Le déclin

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La nuit est tombée
Et tout est tout noir
Et la lune, ce soir,
Daigne enfin briller.

Je suis dans mon lit,
Et feignant dormir,
J'obvie mes rêves enfouis
Me faisant périr.

Ma peluche en main,
Je pleure toute ma vie,
Je pleure, mais en vain
Car j'erre seul ici.

Mon couteau dans l'autre
Je me griffe le bras,
Priant un apôtre...
Qui n'existe pas.

J'ose m'imaginer
La seule et grande Mort :
Son tunnel serré
Et sa lumière d'or.

Sans aucun doute
La folie m'emporte,
Mais peu m'importe,
C'est ma propre route.

Alors un beau jour
Je m'enfoncerai
Ce couteau. Jour où,
Je m'envolerai...

Les Nuages Sont Verts Et Les Collines Sont GrisesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant