Pendant que le prince Ali et le prince Salim partageaient des moments intimes, le vizir Jafar, le mystérieux sorcier du début, avait observé leurs ébats depuis l'ombre. Consumé par la jalousie et la soif de pouvoir, Jafar comprit l'existence de la lampe magique et ses pouvoirs incommensurables.
Sans perdre de temps, Jafar se précipita vers la chambre du prince Ali. Là, dans un des turbans du prince, il trouva la lampe, la vola et la frotta frénétiquement. Un tourbillon de fumée s'éleva, et le génie apparut devant lui.
Jafar, les yeux brillant d'une lueur malveillante, articula son souhait d'une voix empreinte de convoitise : « Je souhaite devenir le sultan le plus puissant du monde, régnant sur tous les royaumes avec une autorité incontestée ! »
Le génie, avec un sourire sinistre, réalisa le souhait de Jafar. Soudain, la scène changea. Jafar se retrouva assis sur le trône du sultan, vêtu de riches étoffes, entouré de serviteurs et de courtisans. Il était devenu le dirigeant le plus puissant, dépassant même les rêves les plus fous.
Pendant ce temps, sur le balcon du palais, le prince Salim, après ce moment partagé avec le prince Ali, tourna son regard vers Ali qui était redevenu Aladdin, le voleur en haillons, le visage sale de crasse. Le contraste entre le prince riche et le mendiant était saisissant.
Salim, troublé et confus, demanda : « Qui es-tu vraiment, Ali ? »
Aladdin, déconcerté par le changement soudain, baissa les yeux. « Salim, je... je ne suis pas vraiment un prince. Je suis Aladdin, le voleur que tu as rencontré dans les ruelles de Bagdad. J'ai utilisé la magie de la lampe pour devenir le prince Ali, mais maintenant tout est perdu. »
Salim, confronté à cette révélation, ressentit une multitude d'émotions. C'était une trahison, mais il voyait aussi la vulnérabilité d'Aladdin. Leurs destins étaient entremêlés dans un drame magique, et la véritable histoire d'Aladdin était sur le point d'être dévoilée devant le sultan tout-puissant et Jafar, le sorcier avide de pouvoir.