Il était une fois, dans les ruelles animées de Bagdad, un jeune homme du nom d'Aladdin. Il était un voleur au cœur noble, vivant dans la pauvreté des quartiers les plus déshérités de la ville. Malgré ses haillons usés et sa vie difficile, Aladdin possédait une beauté qui ne passait pas inaperçue. Ses traits étaient sculptés par la grâce, et ses yeux brillaient d'une lueur d'innocence et de curiosité.
Les abdos d'Aladdin étaient le résultat de ses années passées à errer dans les rues de Bagdad, sa souplesse et son agilité étaient ses plus grands atouts pour échapper aux gardes et aux marchands en colère. Ses muscles étaient fins, mais bien dessinés, témoignant de son mode de vie actif. Il était capable de se faufiler silencieusement à travers les ruelles étroites de la ville, et il grimpaient sans effort aux murs pour échapper à ses poursuivants.
Pourtant, ce qui frappait le plus les gens qui le croisaient, c'était son regard. Aladdin avait des yeux d'un bleu profond, d'une intensité envoûtante. Son regard était empreint d'une humilité et d'une gentillesse qui contrastaient avec la vie qu'il menait. Il observait le monde avec une curiosité insatiable, rêvant de jours meilleurs et de possibilités inexplorées.
Les gardes du sultan avaient repéré Aladdin alors qu'il tentait de s'échapper après avoir volé un morceau de pain pour apaiser sa faim dévorante.
- Arrête-toi, vaurien !
- Tout ça pour un morceau de pain ? Dit Aladdin
- Sale voleur !
La saleté des rues de Bagdad reflétait le désespoir de la vie des plus démunis. Les ruelles étaient étroites, bordées de bâtiments en ruine et de marchés surpeuplés, où l'odeur âcre de la saleté et de la sueur se mélangeait au parfum des épices et des étals de nourriture.
Aladdin, tout comme la ville qui l'entourait, était couvert de crasse. Ses vêtements en lambeaux étaient tachés de boue et de poussière, et ses cheveux noirs étaient emmêlés et graisseux. Il n'avait ni famille ni foyer, vivant une vie de mendiant errant à travers les ruelles de la cité, dormant là où il pouvait trouver un abri, se nourrissant des miettes et des restes jetés par les passants plus fortunés.
Les gardes du sultan le pourchassaient à travers le labyrinthe des rues, leurs lourdes bottes martelant le sol poussiéreux. Aladdin était agile, et malgré sa faim et sa fatigue, il réussissait à les distancer. Il savait que s'il était capturé, les conséquences seraient sévères, mais la faim l'obligeait à prendre des risques. Aladdin réussit à semer les gardes, qui, contrairement à Aladdin, ne sont pas habituées aux rues sales et étroites de Bagdad, mais plutôt au luxe du palais du sultan.
Il se faufila dans une petite ruelle sombre et s'immobilisa, tentant de reprendre son souffle. Les gardes passèrent en courant, ignorant sa cachette momentanée. Aladdin savait qu'il devait trouver un moyen de s'échapper de Bagdad, de quitter cette vie de misère et de désespoir.
Aladdin s'apprêta à commencer à manger le morceau de pain qui était devenu sale à cause des mains crasseuses d'Aladdin. Mais le beau jeune homme remarqua deux pauvres enfants affamés, vêtus de haillons, qui cherchaient quelque chose à manger dans des ordures. Aladdin, jeune homme au cœur pur et généreux, s'avança vers eux et leur tendit le pain.
- Prenez, c'est pour vous. Dit Aladdin d'un sourire généreux.
Les deux enfants le remercièrent et Aladdin s'éloigna. Il avait semé les gardes et allait maintenant rentrer chez lui. Lorsqu'il arriva dans son repère, il poussa un vieux rideau déchiré et regarda la magnifique palais du sultan.
- Tu verras, Abu, dit Aladdin à son singe qui dormait déjà, un jour tout changera. On ne portera plus de haillons. On sera riches, on s'offrira un palais et on aura plus jamais de problèmes.
Aladdin s'endormit sur sa paillasse crasseuse en rêvant à un avenir princier...