Un autre monde.

4. Un entrainement des plus incroyable.

Après avoir couché le petit monstre qui me sers de soeur, je m'enferme dans ma chambre et accourt presque devant mon bureau, sortant le livre de mon sac de cours.

- Credendo Vides. Pourras-tu y voir si tu y crois.

Le livre s'envole a nouveau au-dessus de mon bureau et la lumière aveuglante apparaît a nouveau, enfin, c'est le trou noir.

- Bonjour votre Altesse.

La douce voix d'Aléana me réveille. Je me redresse, m'apercevant que je suis allongée dans le canapé de la hute d'Aléana. Tournant mon regard vers mon amie, je vois que nous sommes pas seules dans la hute.

- Re-bonjour votre Altesse.

Le visage de mon professeur de Français apparait dans mon champ de vision.

- Bonjour monsieur.

- Appelez moi Oscar, votre Altesse. Ce sera plus simple.

- Très bien.

Je tourne mon regard vers mon amie qui me sourit chaleureusement, comme a son habitude.

- J'ai pris la liberté de te préparer des vêtements d'ici. Tu veux en essayer ?

- Oui s'il te plait.

Aléana me prend la main, m'entraine avec elle vers sa chambre et ouvre sa penderie devant moi.

- J'y ai passé toute la soirée d'hier, j'espère que ça te plaira !

- Tu n'y étais pas obligé. Je suis bien en chemise de nuit et pied nue.

- Peut-être mais les habitants du Nouveau Monde doivent voir leur Reine comme Pierre aurait voulu.

Je rougit en souriant, l'image de mon père venant dans mon esprit.

- Ah ! La voilà !

Aléana sors une robe bleu ciel avec un tablier blanc, une robe qui me semble familière.

- Elle ressemble...a la robe que mon père m'avait offerte pour mes 10 ans...

- En effet, j'en ai fait une copie, mais avec une légère modification. Met là !

Après quelques minutes, je suis enfin habillé de la robe. Je suis stupéfaite de voir qu'elle me va bien sous toute les coutures.

- Elle est magnifique, Aléana !

- Merci. Mais ce n'est pas encore fini. J'aimerais que tu penses a une tenue que tu porte habituellement, ou que tu aimerais porter.

- D'accord.

Je ferme les yeux et laisse mon esprit gambader un instant. Je pense enfin a la robe de mariage de ma mère, une robe blanche a corset, des paillettes sur la robe en soie.

- Ouaw !

Devant la réaction de mon amie, j'ouvre les yeux et me vois habillé de la robe de ma mère, mes cheveux relevés en un chignon très soigné et un voile blanc-transparant devant mes yeux.

- C'est...c'est moi qui ai fait ça ?

- Ton imagination, en effet. La robe prend l'apparence que tu souhaite. C'est un tissus que je gardais de côté dès que tu arriverais, j'ai bien fait.

Elle me lance son immense sourire habituel, ce qui me fait fondre. En fermant les yeux, je décide de reprendre la tenue de départ qui me tien beaucoup a coeur et sens mes cheveux blonds retomber sur mes épaules.

- Elle te va vraiment bien cette robe.

- Merci Aléana.

Je la prends dans mes bras pour la remercier.