Un autre monde.

3. Une aide supplémentaire.

À mon réveil, j'ai l'impression que mon cerveau a fait un 360°. En regardant mon réveil, je vois qu'il est 6 heures, l'heure a laquelle je dois me lever. En sortant du lit, je ne peut m'empêcher de poser mon regard sur le livre qu'avait créé mon père. Décrochant un jolie sourire, je sors de ma chambre en me dirigeant vers la cuisine.

Vava dort encore. Maman est assise a table, déjeunant avec des tartines au beurre, les trempant dans son café tiède.

- Bien dormi maman ?

- J'ai encore mal au dos ma chérie mais oui, j'ai quand même bien dormi.

Elle pose sa tartine et tend ses bras grandement ouvert vers moi. En souriant, j'entre dans ses bras et embrasse son front.

- Et toi tu as bien dormi ma belle ?

- Oui, merci. Vava n'a pas cours aujourd'hui ?

- Non, la maitresse est malade. J'ai demandé à la voisine de la surveiller pour moi aujourd'hui.

- D'accord.

Je lui sourie et me dirige vers la cuisine pour me préparer une tasse de chocolat chaud et des tartines a la confiture de fraise.
Ayant fini de déjeuner et pris le temps de m'habiller, je pose mon regard sur le livre de mon père, je sourie bêtement, le prend et le met dans mon sac de cour.

- J'y vais Maman !

- À ce soir mon petit ange !

Je sors de la maison, enfourche mon vélo et me dirige vers le lycée.

Les cours étant toujours aussi énervant, je repense au Nouveau Monde. Moi, Thalia Hunter, reine d'un monde créé par mon père il y a des années. Je repense à Aléana et a son sourire lumineux quand elle a apprit qui j'étais. Soudain, le visage grincheux de mon prof de Français apparaît dans mon champ de vision.

- Est-ce que mademoiselle Hunter nous ferait le plaisir de nous dire a quoi elle pense ?

Son regard ne semble pas sévère mais plutôt intrigué.

- Alors ? J'attends, mademoiselle Hunter.

- Je pensais a un autre monde, où la magie y habiterait chaque millimètre carré. Où tout êtres serait heureux, qu'il n'existerait aucun soucis, aucune trace humaine, aucune pollution, juste une vie paisible...

Mon histoire fait installer le silence dans la classe.

- Et bien... Si ce monde existe, je ne demande que m'y installer. Je vous demanderai de rester ici a la fin du cour pour discuter avec moi, mademoiselle Hunter.

Les ricanement venant des élèves font un bruit de fond dans la salle, mais je ne fais pas attention.

Comme me l'a demandé mon prof de Français, je reste en classe a la sonnerie. Les élèves étant tous sortis, le prof prend la chaise de la place devant moi et s'installe en face de moi.

- Je vous trouve bien imaginative comparé aux autres cours, Thalia. Il y a-t-il quelque chose qui vous tracasse ?

En le regardant dans les yeux, je remarque quelque chose de familier. Le meme genre de regard que les habitants du Nouveau Monde. Soudain il sourit grandement, comme le faisait les habitants a mon arrivé !

- Vous êtes...

- En effet. Je suis un des leurs. Je fais parti des "espions" qui sont là pour vous protéger. Je suis là depuis votre arrivé au lycée.

Je me met a rigoler pour me détendre et il me sourit.

- Comment va Aléana depuis hier soir ?

J'ai besoin de lui poser cette question pour décompresser.

- Elle surveille ton arrivée avec impatience. Elle t'apprecie beaucoup d'ailleurs.

Je sourie a ce compliment. Soudain, le problème du Premier Conseiller me vient a l'esprit.

- Comment dois-je récupérer mon...mon trône ?

- Ton père avait des pouvoirs sur le Nouveau Monde. Je pense que tu en a aussi.

- Quels étaient les pouvoirs de mon père ?

- Ils sont tellement nombreux que je ne pourrait pas tous les dires... Mais je pense que tu peux les maîtriser rapidement. Ce que je te conseille, c'est de t'entrainer avec Aléana et moi, dans le Nouveau Monde.

- Je viendrai ce soir. Vous savez, je commence a aimer ce monde, j'y pense tout le temps ! Meme pendant les cours...

- Je ne vous en veux pas. C'est vrai que votre père disait que vous étiez très imaginative, que vous adoriez vous évader avec ses lectures du soir. Maintenant c'est a vous de vous occuper de notre monde avant qu'il ne sombre.

- Je compte bien vous aider.

- C'est parfait. Rendez-vous ce soir chez Aléana.

Il se lève et se dirige vers son bureau.

- Prenez soin de ce livre, votre altesse, c'est la seule porte qu'il y entre notre monde et vous. Passez une bonne journée, votre altesse.

Il s'incline devant moi, prend son sac de prof et sort de la classe, me laissant seule avec mes pensées.

- Des pouvoirs...

Je regarde frénétiquement mes mains, comme si j'avais quelque chose de caché a l'intérieur. Je ferme les yeux, laissant mon esprit s'ouvrir en grand et pense a mon père. Je sens une douce chaleur aux creux des paumes de mes mains et j'ouvre les yeux. Une douce flamme flotte au creux de mes mains. En fronçant les sourcils, je retire doucement une main d'en dessous de la flamme, approche mes doigts vers elle et les fait traverser a travers de cette flamme.

- Ce n'est même pas chaud...

La sonnerie retentit et je fais disparaitre la flamme sans meme y penser.

- Pfiou...

***

À la fin de la journée je reçois, comme d'habitude, un appel venant de la maison.

- Allô ?

- Tu es où Thatha ?

La petite voix de Vava résonne dans le combiné.

- Je sors du lycée, Vava. Pourquoi ?

- La voisine a faire du gratin de brocolis dégueulasse... Tu peux faire autre chose en rentrant a la maison ?

- Déjà, on ne dit pas dégueulasse, mais horrible. Hum... Que dirais tu d'un gratin avec les pattes que j'ai gardé d'hier ?

- Ouiiiii ! J'adore tes gratins de pâtes. Tu rentres vite hein ? Promit ?

- Promit Vava. Je raccroche je prend mon vélo là.

- Bisous !

Je raccroche en souriant. En rentrant a la maison, Vava vient me faire un énorme câlin.

- Alors ? Tu as été sage avec la voisine ?

- Elle a été grincheuse car elle a dit que son petit ami ne lui donnais pas de nouvelle.

Je rie a cette histoire, ce qui intrigue Vava.

- C'est la première fois que je t'entends rire, Thatha... C'est beau...

En lui caressant les cheveux, je lui sourie en me mettant a sa hauteur, sois a 1m40.

- Merci Vava. Allez, allons faire ce gratin !

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Et voilà le chapitre 3 !
J'espère que ça vous plait !
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