Chapitre 21

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Attention ce chapitre contient des scènes de viols , il n'est pas adapté a tous les lecteurs ! 

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Oli se réveilla en sursaut en sentant une main sur sa bouche, il voulut se débattre mais le couteau contre sa gorge l'en dissuada. Le temps qu'il réalise ce qu'il se passé il était déjà sorti du lit sans ménagement par l'homme qui le menaçait. Le traducteur lança un regard à travers la pièce à la recherche de Thomas, ce dernier était en train d'être emmené dans le couloirs . Aux bruits des pas qui s'éloignèrent, le traducteur en déduit qu'on l'avait descendu au rez- de-chaussée.

L'homme lui attacha les mains dans le dos, avant de lui mettre un morceau d'adhésif sur les lèvres.

- Voilà comme ça on est sûr que tu ne poseras pas de questions connes.

Oli lança un regard mauvais à l'homme en face de lui. Le traducteur ne put s'empêcher de lancer un regard vers la porte de la pièce . Il ne paniquait pas. Il avait toujours fait preuve de calme dans ce genre de situation mais l'angoisse de ne pas savoir ce qu'ils étaient entre de faire à Thomas grandissait en lui.

-Ne t'inquiète pas comme ça . Le boss doit juste être en train de lui remettre les points sur les I. Tu le reverras toute à l'heure.

L'homme rigola tout seul avant d'aller s'asseoir dans le fauteuil devant la fenêtre sortant le pistolet de la poche arrière de son pantalon. Oli comprit de suite le message s' il essayait de partir ou quoi que ce soit d'autre l'homme ici présent lui ferait la peau sans hésitation. Oli essayait de comprendre qui ils étaient et ce qu'ils leurs voulaient. Comment avait-il pu les trouver ?

Ils restèrent dans un silence ponctué par les remarques de son ravisseur pendant un moment, ce qui lui permit d'essayer de trouver une solution pour récupérer Thomas et partir. Mais pour le moment il n'était pas sûr de l'identité de ses attaquants. Son téléphone était resté quelque part au rez-de-chaussé et personne ne savait où ils étaient. Il avait bien quelques papiers en rapport avec le chalet chez lui, mais tous étaient bien rangés dans son bureau et avant que quelqu'un ne comprenne où ils se trouvaient il pouvait s'écouler des semaines. Surtout vu le peu de nouvelles qu'il donnait pour avoir la paix avec Thomas. Une nouvelle fois son besoin de couper les liens avec tout le monde dès que quelque chose n'allait pas se retournait contre lui.

Un complice appela du couloir l'homme présent avec lui.

- Marco qu'est ce que tu fous ?

- Ça va , Ieremías. Je tient compagnie à notre hôte

Oli profite de la discussion des hommes pour se retourner et voir le visage de l'homme qui venait de parler dans les couloirs. Un sentiment de panique s'empara de lui en reconnaissant l'homme de main de Théophile. Celui-là même qui était présent sur les vidéos qui avait été diffusées lors du procès. Comment cette raclure pouvait encore être en vie et en liberté. L'homme eut un sourire mauvais face au regard menaçant que lui envoya le traducteur.

- Le boss veut lui parler.

- Je le descends ?

- Non pas encore. Il finit de mettre les choses au point avec sa progéniture.

Comme pour confirmer ses dires un cri monta du nez de chaussé. Oli ne put s'empêcher d'essayer de sortir de la pièce se faisant aussitôt rattraper par l'homme dans le couloir. Ce dernier lui assena un coup entre les épaules le faisant chuter au sol. L'homme l'écrasa avec sa chaussure, se pencha sur lui jusqu'à ce qu'Oli puisse entendre sa respiration tellement l'espace entre le visage de l'individu et son oreille était restreinte.

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