Un autre monde.

2. Un nouveau monde.

En me redressant, aidé par la jeune fille, je jette un regard autour de moi. Une immense forêt nous entoure, peut-être même plus grande que la forêt Amazonienne. Le ciel est d'un bleu si pur qu'on dirait que la pollution humaine n'existe pas ici. Étant éblouie par tant de beauté, je repose mon regard sur la jeune fille.

- Excuse moi mais qui es-tu ?

Elle me sourit tendrement en me tenant encore les poignets pour m'aider a me garder debout.

- Je m'appelle Aléana. Je vie ici. Mais toi qui es-tu ? Tu as l'aura d'une humaine...

- En effet, je suis humaine et je m'appelle Thalia.

Elle ouvre de grands yeux en ouvrant délicatement les lèvres qui se dessine en un immense sourire.

- Thalia ?! La Thalia ? Thalia la fille de Peter ?

Je fronce les sourcils devant tant de joie de sa part.

- Comment sais-tu le prénom de mon père ?

Elle rit doucement en me regardant.

- Parce que c'est lui le créateur de ce monde ! C'est grâce a lui qu'on vie paisiblement ici !

Je continue de froncer les sourcils mais elle sourit devant mon incompréhension.

- Viens, je vais te faire visiter.

Elle m'entraîne avec elle dans un chemin a travers la forêt. L'herbe est si douce sous mes pieds que ça en est presque irréel. On fini par sortir de la forêt pour arriver devant une immense prairie avec plein de cabane en bois, en terre et en herbe. C'esr si calme que mes oreilles en sont surprises.

- Hey tout le monde ! Thalia est arrivée !

Je lance un regard surpris a Aléana, j'entends des porte s'ouvrirent et des cris des joies s'élever de la prairie. Des hommes, des femmes et des enfants sortent de chez eux et ce dirige vers nous. En nous avançant vers eux, ils nous firent une haie d'honneur en nous applaudissant.

- Pourquoi font-ils ça...?

Aléana me sourit grandement.

- Tu es la descendante de Pierre notre roi. Et comme il est mort, tu es désormais notre Reine.

J'ouvre de grand yeux en la regardant.

- Comment ça ? Mon père était votre roi et c'est lui qui a créé ce monde ? Comment a-t-il fait ça...?

- Ton père était l'être humain le plus imaginatif et le plus croyant a la magie que notre monde est connu. Il nous parlait très très souvent de toi et de ton admiration pour la magie et pour ta foi inébranlable. Il a dit qu'a sa mort, qui est venu bien trop tôt, c'est toi qui aura la force et la sagesse de diriger notre monde. Mais comme il est mort, le premier conseiller a pris le pouvoir et nous a dit que ton existence n'était que mensonge. Je suis ravie qu'il se soit trompé.

Elle me sourie grandement et continue de marcher.
Je suis perdue. Mon père, le seul homme qui comprenait ma fascination pour la magie, avait créé un monde remplie de chose magnifique et magique. Et désormais, ce monde est le mien.

- Où allons-nous Aléana ?

- On va d'abord t'amener chez moi, je vais t'eberger. Nous aurions une très longue route a faire pour arriver au château. Et puis, il faut que tu rentres aussi chez toi, tu as sûrement cour demain.

- Comment sais-tu ça ?

Elle me sourit a nouveau grandement.

- Tout le monde le sais ici, tu es une fille brillante d'après ton père. Tu as le...comment vous dites déjà...ah oui ! Tu as le Bac a passer a la fin de l'année.

- Comment as-tu appris tout ça ?

- Nous avons des portes qui mènent a ton monde. Nous seuls pouvons les voir et nous seuls pouvons les empruntés. On a des informateurs qui se faufilent dans ton mondes pour te surveiller. Tu en connais une d'ailleurs.

- Qui donc ?

- Ta...comment on dit déjà...ah oui ! Ta bibliothécaire !

J'ouvri de grands yeux.

- Vraiment ?!

- Bien sur ! Elle nous donnait souvent des nouvelles de toi et de ton intérêt sur la magie, c'est comme ça qu'on a sût que le Premier Conseiller nous mentait. Alors on a tous fait pour que tu trouves le livre, et c'est ce qu'il s'est passé !

Après le vacarmes des acclamations, Aléana m'entraîna dans une petite hutte en bois de cerisier.

- Installe toi, je vais te préparer du thé.

L'intérieur de la hutte est bien plus grande que ceux a quoi je m'attendais. On dirait que l'interieur fait la taille de ma maison.

- Mais...comment...

- La magie bien sur. Ton père a été très généreux avec nous pour nos maisons, nos récoltes. C'était un humain humble et généreux comme je n'en ai jamais vu.

Elle pose le plateau a thé sur la table devant moi. Je n'en crois pas mes yeux, le service a thé ce déplace tous seul. Une coupelle et une tasse se déposent devant moi, la théière déversant du thé dans la tasse et deux sucre viennent vers moi comme si ils attendaient mes ordres. En réfléchissant bien, je laisse ma foix prendre le dessus et leur dit :

- J'en veux bien deux s'il vous plait.

Sans prendre le temps de demander leur reste, ils plongent dans le thé chaud.
Aléana revint vers moi avec une assiette remplie de cookies.

- Je vois que tu n'as pas perdue ta foix.

Je lui sourit en riant un peu.

- Non en effet. Je dois dire que dans le monde réel, on n'a pas ce genre de privilège.

- Mais tu es une privilégiée désormais. J'ai hâte de voir le Nouveau Monde prospérer a nouveau.

- Mais quel est le soucis ?

Le sourire éblouissant habituel d'Aléana s'efface aussitôt.

- La forêt et les plaines se meurent, l'herbe est sèche, les fleurs meurent, les animaux s'enfuient de leur habitat naturel. Le Premier Conseiller n'est pas aussi généreux que l'était ton bien regretté père. Il n'est pas aussi imaginatif et bienfaiteur qu'on le croyait. Il nous mène a notre perte. Toi seule peux nous sortir de ce pétrin.

- C'est parce que ce n'est pas le véritable héritier que le Nouveau Monde ce meurs ?

- En effet. Seul le véritable héritier du trône peux nous maintenir en vie. Quand nous voyagerons, nous devrons passer par les terres détruites par la cupidité du Premier Conseiller. Bois ton thé, il est grand temps que tu retourne chez toi. Je te reverrai demain soir, normalement, quand tu reviendras, tu seras allongé dans le canapé, c'est comme une sauvegarde a un de vos trucs virtuel.

Je lui sourit d'un air taquin.

- Tu as l'air de connaitre beaucoup de chose sur notre monde dit moi.

Elle me lance un sourire mystérieux.

- En effet, allez, bois.

Ne me faisant pas prier deux fois, je bois ma tasse d'un trais, puis c'est a nouveau le trou noir.

Je me réveille en sursaut dans mon lit, dans ma chambre. En scrutant l'heure, je vois qu'il n'est que 22 heures, l'heure a laquelle je suis censé me coucher. Le temps s'est arrêté ? Ça ne peut etre que ça. Je tourne mon regard vers mon bureau, la où repose le livre abritant le Nouveau Monde. Je sourie, lançant une dernière pensée a mon père et me couche sous les draps de mon lit, prête a me rendormir.

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Voilà voilà le second ! J'espère que ça vous plait !
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Bisous et bonne lecture !