Chapitre 9

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- Oli 

- Oui .

Il était tard, la nuit était tombée depuis quelques heures maintenant. Le traducteur était en train de finir la traduction de son roman en cours pour pouvoir l'envoyer demain matin à la première heure. Sa capuche était baissée pour lui permettre de mettre son casque pour écouter la musique, il était de plus en plus simple de ne pas la porter en présence de Thomas. Il était toujours mal à l'aise quand le blond se lançait dans un examen détaillé de son visage, même si il avait appris au fur et à mesure de ces observations que Thomas ne s'arrêtait pas à son apparence physique. Il le regarder beaucoup plus en détail cherchant à analyser ses expressions et a le déchiffrer. Comme si il voulait voir ce qu'il y avait à l'intérieur de lui.

Le jeune homme se leva et se rapprocha de son bureau passant d'un pied à l'autre gênait. Oli stoppa son travail, enleva son casque et reporta son attention sur lui.

- Qu'est ce qui ne va pas ?

- Je peux dormir avec toi s'il te plait ?

Oli grimaça. Thomas avait eu peur d'aller se coucher le soir qui avait suivi ces aveux, face à sa panique déjà élevée Oli n'avait pas réussi à lui dire qu'il faudrait qu'il témoigne.

Annita était venu le chercher car elle avait peur qu'il fasse une crise de panique, Oli avait donc pris le temps de le calmer et avait finit par craquer devant ce visage d'ange passant la nuit avec lui, à le regarder dormir, dormant lui-même par micro sommeille pour éviter les cauchemars.

Thomas avait eu le malheur d'en parler à sa psychiatre. Et visiblement il était tombé sur la seule psy du pays qui ne connaissait pas le secret médical et qui avait cru bon d'en parler à Franck sous prétexte qu'Oli aurait pu abuser de la situation. Ce dernier été venu lui rendre une petite visite plus vite que prévu.

« - Oli Jure moi qu'il ne sait rien passé entre vous ?

- Franck Comment peux-tu penser ça ?

- Oli c'est oui ou c'est non ?

Le traducteur vexait le fixa à travers les pans de sa capuche. Que Franck pense qu'il aurait pu essayer de tenter quelque chose envers ce gamin traumatisé le décevait plus qu'il ne voulait bien le laisser paraître. Il avait envie de le provoquer afin de lui montrer que son manque de confiance le blessait.

C'est bien toi qui me l'a confié ?

- Oui mais...

- Tu m'as bien dit qu'il avait besoin d'une rééducation mentale et physique.

- Oli ! Tu n'as quand même pas ... ?

- Bien sûr que non ! Comment peux-tu penser une seule seconde que je vais tenter quoi que ce soit ! Je sais que je ressemble à rien mais je n'ai pas besoin de m'en prendre à un gosse sans défenses pour avoir quelqu'un dans mon lit !

- ...

- Pourquoi tu l'as laissé ici, si tu as si peu confiance en moi ?

- Oli ... Déformes pas mes propos. J'ai confiance en toi.

- Ah bah oui ! Tellement que dès que ton cher docteur viole le secret professionnel tu rappliques en courant pour me demander des comptes . Merci la confiance !

Oli se laissa tomber dans le fauteuil derrière son bureau. Se renfermant sur lui. Franck réalisa qu'il avait peut-être sur réagi et que même si Oli était en train de changer il restait l'homme de principe droit dans ses bottes qu'il avait toujours connues.

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