Aladdin descendit du balcon du palais, où il avait accompli des actes extraordinaires avec l'aide du génie. Il fut accueilli par le sultan, qui le regardait avec admiration et gratitude.
« Sultan, il est temps de tout expliquer, » commença Aladdin, un mélange d'émotions dans sa voix. « Je ne suis pas vraiment un prince. J'ai utilisé les pouvoirs de la lampe pour me transformer en prince Ali afin de gagner l'affection de Bagdad et de Salim. Mais sous cette apparence royale, c'est toujours Aladdin, le voleur, qui se tient devant vous. »
Le sultan, bien loin d'être déçu, sourit avec bienveillance. « Aladdin, ton cœur noble et tes actions désintéressées ont prouvé que tu es un prince d'un genre particulier. Peu importe ta naissance, tu as gagné le respect et l'amour de notre peuple. Tu as contribué à rendre Bagdad prospère et joyeuse. »
Salim, qui était présent, écouta attentivement. Ses yeux se posèrent sur Aladdin avec une compréhension croissante.
Aladdin, regardant le prince Salim, prit une profonde inspiration. « Sultan, il y a quelque chose que je tiens à dire. Pendant ce temps où j'étais prince Ali, j'ai développé des sentiments profonds pour le prince Salim. Ce ne sont pas les faux atours de la royauté qui m'important, mais le lien sincère que nous avons partagé. Sultan, je ne suis pas un prince, mais je suis prêt à tout pour mériter l'amour de
Salim, touché par la déclaration d'Aladdin, s'avança et posa sa main sur celle d'Aladdin. — Peu importe les titres et les apparences, Aladdin. Ce que nous avons partagé va au-delà de cela. Mon cœur reconnaît le tien, et je souhaite explorer ce lien ensemble, que tu sois prince ou voleur. »
Le sultan, ému par la sincérité qui régnait dans la pièce, sourit et bénit leur union. Bagdad, guidée par l'amour et la compréhension, prospéra sous la gouvernance éclairée du sultan et le cœur vaillant de ses deux princes, unis par des liens authentiques et durables.
